Le président Chérif Mellal que nous avons joint en début de soirée d’hier a piqué une vive colère lorsqu’on lui a annoncé qu’avant même que la commission de discipline ne se réunisse pour étudier le dossier JSK-MCA, certains membres de cette commission parlent déjà d’une sanction d’un match à huis clos à l’encontre du club kabyle.
«Pas question qu’on accepte la sanction du huis clos. Tout le monde a vu que nos supporters n’étaient pour rien dans ce qui s’est passé. C’est grave qu’on parle déjà de sanctionner notre club, alors que la commission de discipline ne s’est même pas réunie», dénonce Mellal.
«Il y a un complot contre la JSK pour qu’elle n’assure pas son maintien en Ligue 1 Mobilis»
Le président Mellal qui a fait des pieds et des mains pour faire sortir l’équipe du coma dans lequel il l’a trouvée pense que certaines parties agissent dans les coulisses pour que la JSK n’assure pas son maintien en Ligue 1 Mobilis. «Il y a un complot contre la JSK pour qu’elle ne se maintienne pas en Ligue 1 Mobilis. Sinon comment expliquer le fait qu’on parle déjà d’un match à huis clos à l’encontre de notre équipe, alors que nos supporters n’étaient pour rien dans ce qui s’est passé à Constantine», s’interroge le président Mellal.
«On veut nous priver de nos supporters, car c’est notre force»
Si la JSK est revenue en force ces dernières semaines, c’est grâce à la mobilisation de ses supporters qui remplissent le stade depuis la rencontre face à l’USMBA. «Vous savez, on veut nous priver de nos supporters, car c’est notre force. Ce qui fait la grandeur de la JSK, c’est son public et pour nous saboter, ils veulent qu’on joue à huis clos.»
«On a un seul avertissement et on parle déjà du huis clos»
Le président Mellal ne comprend pas pourquoi la commission de discipline compte infliger une sanction à huis clos, alors que la JSK n’a qu’un seul avertissement pour le moment. «Ce n’est pas normal qu’on veuille nous infliger un match à huis clos, alors qu’on a qu’un seul avertissement. C’est regrettable ce qui s’est passé à
Constantine, mais je le dis et je le répète, nos supporters n’y étaient pour rien.»
«Après nous avoir obligés à recevoir le MCA en dehors de Tizi Ouzou, on veut nous sanctionner maintenant»
Les responsables de la JSK avaient tout fait pour jouer leurs matches de coupe sur le terrain du 1er-Novembre, mais les responsables de la FAF les avaient obligés à recevoir l’USMB et le MCA en dehors de Tizi Ouzou. Ils avaient opté pour le stade Hamlaoui de Constantine vu que leur équipe a des milliers de supporters à l’est du pays. «Après nous avoir obligés à jouer en dehors de Tizi Ouzou, on compte nous sanctionner maintenant. On n’acceptera jamais cette sanction du huis clos», dira Mellal.
«L’initiative de la réconciliation est à encourager»
Voulant savoir ce qu’il pense de l’initiative de quelques anciens joueurs à l’image de Mourad Amara d’organiser un match gala avec les anciens du MCA afin de faire baisser les tensions, Mellal déclare : «L’initiative de la réconciliation est à encourager. Moi, j’ai toujours appelé au fair-play et au respect de l’éthique sportive. En tant que sportif, j’accepte la défaite en toute sportivité. Le football doit unir les supporters et non pas les désunir. On regrette les incidents qui se sont produits à Constantine, mais nos supporters n’étaient pour rien dans ce qui s’est passé.»
«Si on remporte la coupe, elle portera le nom de Fateh Lazri»
Compatissant avec la famille Fateh Lazri qui a trouvé la mort dans un accident de la circulation à l’entrée de la ville de Constantine, le président Mellal promet : «Si on remporte la coupe, elle portera le nom de Fateh Lazri qui a trouvé la mort la matinée du match face au CSC à Constantine. En plus, on emmènera le trophée à son domicile et on fera tout pour aider sa famille.»
N. Boumali
L’arbitre incrimine la JSK !
