Il a confié à ses amis qu’il songe sérieusement à démissionner, car il ne digère pas ce qui s’est passé à Constantine. Casoni est rentré chez lui et pourrait ne pas revenir.
Hier, l’entraîneur en chef du MCA Bernard Casoni a décidé de rentrer en France chez lui. Il était hors de lui non pas à cause de leur élimination, mais plutôt à cause de ce qu’il a vecu vendredi à Constantine. Il a vu le public du MCA vivre l’enfer à Constantine. Avant de s’envoler chez lui à Bastia, Casoni a dit à ses joueurs : «Il vous reste 7 matches, 2 en LDC et 5 en championnat, gagnez-les pour vos fans, ces supporters qui ont fait le déplacement à Hamlaoui. Ces fans qui ont vécu le pire et qui ont passé des moments durs pour vous et à cause de vous. Rendez-leur hommage. Pour cela, il faut gagner tous les matches.» Ce sont ses dernières paroles avant de partir en France. Avec ses adjoints, Casoni n’a pas cessé de parler de Constantine, des pierres qui tombaient comme la pluie. Pour lui, le plus dramatique, c’est qu’aucun responsable n’a bougé le petit doigt. Casoni a parlé de ce qu’il avait vecu à Bastia avec ses adjoints en disant : «Une tribune est tombée à Bastia, c’était choquant, mais ce qui s’est passé à Constantine, c’est vraiment scandaleux. On n’est pas partis pour jouer un match, mais plutôt à la guerre.» Le coach a laissé entendre que c’est un aller simple. Est-ce que l’absence de sécurité a poussé le coach à rentrer chez lui et ne plus revenir ? On verra. Ce serait vraiment un autre coup dur pour le MCA.
- Z.
«S’il y a véritablement des morts, il faut annuler la finale»
Bernard Casoni était choqué, dégoûté par ce qu’ont vécu les Chnaoua et son équipe vendredi à Constantine. Pour lui, le MCA a été victime d’un traquenard.
Après leur retour de Constantine, nous avons eu une longue discussion avec le premier responsable de la barre technique du MCA à propos de l’élimination de son équipe en demi-finale de la coupe d’Algérie et surtout sur ce qui s’est passé dans ce match : «C’est vraiment grave et honteux ce qui s’est passé à Constantine ! Il y avait tout sauf le football. Nos supporters ont été victimes d’un traquenard bien programmé, car ce n’est pas normal qu’on ait mis nos supporters entre ceux de la JSK et du CSC. On nous a dit qu’il y a deux morts ; si cela se confirme, c’est vraiment grave ! Par respect à ces morts, il vaut mieux annuler la finale», dira Casoni.
«J’ai demandé au délégué et à l’arbitre d’arrêter la partie»
Pendant le match, Bernard Casoni était plus concentré sur ce qui se passait dans les gradins et dans la zone de Chaâl. Bernard Casoni a confirmé qu’il a voulu arrêter la partie : «Tout le monde a vu qu’il n’y a pas de la sécurité aussi sur le terrain.
Je l’ai vécu à Bastia où il y avait des morts. Si la mort des deux supporters est confirmée, c’est vraiment honteux et grave pour le football algérien. Je ne vous cache que pendant le match, j’ai parlé avec le délégué et l’arbitre pour arrêter la partie, mais il n’a pas bougé le petit doigt. Je le répète encore une fois, c’est honteux !»
«Notre camp a été bombardé de pierres»
Casoni était aussi choqué par les pierres lancées sur le terrain pendant ce Clasico : «Tout le monde a vu que Le carré 18 de Chaal était bombardé de pierres. Je me demande comment on peut arrêter une partie de football ? Est-ce qu’il faut attendre qu’il y ait mort d’homme ? C’est vraiment malheureux ce qui s’est passé. Je me demande aussi si celui qui a pris la décision de faire jouer ce match à Constantine a la conscience tranquille.»
