S’exprimant que très rarement dans la presse, le milieu Salim Boukhenchouche n’a pas nié son accrochage avec son équipier Nassim Yettou à la fin de la rencontre face au MCO. Il affirme que ce dernier voulait le calmer, mais il n’a pu maîtriser ses nerfs en entendant certains de ses équipiers dire qu’ils ont fait un grand match face à un adversaire qui n’était que l’ombre de lui-même sur le terrain. Il s’est expliqué aussi sur ses absences et sur son irrégularité en déclarant que l’état du terrain est la cause de ses blessures.
Vous avez eu un accrochage avec votre équipier Nassim Yettou à la fin de la rencontre face au MCO à l’intérieur des vestiaires, pouvez-vous nous raconter ce qui s’est passé au juste ?
Sincèrement, j’étais sur les nerfs en entendant une ou deux personnes dire «yaâtaikoum saha, vous avez fait un grand match». C’est à ce moment-là que je suis intervenu pour leur répliquer d’arrêter de dire à chaque fois qu’on a fait de grands matches, alors qu’on n’a fait que collectionner les échecs sur notre terrain. Yettou a voulu me calmer, mais je lui ai dit que je suis énervé et il n’a pas réussi à me calmer. J’ai levé la main, mais tout est rentré dans l’ordre par la suite. On a d’ailleurs quitté le stade en rigolant et je crois que cela arrive dans tous les clubs.
Votre accrochage avec Yettou a surpris plus d’un…
Je n’ai pas l’habitude de prendre la parole à l’intérieur des vestiaires, mais comme c’était le dernier match de la phase aller et qu’on avait raté un match largement à notre portée, j’étais très irrité. Je n’ai pas fait des reproches à Yettou ou à un autre joueur, mais à tout le groupe en lui disant que ce n’est pas normal qu’on se congratule après un nul sur notre terrain, alors que malgré tout le respect que j’ai pour le MCO qui est un grand club, on pouvait le battre avec un score lourd. Je leur ai dit qu’ils ne doivent pas oublier qu’ils portent le maillot d’un grand club et qu’on ne doit pas souffrir pour assurer notre maintien. Je leur ai ajouté que la phase retour sera encore difficile puisqu’on ira à la Saoura, à Constantine et on recevra le MCA, l’USMA et l’ESS pour ne citer que ces clubs.
Lorsque vous avez pris place sur le banc après votre remplacement pour cause de blessure, vous avez constaté que les joueurs du MCO n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes sur le terrain, n’est-ce pas ?
Bien sûr, j’ai beaucoup de respect pour le MCO qui est un grand club, mais vendredi dernier, il n’était que l’ombre de lui-même. Sans diminuer de la valeur de notre adversaire, je dirais qu’on aurait pu marquer 7 ou 14 buts. On avait raté une belle opportunité pour renouer avec la victoire et comme je suis déjà sorti sur blessure, je n’ai pas pu maîtriser mes nerfs. En haussant le ton dans le vestiaire, je n’ai fait que défendre les intérêts de mon club. Je crois que ce que j’ai dit est juste et qu’un grand club comme la JSK ne doit pas souffrir pour assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis.
Comment expliquez-vous les 3 buts encaissés face au MCO qui n’était pas dans son jour ?
On a offert les 3 buts au MCO. Je crois que les joueurs oranais n’avaient pas cru qu’ils nous avaient marqué 3 buts. Au risque de me répéter, le MCO est un grand club, mais au vu de ce qu’il a montré vendredi dernier, il ne méritait pas de nous marquer trois buts. On aurait pu le battre avec un score lourd. Ce qui m’a mis hors de moi est qu’à chaque fin de match, j’entendais dans les vestiaires qu’on a fourni une belle prestation, alors qu’en 15 rencontres, on n’a récolté que 17 points et qu’on n’a gagné que 2 matches sur notre propre terrain. C’est un bilan catastrophique pour nous. J’ai rejoint la JSK pour progresser et non pas pour souffrir afin d’assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis.
Les joueurs ont failli faire grève avant le match face au MCO, cela a peut-être perturbé la sérénité du groupe…
Ce n’est pas vrai, les joueurs n’ont pas songé à faire grève. Je ne me retrouve pas dans la même situation que les joueurs de la saison dernière puisque la direction ne me doit pas beaucoup de salaires, mais aucun élément n’a menacé de faire grève. Ils ont juste dit qu’il faut une victoire face au MCO et que la direction fera son devoir après, malheureusement on a raté le match face au MCO.