Nos stades sont devenus des théâtres ouverts de comportements violents de la part d’énergumènes et cela sur tout le territoire national, d’Est en Ouest et du Nord au Sud. Aucun stade, aucune wilaya n’est désormais épargné par ce phénomène, qui ne cesse de prendre de l’ampleur surtout en cette fin de championnat, qui s’annonce plus que jamais risquée au vu des enjeux, et cela que ce soit dans le haut ou le bas du tableau. C’est pour dire que désormais, on n’attend pas la fin de la partie juste pour prendre connaissance de façon définitive du résultat de la rencontre, mais aussi, et c’est malheureusement très souvent le cas, le moment aussi de compter les nombreux blessés victimes de violences dans nos stades.
Et ce qui se passe dans les divisions inférieures est encore pire, surtout en l’absence de caméras de télévision et d’images pouvant montrer les incidents hebdomadaires, comme lors de la rencontre qui avait mis prises l’équipe de Tébessa avec l’USMAn, où de très graves incidents se sont produits entre les supporters des deux galléries, pour ne citer que cet exemple.
Chaque partie s’en lave les mains
Et il faut dire que ce que beaucoup de pays ont pu voir vendredi dernier, du fait que le match a été retransmis sur des chaînes étrangères n’est que la goutte qui a fait déborder le vase.
Des incidents dans les tribunes du stade Hamlaoui, des jets de pierres sur la pelouse et des bagarres en dehors du stade lors d’une rencontre qui était censée être une grande fête, au vu de l’affiche et les deux grands clubs qui l’ont animée, à savoir le JSK et le MCA.
Mais au final, et au lieu de parler football et faire des analyses technico-tactiques, on s’est retrouvés encore une fois à évoquer le phénomène de la violence, oubliant presque l’autre demi-finale et l’USMBA qui elle aussi a réussi à arracher son ticket pour la finale prévue le 1er mai prochain au stade du 5-jJuillet.
Le même jour et presque au même moment, on assiste encore une fois en direct à la télévision algérienne à un massacre dans les tribunes et un envahissement de terrain au stade Ahmed Zabana d’Oran à la suite du deuxième but du CRB.
Comme si qu’aucune équipe n’a plus le droit de perdre sur son terrain, alors quelques jours auparavant tout le monde a pu assister à la grosse défaite et la désillusion de l’un des trois meilleurs clubs du monde, le FC Barcelone, en l’occurrence, dans son stade mythique après une défaite sur le score de 3 buts à 0 face à l’AS Rome, le privant ainsi d’une demi-finale de la Champions League.
Et le comble dans tout ça, c’est que chaque partie lors de la première demi-finale de vendredi dernier se renvoie la balle dans ce qu’on a vu à l’occasion du match JSK-MCA.
Les deux présidents seront entendus par la commission de discipline
Les dirigeants de la JSK avouent qu’ils étaient dans leur droit de choisir le stade qu’ils voulaient du moment qu’on les a privés de jouer au stade du 1er- Novembre de Tizi Ouzou, où ils sont habituellement domiciliés.
De leur côté, les dirigeants du MCA eux avouent que c’était vicieux de la part des responsables des Canaris de choisir Constantine au vu des animosités qui existent actuellement entre les deux galeries, les deux clubs toujours en course pour le titre de champion. Et, enfin, le CSC, et par le biais de son manager général Tarek Arama, ce dernier a affirmé que son club n’a rien à voir avec ce match, et cela pour la simple raison qu’il ne le concerne ni de près ni de loin du fait que c’est la JSK qui reçoit, et de ce fait il ne comprend pas les accusations des joueurs mouloudéens mettant en cause les Sanafir dans ce qui s’est passé. Il faut dire que ce qui s’est passé dans les gradins n’a pas empêché le match de se terminer, mais les incidents qui ont eu lieu sur le terrain ont bel et bien été signalés par l’arbitre du match Nacib Redouane.
La décision serait renvoyée à la semaine prochaine pour complément de dossier
Ce dernier aurait donc précisé qu’il y avait jets de pierres, ce que tout le monde a pu voir en direct à la télévision, d’ailleurs même le match a été interrompu pendant plusieurs minutes afin de débarrasser la pelouse de ces mêmes pierres.
