Youcef Bouzidi est le nouvel entraîneur de la JSK, il succédera par la même occasion à Noureddine Saâdi. Les responsables de la formation du Djurdjura qui négociaient avec Sid-Ahmed Slimani depuis dimanche soir songeaient à Bouzidi, ils l’ont placé d’ailleurs en seconde position.
Après l’échec des négociations avec l’entraîneur de l’OM, Benabderrahmane a pris attache avec Bouzidi. Ce dernier, qui se trouvait hier matin en France, est rentré en fin de journée au pays, de l’aéroport à l’hôtel Soltane où le DG de la SSPA/JSK l’attendait, Bouzidi n’a pas perdu de temps pour dite oui aux Kabyles. D’ailleurs, les négociations n’ont duré que vingt minutes entre les deux parties. L’ancien entraîneur du NAHD n’a pas exigé un gros salaire ni de primes spéciales, il s’est engagé par contre à sauver le club de la relégation. Concernant le match de ce vendredi, Bouzidi suivra la partie à partir de la tribune officielle avant de commencer son travail d’une manière officielle dimanche prochain.
Karouf pour l’épauler…
Bouzidi sera appelé à travailler avec Mourad Karouf. Ce dernier qui entraîne l’équipe de Tébessa a donné son accord hier à 22h aux responsables des Jaune et Vert. Karouf devrait résilier son contrat qui le lie à la formation de la ville de Tébessa ce matin avant de rentrer à Tizi Ouzou pour entamer son travail.
… Et peut-être Raho
En plus de Karouf, Raho devrait lui aussi renforcer le staff technique des Jaune et Vert. C’est Chérif Mellal en personne qui insiste sur la venue de l’enfant d’El-Bahia. Ce dernier pourrait arriver à Tizi Ouzou d’un moment à l’autre.
«La JSK se maintiendra, j’en suis sûr et certain»
Youcef Bouzidi a accepté volontiers de nous parler du défi qui l’attend avec les Jaune et Vert. Il affirme avec conviction qu’il est capable de sauver l’équipe de la relégation, en ajoutant que la JSK dispose d’un bon groupe et que le talon d’Achille réside dans l’absence d’un attaquant de pointe.
Avez-vous signé votre contrat ?
Non, mais j’ai donné mon accord de principe. Je dois voir le président pour discuter de quelques détails et surtout des conditions de travail. Aussi, je dois régler certains soucis personnels…
Vous parlez de votre contrat avec la JSMS ?
Oui, entre autres. Je dois résilier mon contrat pour pouvoir signer celui de la JSK.
Comment se sont déroulées les négociations ?
C’était facile. Je n’ai pas parlé argent et je ne pense pas qu’il y aura un souci de ce côté-là. La priorité est de sauver le club. L’argent, ce n’est pas important, que vaut ce volet devant la menace qui guette ce grand club ?
En toute sincérité, la position de premier relégable où se trouve l’équipe à l’issue de la 20e journée ne vous inquiète pas ?
Certes, la situation de la JSK est critique, mais elle n’est pas aussi alarmante que certains le pensent. J’ai sauvé le NAHD de la relégation à deux reprises malgré qu’il fût dans une position plus critique que celle de la JSK. Je me rappelle qu’en 2005, le NAHD était l’avant-dernier à 7 journées de la fin du championnat, mais j’avais réussi à assurer le maintien. En 2015, on était à la 16e place à 8 journées du baisser du rideau et un président à l’époque avait déclaré que le NAHD est déjà en Ligue 2 Mobilis, mais j’avais réussi encore une fois à sauver l’équipe de la relégation.
Vous êtes donc certain d’éviter le purgatoire à la JSK ?
Bien sûr, si je n’avais pas la certitude de maintenir l’équipe en Ligue 1, je n’aurais même accepté de m’assoir autour de la table des négociations avec les responsables kabyles. Il reste encore 10 matches à jouer et tout peut arriver.
Aucun doute, aucune crainte…
Absolument, si j’avais douté un seul instant des chances de l’équipe à se maintenir en Ligue 1, je n’aurais pas accepté de venir. Comme je vous l’ai déjà dit, il reste 30 points en jeu et au vu de la situation dans laquelle se trouve l’équipe, le NAHD était dans une situation pire que celle-ci, mais j’avais réussi quand même à le sauver deux fois de la relégation.