«On a dominé la JSK pendant les 120 minutes»
Pour revenir au football, le technicien corse du Mouloudia estime que son équipe était supérieure à la JSK dans cette demi-finale contrairement au match de Tizi : «Je pense que nous avons dominé notre adversaire durant les 120 minutes, l’équipe de la JSK est restée regroupée derrière avec 11 joueurs. Certes, nous n’avons pas créé beaucoup d’occasions, mais sur trois actions, on aurait pu marquer. Mais bon c’est ça le football, on ne peut pas gagner tout le temps. D’ailleurs, même de grandes équipes comme Manchester City ou Barcelone ne gagnent pas tous leurs matchs. »
«Si on avait marqué un but, le match aurait pris une autre tournure»
Casoni estime que le match aurait connu une autre tournure si son équipe avait marqué un but : «Effectivement, si nous avons marqué un but, le match aurait pris une autre tournure, car la JSK va quitter sa zone et là le match aurait été plus facile pour nous. Dans ce match qui était compliqué, on avait besoin d’un exploit individuel ou marquer sur une balle arrêtée. On aurait pu le faire sur le coup franc de Derrardja qui a touché la transversale. Pour les tirs au but, c’est un coup de chance et chaque équipe avait la possibilité de se qualifier. La chance a souri aux Kabyles.»
«Qu’on arrête de tirer sur Amachi»
Même si le deuxième capitaine Hachoud était le premier à avoir raté son penalty dans la séance de tirs au but, on a reproché à Bernard Casoni d’avoir choisi le jeune Amachi qui manque d’expérience dans ce genre de matches. Casoni explique son choix : «Amachi a été courageux et c’est à tout en son honneur bien qu’il ait raté le penalty. Je tiens à dire à ceux qui l’ont critiqué, suite à son penalty raté, que Hachoud qui est un joueur expérimenté a raté lui aussi le penalty. Alors pourquoi on tire sur le jeune Amachi qui est un très bon joueur ? Dans le monde du football, de grands joueurs ont raté des penalties comme Platini. Tout le monde sait que dans les tirs au but, ce n’est pas évident de réussir à tous les coups. Alors qu’on arrête de tirer sur Amachi. Il ne faut pas oublier que la saison dernière, le MCA a été éliminé à Bologhine devant ses supporters, alors que cette saison, nous sommes éliminés dans un autre contexte.»
«On a raté la coupe, mais on jouera le titre à fond»
Avant de conclure notre discussion avec Bernard Casoni, le technicien corse semble décidé plus que jamais, comme tout le groupe, de jouer à fond le championnat pour tenter de gagner le titre de champion : «Je pense que notre parcours est positif, car nous avons atteint notre premier objectif qui est nous qualifier à la phase de poules. Nous sommes aussi allés le plus loin possible en coupe, mais tout le monde a vu comment on a été éliminés dans des conditions difficiles. Maintenant, il nous reste le championnat et nous allons tout faire pour chiper la première place au CSC. J’espère que lors de notre déplacement à Tadjenanet, on ne va pas revivre le même scénario de Tizi et Constantine», conclura-t-il.
- Z.
Il est rentré chez lui pour renouveler son visa
Amada reprendra demain
Le milieu de terrain Ibrahim Amada s’est rendu chez lui à Madagascar pour renouveler son visa. L’ancien joueur de l’ESS sera de retour aujourd’hui ou au plus tard demain à Alger. Selon le staff médical, Amada, guéri complètement de sa blessure, reprendra le chemin des entraînements ce lundi.
Depuis l’absence d’Amada, le MCA trouve des difficultés à s’imposer. Le Malgache a laissé un grand vide au milieu du terrain malgré les changements qu’a effectués Casoni avec l’incorporation d’El Moueden ou de CEO. Ces deux joueurs n’ont pas pu faire oublier Amada dans les derniers matchs qu’a joués le Mouloudia, que ce soit en championnat ou en coupe. Selon notre source, Amada va reprendre ce lundi avec le préparateur physique, mais sa participation au derby est incertaine ; la décision sera prise avant ce rendez-vous surtout qu’il est resté blessé pendant plus de quinze jours.
