Comme la bataille fait rage dans le haut du classement, le MCO doit gagner à Sétif pour croire en ses chances de prétendre au titre de champion.

 

En tout cas, un succès s’impose ce samedi, même si l’on pourrait le considérer comme un énorme coup de tonnerre vu que l’ESS, qui refuse de se faire distancer par les équipes de tête, n’entend pas faciliter la tâche aux Oranais, lesquels devront sortir le grand jeu pour parvenir à leurs fins.

 

Toutes les conditions sont réunies

Excepté l’incertitude qui plane toujours concernant la paire centrale en défense, le staff technique devrait compter sur tous les joueurs de l’effectif, notamment le meneur de jeu Mohamed-Amine Aoued qui pourrait effectuer son retour dans la liste des convoqués pour la confrontation avec l’ESS. L’équipe, qui a préparé ce match en Tunisie, bénéficie de toutes les conditions nécessaires pour éventuellement remporter ce match décisif dans la course au titre de champion. En organisant un stage à Tunis, la direction a répondu favorablement à la demande du staff technique qui tenait à regrouper les joueurs dans loin de ses bases afin que ces derniers se concentrent sur leur travail seulement. La direction espère que l’équipe sera au rendez-vous pour revenir de Sétif avec un résultat probant et augmenter par conséquent ses chances dans la course au titre.

 

Réapprendre à gagner à l’extérieur

Si le club phare de l’Ouest se trouve dans cette dernière ligne droite de la saison à la place de dauphin, il le doit beaucoup plus à ses nombreuses belles performances hors de ses bases, entre autres l’inoubliable victoire dans le derby contre l’USMBA. Toutefois, cette réputation d’équipe qui voyage bien a été gâchée par la lourde défaite concédée au MCA. Laminés par des Algérois euphoriques, les Oranais qui se sont rassurés par la suite en écrasant l’USB à Zabana par le score sans appel de 5 buts à 0, ont cravaché dur pendant cette quinzaine de jours, plus particulièrement durant le court stage de Tunis. Tous les efforts accomplis par les camarades de Mekkaoui ont été dans la perspective de reprendre cette habitude de gagner des points à l’extérieur, d’autant qu’on est arrivé à la période de la saison où les points valent de l’or, car malgré le succès rassurant aux dépens de Biskra, les Oranais sont dans l’obligation de ramener un bon résultat samedi de leur périlleux déplacement à Sétif. Il y a trois ans, grâce à un Hichem Chérif en forme, le MCO avait plié l’ESS sur son terrain fétiche du 8-Mai-45. Un exploit que les Oranais peuvent rééditer ce samedi, surtout que l’enjeu de cette rencontre est plus important cette fois-ci.

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Possible récupération d’Abdat

 

Le mauvais souvenir de la déroute contre le MCA étant toujours dans les mémoires - une défaite où le secteur défensif fut pointé du doigt sur les quatre buts encaissés au stade 5-Juillet -, afin de ne plus revivre le même calvaire au MCO à l’approche du choc face à l’ESS, le staff technique s’attelle à procéder aux ultimes réglages pour présenter une équipe qui peut tenir tête à l’Entente ce samedi.

 

Une incertitude toutefois, elle concerne la composante de la charnière centrale. Alors que la participation de Sebbah n’est pas acquise, il est fort possible que Fayçal Abdat soit de la partie. Ce dernier, qui jouit d’une grande expérience dans le haut niveau, est un élément incontournable en défense centrale à l’image de son compère Abidine Sebbah. Déjà jouer ce match sans ce dernier est un coup dur pour la formation oranaise ; d’où l’appréhension des Oranais que les deux nouveaux compères dans l’axe central (Abdat est arrivé au MCO cet hiver, ndlr) soit tous les deux absents. Toutefois, les chances de voir samedi Abdat présent sur le terrain du 8-Mai-45 sont grandes. Dans une rencontre où l’arrière-garde oranaise sera mise à rude épreuve, l’équipe doit absolument être costaude derrière.

 

Tous les joueurs sur le terrain

Toujours est-il qu’après l’humiliante défaite au stade 5-Juillet, après avoir bien analysé la performance de son équipe dans ce match, l’entraîneur Moez Bououkaz a tiré ses conclusions. Entre autres remarques, le coach a constaté que la défaite n’est pas imputable entièrement à la défense. «Où étaient les éléments censés assurer le travail de récupération ? La défense s’est retrouvée plusieurs fois dans ce match à quatre éléments seulement qui défendaient (soit le nombre de défenseurs) face au surnombre créé par les joueurs du MCA», déplorait le coach tunisien après la défaite d’Alger. Afin d’éviter une autre déroute face à l’ESS, les Oranais doivent attaquer et défendre à la fois en privilégiant le jeu collectif plus particulièrement car s’ils pratiquent un tel jeu, ce sont les carences défensives de l’équipe qui vont êtres camouflées. Avec Abdat ou sans lui, le MCO pour espérer contrecarrer l’ESS doit évoluer avec des joueurs solidaires qui ne lâchent rien sur le terrain. Ce que tâchera sans doute de leur dire l’entraîneur dans sa causerie d’avant-match.

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Entraînement à 17h30

C’est sur le terrain situé devant l’hôtel Hidab que l’équipe devait s’entraîner hier en fin d’après-midi. A signaler que l’ultime séance à Tunis s’est déroulée lundi en fin d’après-midi sur l’un des terrains du centre Thalasso-Carthage et non pas au stade de la Marsa, comme cela était prévu au préalable.

 

Le vol a décollé à l’heure

Les Oranais, qui redoutaient un retard de leur vol, comme ce fut le cas à l’aller mercredi dernier, étaient soulagés en arrivant à l’aéroport Tunis- Carthage, très tôt le matin, de constater que le vol Tunis-Alger de la compagnie Nouvel-Air décollerait à l’heure. Une fois arrivés à l’aéroport Houari-Boumediene, après avoir récupéré leurs bagages, les joueurs et leurs accompagnateurs ont quitté l’aéroport à 9h110, direction Sétif, à bord du bus du club. Ils ont pris leurs quartiers à l’hôtel Hidab à 12h30. Juste le temps de s’installer dans les chambres, tout le monde est descendu au restaurant de l’hôtel pour le déjeuner avant de revenir faire la sieste.

 

Ciel dégagé

Avant d’arriver à Sétif, dans le camp oranais on appréhendait la météo moins clémente ces derniers jours ; finalement, arrivés   à la capitale des hauts plateaux, on a constaté avec satisfaction que le ciel était dégagé.