Depuis quelque temps déjà, le départ de l’entraîneur kabyle était demandé par les supporters. Après avoir résisté pendant plusieurs jours, le président Mellal a finalement lâché son entraîneur.
Le passage de Noureddine Saâdi à la tête de la JSK n’aura été que très court. Un peu plus d’un mois après son installation en tant qu’entraîneur en chef du club, le voilà limogé par le président Chérif Mellal. En effet, c’est hier durant la journée que le coach a appris la nouvelle. Le président qui se trouve à l’étranger a appelé le coach et lui a fait savoir qu’il était démis de ses fonctions. Au départ, Saâdi n’était pas d’accord mais face aux propos du boss, il a fini par changer d’avis. Hakim Boufenara a subi le même sort puisque lui aussi a été invité à plier bagage. Deux jours après avoir encore une fois soutenu son entraîneur haut et fort. «Ne me parlez plus de l’entraîneur, ce n’est pas lui le problème», disait-il, Mellal a fini par lâcher Saâdi et a dû se résoudre à l’idée de le limoger de son poste. Il faut dire que cette issue était attendue par tout le monde du moment que depuis sa prise de fonctions, Saâdi n’a pas été épargné par les critiques notamment par rapport au jeu de l’équipe qui était tout juste moyen de l’avis des supporters mais aussi parce qu’il n’a pas réussi à gagner le moindre match en championnat. De plus, il avait des rapports très tendus avec les supporters qui ont exercé une grosse pression pour qu’il soit limogé et finalement, ils ont eu gain de cause.
Il aura essayé…
Ce qui a beaucoup pesé aussi dans la décision de la direction du club, c’est le bilan négatif de Saâdi. En effet, il a dirigé 4 matchs de l’équipe en championnat pour deux nuls à la maison respectivement face à l’USMB et au NAHD et deux défaites à Alger face au Paradou et la défaite de vendredi à Tadjenanet. Il a gagné une seule rencontre face à Dar El-Beida en coupe d’Algérie. Autant dire que le bilan n’a pas répondu aux attentes, surtout que désormais la JSK est relégable et son avenir en Ligue 1 Mobilis est fortement menacé. Autant d’arguments qui ont fini par lui coûter son poste. Par ailleurs, il faut dire que Saâdi a imposé une discipline de fer dans le groupe. Benaldjia, Hammar, Asselah et les autres peuvent en témoigner.
«Je ne résilierai pas mon contrat sans mes deux mensualités»
Le désormais ancien entraîneur des Jaune et Vert, Noureddine Saâdi, est catastrophé par la manière avec laquelle il a été remercié par la direction du club. Disposé à se retirer de son poste, il pensait que les dirigeants allaient le laisser au moins assurer la séance de la reprise avant qu’il n’annonce son départ au cours d’une conférence de presse. Saâdi a gros sur le cœur et il tient à le dire ouvertement.
Les dirigeants affirment que la séparation avec vous s’est faite à l’amiable, qu’en est-il au juste ?
La séparation ne s’est pas faite à l’amiable. Le président Mellal qui se trouve à l’étranger m’a appelé pour me dire «qu’il est désolé et que je dois partir à cause de cette série de mauvais résultats. Je lui ai répliqué que du moment qu’il est à l’étranger, il doit me laisser assurer la séance de la reprise et qu’à son retour, je dirai adieu à mes joueurs et ensuite on organisera une conférence de presse au cours de laquelle on annoncera notre fin de collaboration. Je lui ai dit de ne rien déclarer à la presse jusqu’à son retour, mais à ma grande surprise, quelques minutes après la fin de notre conversation, les journalistes ont commencé à m’appeler pour me parler de ma fin de mission.
Vous n’attendiez certainement à être démis de vos fonctions surtout que le président Mellal a déclaré à la fin de la rencontre face au DRB Tadjenanet que vous n’êtes pas responsable de cette série de mauvais résultats…
Bien sûr, il faut poser cette question à ceux qui ont usé de leur influence pour provoquer mon départ. Ce qui m’a déçu aussi est que le dirigeant Nassim Benabderrahmane ait déclaré que la séparation s’est faite à l’amiable. Je ne vois pas pourquoi il parle en mon nom, alors que je n’ai pas trouvé d’accord avec la direction.