- Z.
Torqui, président du CSA :
«On va saisir les plus hautes autorités du pays»
Le président du CSA, Messaoudi Torqui, était hors de lui suite à ce que son équipe a vécu à Constantine vendredi dernier.
Messaoudi Torqui, que nous avons eu au bout du fil hier, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer ce qu’a vécu son équipe contre la JSK au stade Hamlaoui : «Ce qui s’est passé vendredi à Constantine est très grave et honteux. Nos supporters ont été accueillis tôt le matin, et ce jusqu’au moment où ils ont quitté le stade, par des cailloux. C’était prévisible que notre équipe et nos supporters soient accueillis de cette manière à cause du choix des organisateurs du lieu de la demi-finale. En tant que président du CSA, on dénonce ce qui s’est passé à Constantine. Ceux qui ont décidé de choisir le stade Hamlaoui sont en train de tisser la haine au lieu de rassembler les Algériens par le football. Ce qui s’est passé vendredi va renforcer nos rangs, que ce soit le CSA, le club professionnel ou même les supporters, pour être forts à l’avenir. Au nom du CSA, on va saisir les plus hautes autorités pour que le MCA ne soit plus lésé dans ses prochains déplacements. A chaque fois que le MCA est au sommet sur le plan sportif, il dérange. Le Mouloudia est une grande institution, c’est l’équipe des moudjahidine et des martyrs.
Certains sont jaloux que le MCA soit la meilleure équipe du championnat, et qui a les meilleurs supporters pas seulement en Algérie mais dans le monde. On a donné des leçons de civisme à tous les clubs venus au stade du 5-Juillet. On n’a jamais reçu les équipes adverses par des cailloux. Encore une fois, on dénonce ce qui s’est passé à Constantine dans cette demi-finale de la coupe contre la JSK.»
- Z.
Que faisait Arama dans le vestiaire des arbitres à la mi-temps ?
Le directeur sportif du CSC, Tarek Arama, a choqué tout le monde vendredi dernier. Il se trouvait dans le vestiaire des arbitres entre les deux mi-temps comme si son équipe jouait contre le MCA. Même si le CSC et le MCA se disputent le titre, le directeur sportif du CSC, Tarek Arama, a choqué tout le monde lorsqu’il se trouvait dans le vestiaire des arbitres, alors que le match concernait le MCA et la JSK. Tout le monde s’est posé la même question : pourquoi Arama se trouvait-il dans le vestiaire des arbitres ? Comme tout le monde sait qu’il y a une grande rivalité entre le CSC et le MCA, les spéculations sont allées plus loin ; on a accusé Arama d’avoir mis la pression sur les arbitres pour aider la JSK à gagner son match pour jouer la finale. Si cela se confirme, c’est vraiment honteux ; la FAF doit ouvrir une enquête sur ce que faisait Arama dans le vestiaire des arbitres.
- Z.
Reprise demain à Aïn Benian
En prévision du derby contre le Nasria, le staff technique du MCA a programmé la reprise des entraînements demain sur le terrain du complexe sportif d’Aïn Benian.
Groupe au complet
Lors de la séance, tous les joueurs étaient présents bien que le groupe n’ait pas le moral après l’élimination et surtout ce qui s’est passé à Constantine où aussi bien l’équipe que les supporters ont été bombardés de pierres. Aux côtés des présidents, il y avait également Faouzi Chaouchi qui a tenu à être présent à cette séance d’entraînement.
La saison n’est pas finie !
Elimination amère, colère et sentiment de hogra. Mais il ne faut pas oublier que le championnat n’est pas fini, que la LDC va reprendre le mois de mai avec le premier match contre les Marocains de la phase de poules. Vaut mieux être éliminé sur un front que de tout perdre ; donc, il faut se ressaisir pour rebondir. Il ne faut pas s’arrêter là, surtout que les jeux sont faits concernant la coupe d’Algérie.