Le referee a aussi mentionné les fumigènes dans les tribunes, mais aussi et surtout l’envahissement de terrain en fin de match. D’après nos informations, la commission de discipline qui se réunit chaque lundi ne devrait pas statuer sur cette affaire aujourd’hui puisqu’il y aurait complément de dossier au cours des tout prochains jours. En plus du rapport de l’arbitre, il y aura aussi ceux des deux délégués ainsi que celui des services de sécurité. Et comme déjà précisé au vu de l’ampleur des incidents, Chérif Mellal et Kamel Kaci- Saïd devraient eux aussi donner leurs versions respectives. Selon nos informations, certaines parties étaient contentes de lire ce rapport accablant contre la JSK. Ainsi donc, et au vu de ce qui a été mentionné dans le premier rapport, la JSK pourrait bien être sanctionnée d’un match à huis clos.
Dans le cas où ça serait le cas, les Jaune et Vert qui ont bénéficié de l’apport de leur public venu en très grande masse au cours de leurs dernières confrontations à domicile pourraient être donc fortement handicapés. Un handicap encore plus important, surtout lorsqu’on sait que leur prochaine confrontation en championnat les mettra aux prises avec un adversaire direct pour le maintien, l’Olympique de Médéa, en l’occurrence.
Asma H. A.
La JSK est toujours menacée par la relégation…
Oubliez le MCA, pensez au CRB !
Certes, la formation du Djurdjura a quitté la zone rouge du classement général après ses deux belles victoires, respectivement contre le MCA et l’ESS, néanmoins, l’équipe kabyle est toujours menacée par la relégation. A cinq journées du baisser du rideau du championnat, les Jaune et Vert n’ont pas encore assuré leur maintien, mathématiquement parlant. Pour que les camarades de Redouani assurent leur maintien tranquillement, ils doivent ajouter au moins six points à leur escarcelle. Les Jaune et Vert, après avoir réalisé l’essentiel vendredi passé à Constantine en passant en finale de la coupe d’Algérie, doivent descendre de leur nuage. Un match très important attend les Canaris ce week-end en championnat. Les poulains de Bouzidi seront appelés à se déplacer à Alger pour croiser le fer avec le CRB au stade 20-Août-1956 de Ruisseau (26e journée de Ligue 1 Mobilis). Après avoir bénéficié de deux jours de repos, les joueurs reprendront les entraînements cet après-midi. Ils tourneront ce soir la page du MCA, pour entamer la préparation spécifique pour le match devant le CRB.
Assurer le maintien : le plus tôt possible serait le mieux
Mathématiquement, les Canaris du Djurdjura n’ont pas encore assuré leur maintien parmi l’élite. Les Jaune et Vert de la JSK auront besoin de six à sept points pour assurer définitivement le maintien. Si les coéquipiers de Hamar gagnent leurs deux matchs restants à domicile, ils sortiront la tête de l’eau définitivement. Néanmoins, il ne faut pas faire de mauvais calculs, comme le football n’est pas une science exacte, la JSK pourrait ne pas gagner ces deux matchs restants à Tizi Ouzou, respectivement, devant l’OM et l’USMA. Cela dit, les Jaune et Vert doivent tout faire pour assurer leur maintien avant les deux dernières journées et le plus tôt serait le mieux pour les Canaris du Djurdjura qui doivent bien négocier leur sortie ce week-end à Belcourt.
- H.
Raïah, le retour du petit génie kabyle
S’il y a un joueur qui est en train de renaître en cette foin de saison après une saison limite, limite, c’est bien le milieu de terrain Malik Raïah.
Considéré comme l’un des rares produits de la JSK encore dans le onze, les espoirs de toute la région reposaient sur lui en début de saison, mais à maintes reprises on s’était demandé ce qui s’était passé avec le joueur tellement il ne donnait plus satisfaction.
La succession des entraîneurs ne l’a pas aidé lui le joueur discipliné qui nous a habitués toujours au meilleur.
Mais voilà que chaque mauvaise période a une fin, et le brouillard a commencé a se dissiper du côté du milieu avec l’arrivée de Bouzidi, puisque match après match, le joueur a pu retrouver ses marques puis est venu le match du MCA de vendredi où Malik a étalé toute sa classe.