On dit que Bouzidi est un homme des situations les plus délicates…
Oui, j’ai réussi 9 accessions en première division avec des clubs différents et cela n’est pas donné à n’importe quel entraîneur. Avec le MOB, j’avais réussi deux accessions. Lorsque je suis retourné au MOB 10 ans après ma première accession, tout le monde disait que Bouzidi ne réussira jamais à faire accéder de nouveau l’équipe, mais j’ai prouvé le contraire. Même avec le NAHD, lorsque j’ai signé mon contrat dans lequel je me suis fixé d’atteindre la finale de la coupe d’Algérie et de finir la saison à la 5e place, on disait que ce n’est pas normal qu’on fasse de la coupe l’objectif, mais je leur ai rétorqué que je suis capable de mener l’équipe jusqu’à la finale.
Certains supporters de la JSK sont déjà montés au créneau pour dire que Bouzidi n’est pas l’entraîneur qui convient pour leur équipe, qu’avez-vous à leur dire ?
On ne peut pas plaire à tout le monde. Il y a toujours des pour et des contre. Ce qui me plait à la JSK, c’est que tout le monde est mobilisé pour tenter de la sauver de la relégation. Même les anciens joueurs s’impliquent pour aider leur équipe à assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis. Il faut que les supporters soient derrière leur équipe pour qu’elle puisse s’extirper de la zone rouge. En ce qui me concerne, j’ai dit aux dirigeants que même s’ils ne me prennent pas, je les aiderai du mieux que je peux car j’aime ce club.
Vous avez besoin donc du soutien de tout le monde pour relever le défi…
Bien sûr, moi, je ne fais pas du volet financier ma principale condition, mais ce qui compte pour moi est de savoir dans quelles conditions je vais travailler. Je veux savoir si tous les dirigeants et les joueurs veulent de moi, car cela compte beaucoup.
Vous allez retrouver Benaldjia, vous avez quitté le NAHD après un différend avec lui…
J’entretiens de très bons rapports avec Benaldjia. Le premier à l’avoir félicité après la naissance de sa fille, c’était moi. Je m’entends bien avec lui. C’est une réponse à ceux que disent que j’avais un problème avec lui. J’ajoute aussi que j’ai entraîné Boukhenchouche et Asselah, ainsi que Saâdou.
Que pensez-vous de l’effectif de la JSK ?
La JSK dispose d’un bon groupe, capable d’assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis. Le talon d’Achille réside dans l’absence d’un attaquant de pointe. Je verrai s’il y a des jeunes qui peuvent jouer en pointe, sinon, je verrai s’il y aura un élément capable d’évoluer à ce poste.
Allez-vous donner sa chance à Ekedi ?
On verra bien. On fera tout pour régler ce problème d’avant-centre.
Raho et Karouf pourraient être vos adjoints, un mot sur ça ?
Il n’y a aucun problème de ce côté-là. Je travaillerai avec n’importe qui. Les dirigeants m’ont effectivement parlé de ses deux ex-joueurs. Je leur ai dit que moi, je suis un homme de terrain, je connais mon travail et bosser avec Raho ou Karouf qui sont d’anciens grands joueurs de la JSK, aujourd’hui entraîneurs ne me dérange absolument pas.
Serez-vous sur le banc face à l’USMBA ?
Non, mais je vais assister à cette rencontre. Il y a quelqu’un en place qui prépare ce match, je ne veux surtout pas le déranger ou perturber l’équipe.
- B.
Karouf : «Je ne pouvais pas tourner le dos à la JSK»
«Les dirigeants de la JSK ont pris attache avec moi hier en fin de journée, on a parlé au téléphone, je peux même vous dire que j’ai trouvé un accord de principe avec les responsables du club. C’est vrai, je suis en poste à Tébessa mais je ne pouvais pas tourner le dos à la JSK, j’espère que les dirigeants de l’équipe de Tébessa seront compréhensifs avec moi, je ne peux pas voir la JSK mourir à petit feu.»
Zekri, de justesse, la JSK évite le ridicule
L’annonce faite par la direction de son intention de recruter Noureddine Zekri a surpris l’opinion sportive et particulièrement les supporters de la JSK. Cet ex-entraîneur de l’ES Sétif et du MCA, qui s’était distingué par ses déclarations aussi saugrenues les unes que les autres, a été contacté officiellement par la direction de la JS Kabylie, laquelle a décidé finalement de renoncer à l’idée de le recruter sur le conseil de certains proches du club. Les supporters étaient choqués d’apprendre que leur direction s’était rabattue sur Zekri après l’échec des négociations avec Slimani. Ils ont eu du mal à croire que le président Mellal ait limogé Noureddine Saâdi pour vouloir le remplacer par celui qui avait déclaré lorsqu’il était entraîneur du Mouloudia d’Alger que même le FC Barcelone ne le battrait pas à Bologhine. Il a été «chassé» de tous les clubs où il a travaillé, mais la direction kabyle, pour des raisons qu’on ignore, lui a proposé de succéder à Saâdi. Incroyable !