Le Mouloudia d’Alger a perdu une bataille, mais pas la guerre. Les Vert et Rouge doivent se ressaisir. A travers les déclarations des Mouloudéens, tout le monde est choqué par ce qu’ont vécu les supporters ; très affectés, ces derniers parlent même d’arrêter le football algérien une fois pour toutes. Les nerfs à fleur de peau, les camarades de Nekkache n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur les responsables qui ont envoyé les supporters du MCA aux enfers. Mais voilà, la réalité est bien là, il faut passer à autre chose et se concentrer sur le championnat qui va reprendre vendredi. Ce sera contre les Nahdistes dans un derby difficile, mais ces points seront très importants pour la suite du parcours. C’est un Mouloudia touché dans son amour-propre qui doit montrer à tout le monde qu’il a les nerfs solides et qui ne lâchera rien jusqu’à atteindre un titre. Si la coupe d’Algérie n’est pas destinée cette année au MCA, il reste le championnat et la LDC. Il faut se battre bec et ongles et montrer à tout le monde que le Doyen est la meilleure équipe du championnat footballistiquement parlant. Il ne faut pas se laisser abattre, car perdre une bataille ne doit pas conduire à perdre la guerre. Il faut que les Mouloudéens se remobilisent, s’unissent pour s’imposer à l’avenir. Le Nasria, c’est pour vendredi.
Kaci-Saïd : «On exige l’ouverture d’une enquête»
PAR AMINA Z.
Au lendemain de l’élimination en coupe d’Algérie, Kamel Kaci-Saïd s’est exprimé sur le cauchemar vécu à Constantine. Il pointe du doigt le président Mellal car c’est lui qui a choisi Hamlaoui, alors qu’il savait que ce stade était hostile aux Chnaoua. Pour KSK, le boss kabyle n’a pas pris en charge la sécurité des personnes. Il est bien décidé à saisir toutes les autorités concernées pour faire valoir les droits de son club et des supporters. D’emblée, Kaci-Saïd déclare : «Ce qui s’est passé à Constantine est scandaleux. Celui qui a programmé le match à Constantine est responsable de chaque goutte de sang qui a coulé. Ce qui s’est passé à Constantine est très grave. On demande aux autorités d’ouvrir une enquête. D’ailleurs, je vais saisir la FAF, la LFP et même le ministère de l’Intérieur. On doit sanctionner les fauteurs de troubles. Il faut rendre justice au MCA et ses supporters qui ont été victimes d’un guet-apens à Hamlaoui.» Vendredi dernier, le MCA avait joué les demi-finales contre la JSK à Hamlaoui, pendant que se jouait en même temps à Oran un match retard du championnat entre le MCO et le CRB. Dans ce match, il y a eu arrêt de la rencontre, alors qu’à Hamlaoui, bien que les conditions sécuritaires soient absentes, personne n’a levé le doigt pour arrêter le match. Pour KSK, «ce qui me surprend, c’est comment on arrête le match à Oran et on ne fait pas de même à Hamlaoui, alors que tout le monde a vu ce qui s’est passé ! On a demandé à l’arbitre et au délégué d’intervenir, mais aucun d’eux ne l’a fait.» Kaci-Saïd s’attaque aux responsables du stade qui n’ont pas respecté le règlement ; étant donné que le Doyen devait avoir un quota de 3200, il le fera comprendre : «Je défie quiconque de dire qu’on a eu 3200 places. Il y avait une poignée de fans qui ont souffert le martyre dans les gradins.» Après tout ce qui s’est passé à Constantine, chaque partie assure qu’elle n’est pour rien dans ce qu’ont vécu les fans mouloudéens à Hamlaoui. Pourtant, tout le monde est conscient que les supporters du CSC étaient en grand nombre ce jour-là pour mettre la pagaille. Pour le président Ararma, les déclarations des joueurs du MCA ne sont pas vraies ; les Sanafir et le service d’ordre ont été à la hauteur. Une façon de dire que les Mouloudéens ont fait du cinéma. A ce propos, KSK réplique : «Je refuse toute sanction contre le MCA. Si on est sanctionné, ce sera vraiment de la hogra. Tout le monde a vu qu’on a vecu l’enfer à Constantine. Alors, il faut sanctionner les fauteurs. Arama aurait dû être neutre et ne pas prendre partie.» En somme, Kaci-Saïd, qui est choqué par ce qui s’est passé à Constantine, pense que si les instances ne prennent pas les choses en main, le pire finira par arriver tôt ou tard. On verra ce que décidera la CD à ce propos.