Discret comme tous les célèbres milieux défensifs dans le monde, il a réussi un vrai travail de fourmi, ratissant plusieurs balles en assurant même la transition offensive, soit une totale réussite aux côtés de Djerrar qui l’aide bien dans cette dure mission.
Ni Bendebka ni Derrardja, encore moins El-Mouedden entrée frais en fin de match ne l’ont effrayé, il est resté calme et a prouvé qu’il est bel et bien de retour, il sera l’une des pièces maîtresses du dispositif défensif parfait dessiné par Bouzidi en cette fin de saison, que du bonheur pour les fans des Canaris, toujours contents des prestations des produits de l’école de la JSK.
«Maintenant, on doit en finir avec cette histoire du maintien»
A l’instar des autres joueurs de la JSK, Malik Raïah était fou de joie au coup de sifflet final de l’arbitre Aouina vendredi passé à Constantine. L’enfant de Draâ Ben Khedda, avec une grande sagesse, préfère parler du maintien de l’équipe en Ligue 1 Mobilis, avant d’aborder le sujet de la finale de la coupe d’Algérie.
La JSK en finale de la coupe d’Algérie, votre commentaire…
Je suis aux anges, après tout ce que nous avons enduré en début de saison, on animera la finale de Dame coupe, c’est une belle récompense pour nous les joueurs, car, je ne vous le cache pas, que nous avons vraiment souffert cette saison. Je dédie cette belle qualification à tous les supporters de la JSK.
Votre mission n’a pas été pas facile face au MCA…
Le MCA crache le feu cette saison, il joue sur les trois fronts, néanmoins, nous avons réalisé un match d’hommes vendredi passé à Constantine, avec l’apport de notre public, nous avons non seulement réussi à se qualifier à la finale de l’épreuve populaire, mais aussi de relever un grand défi et de signer le retour de la grande JSK de l’antique Cirta.
Vos supporters rêvent désormais du trophée de la coupe d’Algérie…
Vu le parcours que nous avons réalisé dans cette compétition, on mérite vraiment de soulever ce trophée, surtout après avoir passé le cap du MCA. Néanmoins, moi avec ma petite expérience dans le domaine, je veux vraiment parler surtout du maintien que de la coupe d’Algérie.
Justement, vous serez appelés à descendre de votre nuage pour revenir aux affaires du championnat…
Nous seront appelés surtout à gérer match par match avant la finale de la coupe d’Algérie, nous jouerons deux matchs du championnat, nous allons donc bien les négocier. Et puis, nous sommes en finale de la coupe d’Algérie, nous serons donc appelés à en finir avec cette histoire de maintien qui a vraiment angoissé la vie de nos chers supporters.
- H.
Plus de 30 000 supporters pour un déplacement historique…
Grand club, grand public
Plus de 30 000 supporters ont parcouru une distance 500 kilomètres uniquement pour assister à un match des demi-finales de la coupe de leur équipe, c’est vraiment un record. Le moins que l’on puisse dire est que ce déplacement des fans des Canaris du Djurdjura de vendredi passé à Constantine est historique. Aucune galerie de notre championnat, voire de tout le continent africain, n’a réussi ce coup par le passé. Le stade Chahid Hamlaoui était archicomble et des centaines de supporters sont restés en dehors du stade. La JSK n’est pas seulement un grand club, c’est aussi un grand public.
Kabylie Sport et Culture et Aziz Khial promettent 100 bus pour la finale
Comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, les responsables de l’association Kabylie Sport et Culture, ainsi que le jeune homme d’affaires, proche du club, Aziz Khial, ont pris en charge le déplacement de trente bus à Constantine pour la finale, ils promettent dès maintenant cent bus. Des gestes qui ont été fortement salués par le large public kabyle.
- H.