Vous n’avez pas donc résilié votre contrat…
Non, je n’ai rien résilié pour le moment. J’attends le retour de Mellal pour se mettre autour d’une table afin de trouver un accord.
Les dirigeants ont annoncé que vous avez accepté de renoncer à vous deux mensualités…
Comme je vous l’ai déjà dit, aucun accord n’a été trouvé pour le moment. Ce n’est pas vrai, je n’ai pas renoncé aux deux mensualités de mon contrat. C’est de mon droit d’être payé jusqu’à la fin de mon contrat. Ils m’ont causé beaucoup de tort sur le plan moral, car ce n’est pas de cette façon qu’on met fin aux fonctions d’un entraîneur. On ne m’a même pas laissé faire mes adieux à mes joueurs.
Vous avez refusé de signer pour deux ans, mais vous ne résilierez certainement pas votre contrat sans toucher la totalité de votre argent…
Bien sûr, c’est mon droit le plus absolu. Si j’étais un mercenaire, j’aurais signé pour deux ans comme ils me l’ont proposé. Qu’ils s’estiment heureux que je n’aie pas signé pour 2 ans.
Depuis plusieurs jours, certains n’ont pas cessé de réclamer votre départ, comment expliquez-vous cela ?
Moi, on ne m’impose pas des joueurs. Je n’ai laissé personne s’immiscer dans le volet technique, mais cela n’a pas plu à ceux qui ont l’habitude d’imposer X ou Y. Depuis que j’ai pris l’équipe, la discipline, la solidarité et la sérénité sont revenues dans le groupe.
Est-il vrai qu’ils vous ont dit qu’ils ont décidé de mettre fin à vos fonctions à cause de la montée au créneau des supporters ?
Vous savez, je n’ai jamais fui mes responsabilités. Je crois qu’il y a eu trop de manipulations et je leur ai dit que je suis prêt à faire face aux supporters, car je sais qu’il n’y que ceux qui sont manipulés qui insistent sur mon départ.
Les dirigeants vous reprochent aussi de ne pas avoir convoqué Hammar et d’avoir fait jouer Tizi- Bouali qui n’a pas joué depuis bien longtemps…
Il n’y a que ceux qui ne comprennent rien au football qui disent ça. Je ne pouvais pas convoquer un joueur qui a quitté le terrain sans demander l’autorisation. C’est par respect à la JSK que je ne l’ai pas convoqué.
Est-il vrai que si la direction ne vous a pas limogé, vous comptiez faire jouer Belkalem comme avant-centre ?
C’est une solution à laquelle j’ai pensé en pointe. Belkalem a un bon jeu de tête et il pourrait être la solution. Après la défaite, j’ai réfléchi aux solutions, malheureusement la direction a décidé de mettre fin à mes fonctions.
Saïb a déclaré que l’entraîneur n’est pas responsable de cette situation, c’est un réconfort pour vous, n’est-ce pas ?
Oui, c’est réconfortant.
- Z.
Négociations serrées avec Slimani
Jusqu’à minuit, les responsables de la JS Kabylie poursuivaient leurs négociations avec l’entraîneur Sid- Ahmed Slimani, l’actuel coach de l’O Médéa. Ils ont négocié avec lui à Alger, plus précisément à l’hôtel Soltane. Les négociations ont débuté dans la soirée, mais malgré la disposition des responsables kabyles à satisfaire toutes ses conditions, les négociations avec lui ont été serrées. Pourtant, ils ont pris attache avec lui dans l’après-midi, c’est-à-dire, juste après la décision prise par le président Chérif Mellal de mettre fin aux fonctions de l’entraîneur Noureddine Saâdi. Vu qu’il se trouve toujours à l’étranger, Mellal a donné des consignes à ses proches collaborateurs d’entamer les pourparlers avec Slimani dans la soirée d’hier pour que l’équipe ne se retrouve pas sans entraîneur face à l’USMBA. Le coach de l’O Médéa qui aurait un désaccord avec son président était la priorité des responsables kabyles qui l’ont contacté dans l’après-midi avant de lui fixer rendez-vous à l’hôtel Soltane. Ils estiment qu’il est le mieux placé pour sauver l’équipe de la relégation vu qu’il
connaît bien le championnat algérien et qu’il a l’habitude de pendre en main les équipes qui luttent pour leur maintien.