- Z.
Azzi : «On n’a pas été protégés»
On imagine votre frustration après cette élimination et ce qui s’est passé dans les gradins vendredi dernier ; comment le vivez-vous ?
Très mal. On était partis à Constantine pour jouer un match de foot, pas pour faire la guerre. On n’a pas joué un match de foot. C’est scandaleux et honteux ce qui est arrivé à Constantine. On est venu pour une fête, mais ce n’est pas une fête, désolé.
On a l’impression que vous n’êtes pas affecté par l’élimination autant par ce qui s’est passé dans les tribunes, n’est-ce pas ?
Ce qui nous affecte beaucoup, c’est qu’ils ont mis les supporters au milieu ; d’un côté le CSC et de l’autre la police qui ont frappé nos fans. Il n’y a pas deux jours de cela, on a pleuré nos frères qui ont péri dans l’avion qui s’est crashé. Tout le monde était en deuil. On ne pensait pas vivre cet enfer. Si on avait su, on n’aurait même pas fait le déplacement. Qu’ils prennent le ticket pour la finale ! On voulait jouer à la loyale, mais on se fait agresser et on nous jette des blocs. Je veux lancer un message…
A qui ?
Au président de la JSK.
Allez-y…
Je lui dis que n’importe quel supporter, que ce soit de la JSK ou du MCA, blessé, c’est toi le responsable. Tu savais qu’il y avait des relations tendues entre les Mouloudéens et les Constantinois. On voulait jouer à la loyale et «mabrouk» à celui qui gagne ; pour celui qui perd, on lui espère des jours meilleurs. Mais on ne peut pas jouer au football dans ces conditions. C’est honteux ! Normalement, on est tous des frères. En toute sincérité, si à chaque match, on doit subir ce traitement, alors arrêtons de jouer le foot et faisons autre chose comme aller labourer nos terres !
- Z.
Chaâl : «On a été victimes d’une injustice»
Le gardien de but du MCA Farid Chaâl est très déçu par ce qu’il a vu, voire même choqué, car pour lui, le MCA et ses supporters ont été victimes d’une grande injustice. Farid Chaâl dira : «Ce qu’on a vécu à Constantine, c’est de l’injustice totale. Tout le monde a vu ce qui s’est passé.» On lui a demandé comment il a vécu le match, lui qui a reçu une pluie de pierres sur sa cage, Chaâl dira : «J’étais concentré sur mon match, mais des fois, je me retournais pour voir la tribune de nos supporters qui étaient malmenés. Je dis à tout le monde que les supporters du MCA sont aussi nos frères ; il fallait assurer la sécurité pour les défendre. Pourtant, il y a quelques jours de cela, on pleurait nos morts de l’avion de Boufarik.» Chaâl s’interroge sur le règlement qui dit de ne pas arrêter le match sauf s’il y a blessé ou envahissement de terrain. Pour lui : «Tout le monde voyait le massacre dans les tribunes. Je n’avais pas peur pour ma personne, car personne ne peut changer le destin, mais, je me demande s’il faut prendre une pierre pour voir le match s’arrêter. On a tenté de mettre fin au match, mais l’arbitre disait qu’il ne peut pas l’arrêter et que c’était le rôle de la sécurité de défendre les fans. J’espère que les autorités vont revoir les priorités pour ne pas vivre à l’avenir ce cauchemar, et ne pas attendre qu’il y est mort d’homme.»
- Z.