La JSK plus solide avec Belkalem
Selon l’avis de tous les spécialistes, Esseid Belkalem a réalisé un grand match vendredi passé à Constantine. Grâce à ses grandes qualités physiques et morales mais aussi sa rage de vaincre et son expérience, l’enfant de Mekla a géré les deux heures de jeu comme un poisson dans l’eau, pourtant, en face, il y avait la plus dangereuse attaque du championnat, qui crachait le feu même en Ligue des champions. Vendredi passé, on a vu un Belkalem des grands jours, un guerrier qui retrouve sa grande forme et son grand courage. Après plus de six mois sans compétition, Esseid Belkalem a préféré revenir cet hiver au club de ses premières amours, après plusieurs saisons passées en Europe. Les débuts du roc kabyle étaient un peu difficiles, lui qui était à l’arrêt au début de saison, mais avec son sérieux et son courage, il revient à son meilleur niveau, tant mieux pour lui et pour son équipe.
Un vrai leader, le meneur d’hommes qui manquait à la JSK
En plus de ses grandes qualités physiques, techniques et morales, en plus d’avoir réussi à stabiliser la défense kabyle qui était une vraie passoire lors de la phase aller, Belkalem joue son rôle de leader avec brio. Avec lui, le vestiaire est réglé comme une montre suisse, les jeunes sont bien encadrés et avec lui, les arbitres et les joueurs adverses sont bien secoués. Finalement, c’est le meneur d’hommes qui manquait à la JSK.
Il serait la grande solution en défense pour l’EN
Après avoir réussi à retrouver son meilleur niveau, Belkalem devrait retrouver sa place en équipe nationale, bien sûr, sa place de titulaire. Il serait même la solution tant attendue par les amoureux des Verts en défense, surtout qu’il ne lésine jamais sur les efforts pour être toujours à la hauteur.
- H.
«Je serai encore meilleur»
«Sur le terrain, je ne fais pas trop de calculs, je donne toujours le meilleur de moi-même. Je joue à chaque fois pour l’équipe et je place toujours l’intérêt du groupe avant l’intérêt personnel. Avec les matchs restants du championnat, je serai encore meilleur, je vais continuer à travailler avec un grand sérieux, comme ce fut le cas tout le temps.»
«Incha Allah, on brandira le trophée»
«Concernant le match de vendredi passé, notre qualification est amplement méritée, on est en finale, les choses sont très claires pour nous, incha Allah, on brandira ce trophée.»
«Un grand merci à notre merveilleux public»
«Je ne peux pas oublier notre merveilleux public, sincèrement, nos supporters sont à féliciter. Avec eux, on ira au bout de ce rêve, encore une fois, merci à nos chers fans.»
- H.
Amara : «Kaci-Saïd et Casoni sont responsables de ce qui s’est passé»
L’ex-international des Jaune et Vert, Mourad Amara, dénonce énergiquement ce qui s’est passé lors de la demi-finale qui s’est jouée vendredi dernier à Constantine. Il s’est exprimé aussi sur la finale JSK-USMBA prévue le 1er mai et sur celle perdue en 1991 et qui avait fait couler beaucoup de salive à l’époque. Connu pour son franc-parler, Amara n’hésite pas à déclarer que Kaci-Saïd et l’entraîneur Casoni sont les responsables des incidents ayant émaillé la demi-finale de la coupe d’Algérie entre la JSK et le MCA. «Il ne faut pas qu’on se voile la face. Kaci- Saïd et Casoni sont les responsables de tout ce qui s’est passé à Constantine. Non seulement ils n’ont à aucun moment appelé au fair-play, mais ils ont versé dans la polémique avant le match du championnat. Aujourd’hui, ils rejettent la responsabilité sur les autres au lieu d’assumer les leurs. Par leurs déclarations incendiaires, ils ont fait monter leurs supporters contre la JSK. Résultat, il y a eu des incidents regrettables à Constantine. Je dois vous dire qu’au match aller, certains fans du MCA avaient saccagé le bus de notre équipe, mais on n’avait rien dit pour éviter la polémique», dénonce Amara.
«Il y a toujours eu une rivalité avec le MCA, mais il n’y a jamais eu d’incidents aussi regrettables que ceux de vendredi dernier»
Amara regrette amèrement ce qui s’est passé vendredi dernier à Constantine. Il estime que si certains responsables du MCA avaient assumé leurs responsabilités, la demi-finale ne sortirait pas de son cadre sportif. «Il y a eu toujours une rivalité entre le MCA et la JSK, mais elle était d’ordre sportif seulement. Nos rencontres n’ont jamais été entachées d’incidents aussi regrettables que ceux de vendredi dernier. En plus d’avoir versé dans la polémique, Kaci-Saïd n’avait pas appelé au fair-play et il avait refusé de vendre les tickets de son équipe à Alger. S’il l’avait fait, la rencontre se serait déroulée dans de bonnes conditions. Je ne comprends pas non plus pourquoi Casoni a tout fait pour envenimer les choses par ses déclarations incendiaires», déplore Amara.