Heureusement pour les supporters kabyles, il a exigé un salaire de 20.000 euros, sans parler des salaires de ses assistants, c’est ce qui a poussé le président de la JSK à abandonner sa piste, sinon Zekri serait le nouvel entraîneur du club le plus titré d’Algérie.
Panique, ignorance ou bricolage ?
Les négociations avec Zekri n’augurent rien de bon pour la JSK. Les dirigeants ont, certes, abandonné sa piste, mais le fait qu’ils l’aient contacté prouve l’absence de toute stratégie. Soit les dirigeants ont pris attache avec lui dans un moment de panique après le refus de Slimani, soit ils continuent dans le bricolage de l’ancien président Mohand Chérif Hannachi. Dans les deux cas de figure, les supporters sont sceptiques pour l’avenir de leur équipe. Zekri, qui ne dispose d’aucune qualité lui permettant même de présenter sa candidature pour entraîner un grand
club comme la JSK, a profité de l’anarchie qui règne dans le club pour tenter d’imposer des conditions extravagantes.
«Les dirigeants de la JSK m’ont contacté, mais je leur ai dit que je dois rester deux jours par semaine en Italie pour poursuivre mon stage. Ils m’ont assuré que de ce côté-là, il n’y a pas de problème. J’ai ajouté que je dois ramener mon staff», a affirmé Zekri, qui a exigé un salaire de pas moins de 20.000 euros par mois.
- Boumali
La direction explique
«Il n’est pas l’entraîneur qui nous convient»
Quelques heures seulement après avoir négocié avec Zekri, les dirigeants ont décidé d’écarter sa piste en arguant que le concerné ne répond pas au profil qu’ils recherchent. «Ce n’est pas l’entraîneur qui convient pour la JSK», a expliqué un dirigeant que nous avons eu hier au téléphone.
- Boumali
Bouali décline l’offre
Contacté officiellement par les responsables kabyles lundi dernier, Fouad Bouali a décliné poliment l’offre. Il était le deuxième sur leur liste après Slimani, mais il a refusé catégoriquement de négocier avec eux, en leur expliquant qu’il ne peut accepter leur offre en raison de ses engagements. Le plan était de l’associer à Karouf. C’est pour cela qu’après l’échec des négociations avec Slimani, les dirigeants de la JSK ont pris attache avec Zekri, avant d’abandonner sa piste quelques heures plus tard pour se rabattre sur Bouzidi et Raho. Cela fait plusieurs saisons que le nom de Bouali est annoncé à la JSK, mais les contacts avec lui n’ont jamais abouti. Les dirigeants pensaient que cette fois, il allait dire oui pour aider l’équipe à assurer son maintien en Ligue 1 Mobilis, malheureusement sa réponse a été négative.
Excuses
Tout en remerciant les responsables de la JSK d’avoir pensé à lui pour remplacer Saâdi, qui a été démis de ses fonctions le lendemain de la défaite concédée devant le DRB Tadjenanet, Bouali leur a annoncé qu’il a des engagements à l’étranger et qu’il ne peut pas se libérer. «Je ne peux accepter votre offre à cause de mes engagements. Je suis vraiment désolé et j’espère que la JSK parviendra à assurer son maintien en Ligue 1», leur a-t-il déclaré.
- Boumali
Tizi-Bouali : «Le départ de Saâdi est l’affaire de la direction»
- «J’ai besoin d’enchaîner des matches pour être plus performant»
- «Je suis polyvalent et je jouerai là où l’entraîneur aura besoin de moi»
- «Il nous faut les 3 points à tout prix face à l’USMBA»
- «L’apport de notre public nous permettra de se surpasser»
- «La JSK est en danger et on doit la sauver»
Aligné au milieu lors de la rencontre précédente face au DRB Tadjenanet, Tizi-Bouali avoue qu’il a besoin d’enchaîner des matches pour s’épanouir davantage. Il affirme que tout ce qui compte pour lui est de jouer avant d’ajouter que la JSK est en danger et que tout le groupe est déterminé à la sauver de la relégation.
La dernière défaite concédée devant le DRB Tadjenanet est difficile à digérer, n’est-ce pas ?
Tout le monde a vu dans quelles conditions on a perdu. Si l’arbitrage avait été correct, on aurait pu revenir avec les trois points de la partie. Le match s’est déroulé dans une ambiance électrique, mais on était déterminés à s’imposer pour s’extirper de la zone rouge. Malheureusement, l’arbitre en a décidé autrement. Non seulement il nous a privés d’un but valable, mais il a accordé un but entaché d’une faute à notre adversaire.