Le parcours que vous avez réalisé jusqu’à maintenant est catastrophique, alors…
Bien sûr, on n’est pas dans un petit club pour dire qu’on a fait un bon parcours. On est à la JSK, l’un des plus grands clubs en Algérie. Il faut qu’on joue pour les premiers rôles et non pas pour assurer notre maintien en Ligue 1 Mobilis. A l’OM, on ne ratait jamais des matches faciles, ce qui nous avait permis de réaliser un bon parcours.
Vous avez l’habitude de contracter des blessures, comment l’expliquez-vous ?
Je me blesse à cause de l’état du terrain du stade du 1er-Novembre. Il y a des parties du terrain où on évite de dribbler à cause de l’état de la pelouse. C’est pour cela qu’il y a des joueurs qui ressentent des douleurs au dos et aux adducteurs.
Vous avez aussi l’habitude de sécher les d’entraînement…
Je n’ai séché que deux séances. La première à cause de la neige et la seconde pour emmener ma sœur chez le médecin. Mes absences étaient autorisées et c’est pour cela que je reprenais le plus normalement du monde avec le groupe. Si mes absences n’étaient pas autorisées, les dirigeants m’auraient demandé des explications.
Vous avez alterné le bon et le moins bon en cette phase aller, comment
expliquez-vous votre irrégularité ?
C’est à l’image de tout le groupe. Lorsque l’équipe marche bien, il est facile pour un joueur de briller. En ce qui me concerne, je fais toujours de mon mieux pour apporter le plus attendu de moi. J’ai rejoint la JSK pour m’épanouir et j’avoue que le parcours que nous avons réalisé en cette phase aller m’a mis hors de moi.
Le fait de ne pas avoir bénéficié de repos à l’intersaison est peut-être la cause de cette irrégularité…
Non, ça n’a rien à voir avec ça. Vous savez, à 17 ans, j’ai joué avec les seniors en Ligue 2 lorsque je portais le maillot de Merouana. J’ai travaillé quand j’étais jeune et je peux supporter n’importe quelle charge. S’il y avait des résultats, tous les joueurs gagneront en confiance.
Ne pensez-vous qu’avec un renfort de qualité, la JSK aura les capacités de revenir à la phase retour ?
On doit impérativement revenir en force à la phase retour. Au vu de notre classement actuel, on n’a pas d’autre choix que d’enregistrer de bons résultats à la reprise du championnat. A l’instar de tous les clubs, il y aura certainement des arrivés à la JSK en ce mercato hivernal.
Que pensez-vous de la réaction des supporters lors de la rencontre face au MCO ?
C’est grâce aux supporters qu’on est revenus au score. Je pense même
qu’ils étaient derrière le troisième but, car ce sont eux qui avaient exercé une pression sur l’adversaire. D’autres supporters à leur place auraient quitté le stade après le troisième but du MCO, mais eux ont continué à soutenir l’équipe jusqu’au bout.
Vous êtes convoqué en équipe nationale A’, votre ambition est d’être sélectionné en équipe première…
Oui, nous avons la chance que Madjer soit le sélectionneur national et ce sera à nous les joueurs locaux de lui prouver qu’on mérite une convocation en équipe première.
- B.
Kerbadj : «Je n’ai qu’un seul problème, celui de la JSK»
PAR ABDELLAH HADDAD
Pour le premier responsable de la LFP, le dossier de la JSK est un sérieux problème pour son instance. «Je n’ai aucun problème, on gère les deux championnats professionnels avec un grand sérieux, on n’a rien noté durant toute la phase aller, néanmoins, à la JSK, il y a un grand problème, on ne sait pas à qui on a affaire, on avait un problème pareil avec l’USMB mais les gens de Blida ont tout réglé par la suite, actuellement, le dossier de la JSK est toujours incomplet, pis encore, en appliquant le code de commerce, on ne pourra rien délivrer pour ce club, aucun dossier qui sera transmis à la LFP ne sera pas examiné pour la simple raison que les statuts n’ont pas été encore changés, au jour d’aujourd’hui c’est la signature de Hannachi qui fait foi à notre niveau.»