Saison dernière
L’ancien président Hannachi le voulait la saison dernière, mais les contacts avec lui n’ont pas abouti. Son nom a été évoqué dans l’entourage du club, mais les négociations avec lui n’ont jamais été rendues publiques et cela malgré l’entrevue qui a eu lieu entre Hannachi et Slimani. Son profil fait l’unanimité au sein de la direction et c’est la raison pour laquelle il a été le premier à être contacté après l’annonce du limogeage de Saâdi.
Neghiz en 2e position et Bouali en 3e
Avant de fixer rendez-vous à Slimani à l’hôtel Soltane, les dirigeants ont établi une liste d’entraîneurs à contacter dans le cas où les contacts avec le coach de l’O Médéa n’aboutiraient pas. Plusieurs noms ont été évoqués, mais d’après une source autorisée, le deuxième qui est sur la liste de la direction est l’ex-entraîneur du NAHD Neghiz qui a été remercié par le club saoudien. Les responsables de la JSK
ont été séduits par le travail qu’il a effectué avec le NAHD et ils nous ont confié que si jamais les négociations entreprises avec Slimani dans la soirée d’hier capotent, ils se tourneront vers Neghiz. Ce dernier n’est pas l’unique solution de rechange pour la direction kabyle qui songe aussi à faire appel à l’ancien entraîneur de la JS
Saoura, Fouad Bouali, lequel a été contacté à plusieurs reprises par le passé par l’ancien président Mohand- Chérif Hannachi, mais sa venue ne s’est jamais concrétisée.
- B.
Benaldjia : «J’ai eu des palpitations dues au stress»
Sorti à la surprise générale en seconde période, l’ailier de la JSK se tenait le cœur. Dans cet entretien, il explique ce qui s’est passé et parle aussi de la rencontre à venir face à l’USMBA. Il souhaite bonne chance au désormais ex- entraîneur du club et ne pense qu’à une chose, sauver l’équipe en invitant tout le monde à mettre la main à la pâte pour y parvenir.
On vous a vu vous tenir le cœur à votre sortie vendredi. Qu’en est-il au juste ?
Pour ne rien vous cacher, j’ai senti que mon cœur battait beaucoup trop rapidement et c’est la raison pour laquelle j’ai dû céder ma place. Une fois sorti, j’ai vu le médecin de l’équipe qui m’a rassuré et m’a dit que j’avais eu des palpitations dues au stress de la rencontre. Dieu merci, ce n’est rien de grave et je vais reprendre les entraînements le plus normalement du monde.
Vous étiez stressé au point d’en avoir des palpitations ?
Eh bien oui. La situation dans laquelle se trouve l’équipe est vraiment difficile et je dois dire que la défaite de vendredi face au DRBT n’arrange pas nos affaires puisqu’on plonge un peu plus au classement général du championnat. On était déjà sous pression et j’ai fini par trop stresser par rapport à cette rencontre. Le plus important maintenant, c’est de relever la pente et rapidement car on est vraiment dans le dur et on ne doit pas se laisser faire.
En parlant du match. Il y a tout de même beaucoup de regrets, non ?
Bien sûr qu’il y a des regrets surtout quand on revoit le déroulement de la paerie. On a bien joué en première mi-temps, on a fait face et on a eu des occasions. Cependant, les choses ont changé en seconde période pour nous et finalement, on a fini par s’incliner au cours de cette rencontre.
L’arbitrage a encore été au cœur des discussions. Qu’en dites-vous ?
Tout le monde a vu ce qui s’est passé. C’est vraiment navrant d’en arriver là, mais il faut maintenant passer à autre chose. Notre mission, c’est de sauver l’équipe et je peux vous dire qu’on le fera quoi qu’il arrive.
Conséquence, Saâdi vient de quitter le staff technique. Un commentaire…
Ah Bon ! Je ne le savais pas, mais je ne pense pas que c’était lui le problème. Tout ce que je peux dire, c’est que je le remercie pour le travail qu’il a effectué depuis son arrivée et je lui souhaite bon courage pour la suite.
La JSK est relégable et ça devient de plus en plus compliqué. Les joueurs sont-ils conscients du danger ?