Vous avez joué au milieu, mais on dit que votre poste de prédilection est dans l’axe, qu’en est-il au juste ?
Je suis polyvalent et je jouerai là où l’entraîneur aura besoin de moi. Autrement dit, je peux jouer dans l’axe, au poste droit et au milieu. J’ai juste besoin d’enchaîner des matches afin que mon rendement soit meilleur à l’avenir.
Justement, on dit que vous avez d’énormes qualités, mais vous n’avez pas eu pratiquement votre chance depuis l’entame de la saison…
Tout ce que je souhaite est de jouer régulièrement pour que je puisse m’épanouir. Je suis un joueur ambitieux et je ne rechignerai pas sur l’effort afin de m’imposer.
L’entraîneur Saâdi a été relevé de ses fonctions le lendemain de la défaite concédée devant le DRBT, que pensez-vous de ce limogeage ?
C’est une affaire qui concerne la direction et je ne peux pas m’immiscer. Nous les joueurs, notre travail se limite sur le terrain et on doit se contenter seulement de faire notre travail sur le terrain. Tout ce que je peux vous dire est que je souhaite bonne continuation à Saâdi.
La JSK est le premier relégable à l’issue de la 20e journée, ne pensez-vous pas que le faux pas est interdit ce week-end ?
Bien sûr, l’erreur est interdite surtout qu’on jouera à domicile. Pour qu’on puisse remonter la pente, il faudra non seulement qu’on gagne tous nos matches à domicile, mais on doit aussi récolter quelques points à l’extérieur. L’USMBA est un adversaire difficile à manier, mais on n’a pas le choix, il faut tout simplement gagner pour quitter cette position de relégable. Malgré tout ce qui s’est passé après la défaite concédée devant le DRBT, on se prépare avec la ferme détermination de se ressaisir face à l’USMBA. L’équipe est en danger et on doit la sauver.
Les supporters comptent envahir le stade ce vendredi afin de vous aider à mettre fin à cette malédiction qui vous poursuit en championnat depuis le 17 octobre dernier…
Le soutien de nos fans nous stimulera pour se surpasser. Cette série de mauvais résultats en championnat a trop duré et il est temps qu’on y mette fin. On joue notre survie en Ligue 1 Mobilis et on doit réagir avant qu’il ne soit trop tard. Notre mission ne sera pas facile face à l’USMBA, mais il nous faut les trois points à tout prix.
- Boumali
22h50, Doudane dit oui
Après avoir rencontré le DG de la société hier matin à Tizi Ouzou, Doudane est rentré chez lui sans trouver un accord de principe mais hier soir, vers 23h, Benabderrahmane a pris attache avec l’ancien joueur de la JSK et du MCA une nouvelle fois. Cette fois-ci, Doudane a dit oui à son interlocuteur, il reprendra son poste de manager aujourd’hui.
- H.
Autorisé à reprendre les entraînements
Mellal va-t-il pardonner à Ekedi ?
L’attaquant camerounais de la JSK a retrouvé le groupe et se prépare convenablement pour la rencontre face à l’USMBA. De retour dans le groupe, on se demande si pour autant le président Mellal va passer l’éponge sur ce qui s’est passé avec son joueur.
«Je ne pardonnerai jamais à Ekedi.» Tels ont été les propos du président kabyle lors de son dernier passage sur la chaîne Berbère TV. Le chairman de la JSK a été clair et il avait surenchéri : «On demandera à la FAF de saisir la FIFA pour ça.» Par rapport à la falsification dont a été accusé le joueur. Deux semaines plus tard, Steve Ekedi est autorisé à reprendre les entraînements et son problème semble faire partie du passé. Cependant, la question qui se pose actuellement est la suivante : est-ce que Mellal va pardonner au Camerounais pour autant ? Si on se fie à la décision de la direction, on sera tenté de répondre par l’affirmative mais il se trouve que cette affaire n’a pas encore livré tous ses secrets. De plus, Mellal avait piqué une grosse colère se sentant trahi par le joueur qui a même été accusé d’avoir falsifié le document de la Fécafoot sommant la JSK de payer le joueur. On attend de voir quelle sera la réaction de Mellal à son retour et s’il aura une discussion avec le joueur. En attendant une prise de position du boss, le joueur est déjà à pied d’œuvre et se prépare pour la rencontre décisive devant Sidi Bel- Abbès.