«Depuis le départ de Hannachi, on n’a pas changé les statuts»
Pour Mahfoud Kerbadj, l’affaire de la JSK est une affaire de statut et ce problème n’a pas été réglé depuis le départ de Hannachi : «Même avec Sadmi, ce problème a existé, rien n’a été fait depuis le départ de Hannachi, je ne suis pas là pour me mêler des affaires qui ne me concernent pas ni dans la vie des clubs, mais je dois appliquer la loi, à mon départ du CRB, j’ai cédé mes actions à mon successeur chez le notaire, on a fait les choses par la suite dans les règles de l’art, à la JSK, on a changé deux directions mais les statuts restent toujours les mêmes.»
«C’est par respect à ce grand club qu’on a délivré les licences de Chay et d’Aït-Djoudi…»
Pour justifier sa neutralité dans ce dossier, l’ancien président du CRB avoue : «C’est par respecte à ce grand club qui est la JSK qu’on n’a pas voulu bloquer les choses, on a délivré quelques licences à l’image de celles de Chay, Aït-Djoudi et les autres rien que pour ne pas bloquer ces dossiers, maintenant, les dirigeants actuels doivent régler la situation, sinon, c’est le club qui sera perdant dans l’affaire.»
«Aucun joueur ne sera qualifié avant les changements des statuts»
Kerbadj qui a aidé la JSK ces derniers temps en délivrant quelques licences d’entraîneurs et d’employés du club en fermant les yeux sur cette histoire de statuts menace de bloquer les nouvelles recrues, il explique : «Avec ce mercato hivernal, si les dirigeants de la JSK ne changent pas de statuts dans les règles de l’art, aucun joueur ne sera qualifié, aucune signature ne sera acceptée, les choses sont très claires sur ce plan.»
«Je n’avais aucun problème avec Sadmi, je n’ai rien contre Madjène mais je ne joue pas avec les lois de la République»
Pour le président de la LFP, ce n’est pas un problème d’amitié ni de copinage, c’est une affaire de lois et de règlements : «Pour que les gens, notamment les supporters de la JSK ne comprennent pas les choses autrement, je tiens à préciser un détail de taille à mes yeux, je n’avais aucun problème avec Sadmi et je n’ai rien contre Madjène, je ne cherche à bloquer personne ni à aider personne, je suis là pour appliquer le règlement, je ne joue jamais avec les lois de la République.»
«Ça n’existe pas un directoire dans une SSPA»
Pour conclure, Mahfoud Kerbadj estime : «Un directoire dans une SSPA n’existe pas, les choses sont très claires sur ce plan, les lois et les textes du professionnalisme doivent être respectés. Les responsables de la JSK sont appelés à régulariser leur dossier, sinon on sera appelés à appliquer les lois, on ne veut pas en arriver à cette situation, j’espère que cette affaire sera réglée dans les plus brefs délais pour le grand intérêt de la JSK qui reste un grand club du continent.»
- H. /A. B.
Zeghdoud (pdt du Conseil de surveillance, membre du CSA) : «Toutes les AG sont légales, c’est aux membres du directoire de régler leur situation»
Selon le président du conseil de surveillance, membre du CSA aussi, toutes les AG tenues ces derniers temps sont légales. «Je ne veux pas entrer dans les détails, le verdict final dans notre affaire contre Hannachi en est la meilleure preuve, si l’AG du 7 août n’était pas légale, la justice n’aurait jamais débouté le président sortant, et puis, les deux autres AG, que ce soit celle de l’installation de Sadmi ou celle de la nomination de Madjène se sont déroulées dans les règles de l’art en respectant les lois de la République, maintenant, concernant les changements des statuts, ce n’est pas à moi de le faire, les membres actuels du directoire doivent régler leur situation vis-à-vis des instances concernées. Concernant cette histoire du directoire qui n’existe pas dans la SSPA, on a bien vérifié les lois, les actionnaires peuvent installer un directoire pour une durée bien déterminée, je ne veux polémiquer avec personne, néanmoins, on n’a pas travaillé au pif, on maîtrise notre domaine et on demande toujours conseil aux spécialistes dans ce secteur avant de faire quoi que ce soit», nous dira Mohammed Zeghdoud qu’on a joint au téléphone hier après- midi.
- H.
Aït-Djoudi : «Nous travaillons dans la légalité, on n’a rien à craindre»
Du Maroc où il se trouve depuis samedi passé, Aït-Djoudi, l’entraîneur de la JSK mais aussi membre de ce directoire, parle de cette histoire de statuts : «Je ne veux pas entrer en polémique avec personne, néanmoins, je peux rassurer les supporters du club, nous travaillons dans la légalité, peut-être qu’il manque une ou deux pièces dans notre dossier, on va régler ça dans les prochaines heures, néanmoins, on ne peut pas nous bloquer, on a toujours respecté les lois de la République, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va les bafouer, une fois de retour au pays on reparlera avec plus de détails sur ce sujet.»