Bien entendu. On est tous au courant que la situation est très délicate et qu’il faudra absolument se sortir d’affaire. D’ailleurs, on ne va ménager aucun effort pour redresser la barre surtout que l’écart n’est pas aussi important. On doit faire en sorte de prendre le plus de points possibles lors des dernières rencontres.
Ça commence donc dès le match devant Sidi Bel-Abbès. Comment se présente ce match ?
Sincèrement, il sera très compliqué pour nous face à une équipe qui joue bien en déplacement. Cependant, on n’a plus le choix. Si on veut redresser la pente, on doit commencer par réapprendre à gagner chez nous. C’est le seul moyen pour retrouver des couleurs et espérer relancer la machine pour bien terminer la saison.
Jamais les supporters n’ont été aussi inquiets que cette saison…
Je les comprends parfaitement mais maintenant, l’heure est à la mobilisation pas à autre chose. Je lance un appel à tout le monde. On doit mettre la main dans la main pour avancer et essayer de sortir l’équipe de cette situation. Nous, les joueurs, on donnera tout sur le terrain pour sauver l’équipe mais avec l’aide de tout le monde, ce sera encore meilleur.
- Z.
Doudane officialisera son retour aujourd’hui
Karim Doudane, l’ex-manager général des Jaune et Vert est de retour. Deux mois après son départ, les dirigeants ont décidé de le rappeler pour leur donne un coup de main afin que l’équipe assure son maintien en Ligue 1 Mobilis. Il a été d’ailleurs contacté hier par le directeur général de la SSPA-JSK, Nassim Benabderhmane, mais Doudane devra attendre le retour au pays du président Chérif Mellal pour officialiser son retour. Ce dernier, qui est parti aux Emirats Arabes Unis le lendemain de la défaite concédée devant le DRB Tadjenanet, est attendu aujourd’hui à Tizi-Ouzou. Il a appelé hier Saâdi, à partir des Emirats Arabes Unis, pour lui annoncer son limogeage, avant de charger son directeur général d’entamer les négociations avec l’entraîneur Slimani.
A son arrivée, Mellal avait déclaré qu’il veut du sang neuf, ce qui n’avait pas plu à Doudane qui a claqué la porte sans faire de bruit. Mais comme l’ancien entraîneur de la JSK, Moussa Saïb, n’a pas cessé de déclarer depuis quelques jours que c’était une erreur d’avoir laissé partir Doudane qui connait bien le groupe, Mellal a été contraint de le récupérer. Ne sachant plus quoi faire après la défaite face au DRBT, Mellal navigue au gré des vagues.
- Boumali
Rachid Dali et d’autres anciens joueurs honorés
L’association Kabylie Sports et Culture a organisé hier une grandiose cérémonie en présence de plusieurs représentants, dont le chef de Sûreté, les représentants de la DGSN et des représentants de la famille révolutionnaires et d’anciens, à l’image d’Iboud, Tlemçani, Doudane, Karouf et d’autres. L’association, que préside notre collègue Abdallah Haddad, a honoré Rachid Dali qui malgré le fait qu’il est souffrant, a fait le déplacement en compagnie de Yacine Amaouche. Rachid Douadi, Salah Larbès, Saïd Koupa, ont été aussi honorés. Par ailleurs, un chèque a été remis à Fodhili, l’ex-joueur du MCA.
Ekedi réintègre le groupe
Moins de deux semaines après avoir déclaré qu’il ne pardonnera jamais à Ekedi, le président Chérif Mellal est revenu sur sa décision en l’autorisant à reprendre avec le groupe. En son absence, c’est le directeur général de la SSPA/JSK, Nassim Benabderrahmane, qui a eu une discussion avec le joueur dans la journée d’hier avant de l’inviter à prendre part à la séance de la reprise. Relégué chez les espoirs, le Camerounais des Jaune et Vert a été soulagé par ce dénouement heureux surtout après tout ce qu’il a enduré depuis plusieurs jours. Il affirme qu’il veut aider son équipe et qu’il fera de son mieux pour apporter le plus attendu de lui.