Manque de compétition
Depuis l’éclosion de cette nouvelle affaire, le joueur avait été reversé dans l’équipe réserve et sans sourciller, il s’était exécuté et s’entraînait deux fois par jour en espérant retrouver grâce auprès de ses dirigeants. Maintenant que c’est le cas et qu’il est de nouveau dans les plans, on attend de voir si le joueur va pouvoir répondre aux attentes. Mis à l’écart par Aït-Djoudi et puis Saâdi, le joueur manque cruellement de compétition et on attend de voir dans quel état de forme il sera pour ensuite décider combien de temps il peut jouer.
L’avant-centre qui manque à la JSK ?
Depuis plusieurs semaines maintenant, la JSK joue sans véritable avant-centre et cela lui coûte assez cher puisqu’il n’y a pas de joueur pour occuper la pointe de l’attaque. A cela il faudra ajouter le fait que Djabout n’y arrive pas et ne donne pas satisfaction. Ekedi pourra-t-il alors être l’attaquant qui manque tellement aux Canaris pour la fin de saison d’enfer qui les attend ? Le joueur pour sa part en est convaincu. Il sait qu’il peut aider son équipe mais d’abord, il faudra avant tout qu’il le montre durant les prochaines séances d’entraînement. Dernièrement dans ces mêmes colonnes, il confiait : «Tout ce que je souhaite maintenant, c’est retrouver mes camarades et les aider sur le terrain. Le plus important, ce n’est pas moi, c’est sortir l’équipe de cette situation. Qu’on ne m’empêche pas d’apporter mon aide à l’équipe. Je sais que je peux aider mes camarades sur le terrain.» Maintenant, il semble bien que la balle soit dans le camp du joueur pour prouver qu’il peut réellement aider l’équipe.
- Z.
Contacté par Madjer pour meubler le vide laissé par Bouras
Gaouaoui partira après le match de vendredi
Lounès Gaouaoui devrait quitter le staff technique de la JSK dans les prochaines heures. L’enfant de Draâ Ben Khedda a été contacté par l’entraîneur en chef de l’équipe nationale, Rabah Madjer. Ce dernier, et après la démission de Bouras de son poste d’entraîneur des gardiens de but de l’équipe nationale, a jeté son dévolu sur l’entraîneur des gardiens de la JSK, Lounès Gaouaoui, en l’occurrence. Ce dernier devrait discuter avec les responsables de la formation de la ville des Genêts dans les prochaines heures pour résilier à l’amiable son contrat avant de rejoindre le staff technique des Verts, un staff composé de Madjer, Menad et Ighil. Sauf surprise de dernière minute, Gaouaoui dirigera avec Gaci le match de la JSK contre l’USMBA de ce vendredi avant de quitter le navire jaune et vert pour une nouvelle aventure.
On songe à Hamened pour le remplacer
Les responsables de la formation du Djurdjura vont contacter dans les prochaines heures Aomar Hamened pour renforcer le staff technique de l’équipe A. Ils n’attendent que le départ officiel de Gaouaoui vers l’équipe nationale pour contacter l’enfant de Mekla. Toutefois, ce dernier qui est en train de réaliser un excellent travail au PAC, pourrait trouver des difficultés pour quitter cette formation algéroise.
A.H.
Le PAC réclame les 200 millions du transfert de Benyoucef
Comme tout le monde le sait, le transfert de Benyoucef du PAC à la JSK lors du précédent du mercato s’est fait à titre de prêt. La formation algéroise a cédé son joueur à la JSK pour un prêt de 18 mois contre la somme de deux millions de dinars, une somme, jugée symbolique par les dirigeants du Paradou AC. Néanmoins, au jour d’aujourd’hui, les responsables du club de la commune d’Hydra n’ont pas encaissé cette somme. Après plusieurs jours d’attente, les Algérois montent au créneau pour réclamer leur argent.
Saâdaoui menace de déposer le chèque de garantie
La manager du PAC qui était derrière le transfert de Benyoucef à la JSK devait appeler hier soir Nassim Benabderrahmane pour le mettre au courant de ses intentions, car, Saâdaoui compte déposer le chèque de garantie s’il ne récupère pas l’argent de ce prêt dans les plus brefs délais. Pour un rappel, c’était sous la coupe du directoire présidé par Lakhdar Madjène que ce transfert ou ce prêt a été concrétisé.
A.H.
Réunion de sécurité hier au siège de la DJS
C’est hier que les différentes parties concernées par l’organisation de la rencontre de vendredi après-midi qui opposera la JSK à l’USMBA au stade 1e-Novembre de Tizi Ouzou se sont réunies au siège de la DJS. Côté JSK, c’est le DG de la société SSPA/JSK qui a représenté le club. Quelques mesures de sécurité ont été prises lors de cette réunion en attendant une parfaite organisation le jour du match.
A.H.