- H.
Madjène : «Le SG va transmettre le dossier de changement des statuts à la Ligue»
De son côté, Lakhdar Madjène, le président du directoire, avoue que le dossier du changement des statuts est prêt, selon lui, le secrétaire du club devait l’envoyer à la LFP la semaine passée. «Je ne sais pas pourquoi le SG a mis du retard pour envoyer ce dossier à la ligue, on a tout changé, la preuve, on a eu un nouveau registre de commerce, sur ce plan, on n’a rien à craindre, on doit juste déposer ce dossier au niveau de la LFP et le problème sera réglé définitivement, pour nous, il n’y à aucun souci à se faire sur ce plan.»
- H.
La LFP menace le recrutement de la JSK
Qu’attendent les dirigeants de la JSK pour se mettre en conformité ? C’est la question que se pose la LFP, à sa tête le président Kerbadj.
Au niveau de la LFP, le président de la JSK est toujours Mohand Chérif Hannachi. Il est le seul signataire au club, aucun autre n’a le droit de libérer ou de signer un nouveau contrat avec un joueur jusqu’à ce que la direction actuelle ne change les statuts. La procédure est pourtant très simple. Il faut aller chez le notaire avec le PC de l’AG lors de laquelle Hannachi a été destitué et communiquer, avec les documents qui le prouve les noms des nouveaux décideurs du club (DG, DTS, président du CA…), mais rien de cela n’a été fait, ce qui met Kerbadj dans une situation délicate. Ce dernier qui a accepté de délivrer des licences à Chay et Aït Djoudi jure qu’il ne le fera pas avec les nouvelles recrues du club, ni avec les libérés d’ailleurs. Dans une interview qu’il nous accordée hier, le patron de la LFP appelle la JSK à mettre à jour ses statuts, faute de quoi, elle sera interdite de recrutement. «Je ne délivrerai aucune licence à la JSK avant la mise en conformité des statuts du club», nous a-t-il dit. A la JSK, personne ne veut assumer la responsabilité, le CSA accuse le directoire, et ce dernier se dit en conformité, entre-temps, les faits sont là : Hannachi est le seul qui a le pouvoir de faire signer un joueur 5 mois après son départ.
Aussi, et c’est important de le signaler, la libération d’Abdat, comme celle des joueurs qui seront appelés à quitter le navire, ne pourrait pas se faire. Celui-ci ne pourra pas signer dans un autre club, ce qui poussera leurs courtisans à ne pas les recruter ? Ceci dit les joueurs que cible la JSK et qui sont courtisés par d’autres clubs pourraient opter pour ces derniers s’ils ont des soupçons que leur dossier sera refusé par la LFP. Pour le moment, ce n’est pas trop tard, la JSK peut s’occuper de ce dossier, comme celui d’Aït-Djoudi qui a été déposé à la LFP jeudi dernier, mais elle doit faire vite.
- H.
Le conseil de surveillance provoque une AG pour la semaine prochaine
Les membres influents du conseil de surveillance ont jugé utile de provoquer une assemblée générale pour discuter de la situation actuelle de l’équipe. Plus de deux mois après leur installation, les membres du directoire n’ont pas été invités à s’expliquer sur aucun détail, que ce soit financier ou technique mais avec les derniers résultats négatifs de l’équipe et surtout avec ce mercato hivernal, les membres du conseil de surveillance veulent se réunir afin de faire le point sur plusieurs chapitres. Le secrétaire du club a été chargé d’envoyer les convocations à tous les membres de ce conseil, cette assemblée générale devrait se dérouler la semaine prochaine. On reviendra avec plus de détails sur cette AG lors de nos prochaines livraisons.
- H.
De retour au pays samedi passé
Chérif Mellal tient toujours à son projet
Chérif Mellal qui était candidat à deux reprises à la présidence de la JSK tient toujours à son projet. Après avoir passé quelques jours en Allemagne, il était de retour samedi passé en Algérie. Chérif Mellal qui ne veut faire aucun bruit serait prêt, selon lui, à investir dans la JSK à tout moment, sa condition : le départ des membres actuels du directoire et l’achat des actions, car il veut intégrer le CA et devenir président de la JSK d’une manière légale, selon toujours lui. Comme nous l’avions déjà rapporté, Chérif Mellal s’est engagé à mettre plusieurs milliards sur la table rien que pour reprendre la JSK.