«Tout le monde a vu que nos supporters n’étaient pour rien dans ce qui s’est passé»
Au lieu que certains responsables mouloudéens n’appellent au calme pour éviter que les choses ne prennent des proportions alarmantes, ils essayent seulement de justifier leur élimination pour ne pas s’attirer la colère de leurs fans. «Tout le monde a vu que nos supporters n’étaient pour rien dans ce qui s’est passé. Qu’attendre de certains jeunes fans du MCA lorsque Kaci-Saïd ne verse que dans la polémique avant et après le match ? Un responsable de club doit donner l’exemple et non pas pousser au pourrissement», explique l’ex-international gardien de la JSK.
«On va inviter les anciens du MCA à un match gala à Tizi Ouzou pour tenter de réconcilier les deux clubs»
Vu que les responsables mouloudéens ne font rien pour apaiser les tensions, Amara en concertation avec certains anciens joueurs de la JSK s’active pour réconcilier les deux clubs. «Il faut qu’on agisse avant qu’il ne soit trop tard. On va inviter les anciens joueurs du MCA à Tizi Ouzou pour un match gala et on va profiter de l’occasion pour qu’on appelle tous à la réconciliation. Il ne faut qu’on reste sans rien faire, car cette violence n’a pas lieu d’être. On doit faire vite pour faire baisser la tension», annonce Amara.
«Lors de la finale de 1991, il y avait des choses anormales sur le terrain»
Bien qu’il soit bien placé pour parler de ce qui s’était réellement passé lors de la finale de 1991 perdue par la JSK devant l’USMBA, Amara n’a pas voulu s’étaler sur le sujet. «Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y avait des choses anormales sur le terrain. On avait une équipe très forte, malheureusement on avait perdu cette fameuse finale», se remémore Amara.
«Viendra le jour où on révélera ce qui s’était passé en 1991»
Alors que la plupart des supporters savaient qu’en 1991 un dirigeant de la JSK influent avait demandé à certains joueurs de lever le pied afin de provoquer un changement à la tête du club, Amara n’a pas souhaité répondre à notre question et cela malgré notre insistance. «Ce n’est pas le moment de polémiquer. Il viendra le jour où on révélera ce qui s’était passé lors de la finale de 1991», promet-il.
«On veut la coupe pour effacer l’échec de 1991»
La défaite concédée en finale de la coupe d’Algérie en 1991 devant l’USMBA n’a pas été encore oubliée par les amoureux des Jaune et Vert. Amara qui n’a pas hésité à revenir pour aider son équipe dans les
moments difficiles espère que la JSK prendra sa revanche sur l’USMBA. «On veut la coupe pour effacer l’échec de 1991 et pour faire aussi plaisir à nos fans», dira Amara qui n’a pas raté l’occasion pour répondre à certains de ses détracteurs. «Je suis revenu pour aider l’équipe dans ces moments difficiles et non pas pour chercher un poste. Je n’ai pas pris de l’argent comme certains hypocrites veulent le faire croire.»
N. Boumali
Ferhani : «Il faut qu’on bannisse la violence de nos stades»
L’arrière gauche, Houari Ferhani, se dit estomaqué par les incidents qui ont caractérisé la demi-finale jouée au stade Hamlaoui de Constantine. «Il faut qu’on bannisse la violence de nos stades. C’est malheureux qu’on assiste encore à des scènes pareilles», déplore l’ex-pensionnaire du RC Arba qui ajoute qu’il se sent bien et qu’il est apte pour jouer. «Je serai à 100 % prêt pour le match face au CRB et je ferai de mon mieux pour apporter le plus attendu de moi, si l’entraîneur m’accorde sa confiance. On ira au 20-Août avec la ferme détermination de revenir avec le meilleur résultat possible.»
N. Boumali