- Boumali
Gaci et Gaouaoui assurent l’intérim
Après le limogeage de l’entraîneur Noureddine Saâdi et de son adjoint Hakim Boufenara, les dirigeants ont demandé au préparateur physique Salim Gaci et à l’entraîneur des gardiens Lounès Gaouaoui d’assurer l’intérim jusqu’au recrutent d’un entraîneur. La séance de la reprise qui a eu lieu hier soir a été assurée par Gaci et Gaouaoui. A signaler que l’attaquant Hammar n’a pas pris part à la séance d’hier.
Un groupe de supporters s’est réuni avec les joueurs
Quelques supporters se sont déplacés hier au stade du 1er-Novembre afin de demander des explications aux joueurs sur la dernière défaite concédée devant le DRB Tadjenanet. Ils se sont comportés avec eux d’une manière exemplaire en leur disant qu’ils seront toujours là pour les aider à sauver l’équipe de la relégation. Ils leur ont demandé avant de quitter les lieux de tout faire pour renouer avec la victoire
ce vendredi face à l’USMBA.
Hammar : «Le problème n’était pas dans l’entraîneur»
- «Les joueurs ont aussi une part de responsabilité»
- «J’aurais dû demander l’autorisation à mon coach»
- «Il n’y a rien eu entre Belkalem et moi»
Entretien réalisé par
- BOUMALI
Non convoqué pour le dernier match, Ziri Hammar ne garde pas rancune envers son désormais ancien entraîneur. Au contraire, il affirme que Saâdi est un grand entraîneur et que les joueurs ont aussi une part de responsabilité. En tant que professionnel, il confie que les joueurs doivent arrêter de trop parler dans la presse et de prouver sur le terrain.
Vous n’étiez pas convoqué pour le match face au DRB Tadjenanet, vous étiez certainement surpris par votre non-convocation ?
Oui, j’étais surpris par ma non-convocation, mais je respecte la décision de mon entraîneur.
L’entraîneur a expliqué votre non-convocation par le fait que vous aviez quitté le terrain sans lui demander l’autorisation…
Vous savez, j’avais ressenti des douleurs aux adducteurs et comme je voulais à tout prix participer au match face au DRB Tadjenanet, je me suis précipité vers l’infirmerie afin de voir le médecin pour être fixé sur ma blessure. Je ne m’attendais à ce qu’on prenne mal ça.
Vous auriez dû demander l’autorisation avant de quitter le terrain, n’est-ce pas ?
Oui, j’aurais dû demander l’autorisation à mon entraîneur avant de quitter le terrain. Si je savais que cette affaire allait prendre une telle ampleur, je me serais comporté d’une autre manière.
Vous avez eu un accrochage avec Belkalem…
Il n’y a rien eu de grave entre moi et Belkalem. Je n’ai pas de problème avec Belkalem ou un autre joueur. Comme je vous l’ai déjà, cette affaire a pris une grande ampleur. Que ce soit à l’USMA ou à la JSK, je n’ai jamais eu de problèmes avec aucun de mes partenaires.
Comment avez-vous accueilli la décision du limogeage de l’entraîneur ?
Je ne sais pas s’il a été limogé ou il est parti de son propre gré. J’ai beaucoup de respect pour lui, car c’est un grand entraîneur. Je lui souhaite bonne continuation dans sa carrière.
Il n’a pas démissionné de son poste, mais il a été démis de ses fonctions…
Dommage, c’est un grand entraîneur. Le problème n’est pas dans l’entraîneur, car ce n’est pas lui qui joue sur le terrain. Nous, les joueurs, nous avons aussi une part de responsabilité dans les résultats enregistrés par l’équipe.
Ne pensez-vous pas qu’avec la défaite concédée devant le DRBT, vous êtes dans l’obligation de gagner face à l’USMBA pour ne pas compromettre vos chances de maintien ?
Vous savez, les matches se jouent sur le terrain et non pas dans les journaux. Il ne faut pas qu’on parle trop dans la presse en déclarant qu’on va gagner et qu’on va faire ceci et cela. Il faut qu’on fasse nos preuves sur le terrain afin de s’extirper de la zone rouge.
Les supporters seront nombreux ce week-end au stade pour vous soutenir, ça sera une source de motivation pour vous…
On ne pourra rien faire sans nos supporters. C’est avec leur apport qu’on parviendra à sauver l’équipe de la relégation. Le match de ce week-end est décisif pour la suite du parcours et on ne doit en aucun cas le rater.
- B.