- H.
Madjène : «Qu’on nous laisse travailler dans la tranquillité, sinon on partira sur la pointe des pieds»
Le président du directoire Lakhdar Madjène est très affecté par les insultes dont il a été victime lors de la rencontre face au MCO. Il a tenu hier à préciser que ce ne sont pas les supporters qui l’ont pris à partie en compagnie du vice-président du directoire Saïd Zouaoui, mais deux personnes qui étaient manipulées. «Je suis à la JSK depuis 1964. Ceux qui m’avaient insulté n’étaient pas à cette date-là. Je n’ai pas manqué de respect à qui que ce soit. Je n’accepterai jamais qu’on m’insulte. Vous savez tous, il y a eu de la manipulation et que les supporters se sont comportés d’une manière exemplaire même lorsque l’équipe était menée au score par 3 buts à 0. Maintenant qu’on nous laisse travailler dans la tranquillité, mais s’ils veulent qu’on parte, on partira sur la pointe des pieds», confie Madjène.
«On attendra Belkalem jusqu’au début du mois de janvier»
Au moment où certaines parties laissent entendre que l’ex-international des Jaune et Vert, Essaïd Belkalem, attend une offre concrète de la part de la direction de la JS Kabylie, Madjène précise : «Belkalem a des contacts à l’étranger et c’est pour cela qu’il ne s’est pas encore prononcé sur notre proposition. On l’attendra jusqu’au début du mois de janvier. Les portes du club lui sont toujours ouvertes et s’il revient en Algérie, il optera pour la JSK, le club de sa préférence.»
Il est utile de rappeler que Belkalem a déclaré aux proches du club qu’il a des contacts en Turquie et au Portugal et que son rêve est de décrocher un contrat à l’étranger.
«Si Matmour ne retourne pas en France, il pourra opter pour la JSK»
Comme nous l’avons rapporté dans nos précédentes éditions, le recrutement de l’ex-attaquant des Verts Karim Matmour est l’une des priorités de la direction des Jaune et Vert en ce mercato hivernal. Sa présence au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou lors de la rencontre face au MCO n’est pas due à une visite de courtoisie, mais à l’intérêt que lui portent les responsables de la JSK. «Si Matmour ne retourne pas en France, il pourra opter pour la JSK. Rien n’est encore sûr pour le moment, mais sa venue reste envisageable», révèle le président du directoire.
«C’est un ami intime de mon fils»
Le déplacement de Matmour vendredi dernier au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou a surpris tous les supporters kabyles. Interrogé sur son éventuel transfert à la JSK, Matmour nous a déclaré qu’il n’y a que les Madjène qui peuvent le convaincre d’opter pour le championnat algérien. Le président du directoire auquel nous avons demandé ce qu’il pense de la déclaration faite par Matmour à notre journal déclare : «Matmour est un ami intime de mon fils. Il a beaucoup de respect pour nous.»
«Le sort d’Ekedi est entre les mains d’Aït-Djoudi»
Voulant savoir si l’attaquant camerounais Steve Ekedi sera libéré en ce mercato hivernal, Madjène entretient toujours le suspense en déclarant que c’est Aït-Djoudi qui tranchera sur le cas de ce joueur. «Vous devez poser cette question à Aït-Djoudi. Il n’y a que lui qui vous dira quel sera le sort qui sera réservé à Ekedi.»
«Le paiement des joueurs qui ont saisi la CRL est notre priorité»
Héritant d’un club endetté jusqu’au cou, Madjène, Zouaoui et Aït-Djoudi font de leur mieux pour assainir la situation financière du club. Sur les joueurs qui ont saisi la Chambre de résolution des litiges, à l’image de Boulaouidet, Mebarki, Rial, Berchiche et Medjkane, Madjène annonce : «Le paiement des joueurs qui ont saisi la
CRL est notre priorité.»
«On animera prochainement une conférence de presse»
En raison de tout ce qui se passe ces derniers jours, le président du directoire Lakhdar Madjène, le vice-président Saïd Zouaoui et Azzeddine Aït-Djoudi comptent animer une conférence de presse dans les tout prochains jours pour clarifier les choses. «On animera prochainement une conférence de presse pour s’expliquer sur le paiement des joueurs et sur le recrutement», a promis Madjène.
N. Boumali