Après avoir tenu plusieurs réunions, les responsables du CRB veulent désormais concrétiser tout ce qu’ils ont planifié.
En conséquence, Chetouf et ses proches ont décidé de passer à l’action pour concrétiser tout ce qu’ils ont planifié comme plans de sortie de crise. A cet effet, une partie du groupe sera chargé de récolter des ressources financières, une autre de travailler étroitement avec les managers pour pouvoir repérer les joueurs convenant le mieux au CRB sur le marché des transferts et une autre partie sera chargée de trouver un entraîneur. Ce dernier pourrait être Liamine Bougherara avec lequel les responsables du CRB sont en contact avancé. L’ancien entraîneur du DRBT et du CABBA est le profil qui correspond le plus à Chetouf et ses proches qui sont convaincu qu’avec lui, ils pourront avoir une certaine aisance dans la gestion de la crise actuelle. Bougherara est non seulement un coach compétent, en plus, il a du caractère et peut donc facilement former et faire réussir une équipe avec un minimum de moyens.
CSA-Bougherara : première rencontre hier soir
Karim Chetouf a officiellement pris attache avec Liamine Bougherara. Le président du CSA/CRB lui a exprimé son souhait de l’engager pour gérer l’équipe fanion du CRB. Dès ce premier contact, Bougherara a donné son accord de discuter les détails de son éventuelle arrivée autour d’une table. Les deux hommes se sont donc donné rendez-vous hier soir à Alger.
- B.
CRB, un club, 2 clans…
Revenons à la situation du club. Ce qui la complique davantage CRB est le fait que ses enfants ne sont pas unis. Deux clans se battent actuellement pour assoir leur suprématie. D’une part, les membres du CSA qui ont de l’expérience et qui sont notamment très organisés dans leur gestion ; et d’autre part, le seul administrateur du club, à savoir le DAG Mohamed Benrezig ainsi qu’Ahmed Djaffar qui ambitionnent de relever le défi de remettre rapidement de l’ordre dans la maison et éventuellement de succéder «administrativement» à Mohamed Bouhafs.
Concernant donc la SSPA, il y a la partie officielle du club représentée par Mohamed Benrezig et la partie informelle qui n’est autre que le président du CSA/CRB, à savoir Karim Chetouf. Deux clans, dont l’un est proche de Hadj Mohamed et peut donc avoir la possibilité d’agir légalement pour reconstruire l’équipe. En face, il y ceux qu’on appelle le «clan Djaâdi», qui ne peuvent rien signer ou faire quoi que ce soit officiellement au niveau de la SSPA, mais qui ont d’énormes atouts, de l’influence et de l’expérience.
Guerre froide
Les deux clans agissent très discrètement. Chacun de son côté tente de faire vite pour avoir le dernier mot et trouver les solutions pour sortir le CRB de cette crise. Mais les seuls qui sont accessibles à tout et qui n’hésitent pas à dévoiler leurs cartes sont ceux du clan de Karim Chetouf et ses proches.
Les deux parties se livrent une guerre tout en douceur, mais qui aura le dernier mot ? Affaire à suivre…
- B.
Bouhafs annonce son départ, puis disparaît sans le confirmer
Tout le monde s’interroge sur la façon avec laquelle Mohamed Bouhafs veut quitter le CRB. Son départ n’est pour l’heure que verbal.
Cette annonce de quitter le club laisse planer le doute sur les réelles intentions de Mohamed Bouhafs. En effet, depuis sa sortie médiatique où il avait déclaré qu’il est partant, rien n’a été fait officiellement. C’est la confusion totale, que ce soit parmi les supporters ou au sein le club qui se retrouve à la suite de cette annonce dans une situation très délicate ; c’est le blocage, les salaires ne sont pas régularisés et la situation financière n’est pas assainie. Et pourtant, Hadj Mohamed est toujours président du CRB officiellement et sa déclaration de quitter le club laisse entendre qu’il veut atteindre un objectif précis, mais lequel, il n’y a que lui qui le sait.
Inconcevable qu’un président parte aussi subitement
Ce qui laisse planer le doute sur la sincérité de Hadj Mohamed de vouloir quitter le CRB est le fait qu’il l’ait annoncé subitement, alors que cela est censé se préparer sur plusieurs mois. Hadj Mohamed avait donc le devoir de poursuivre sa mission et de ne pas abandonner le club de cette manière, de préparer sa succession ou son départ au moins une saison à l’avance. Mais ce n’est absolument pas le cas. Bouhafs laisse tout en suspens et surtout le club dans une situation de blocage total.
Il y aurait quelque chose qui se prépare
Tous ceux qui suivent le CRB de près pensent que quelque chose qui est en train de se préparer à travers ce qu’a fait Hadj Mohamed. Il se pourrait que cela soit une stratégie afin de surmonter quelques difficultés personnelles pour lesquelles il n’avait pas d’autres solutions que d’agir ainsi. Sinon, il aurait très vite accéléré les procédures pour officialiser son départ du CRB.
Les supporters n’accepteront pas son retour
Dans le cas où Hadj Mohamed décide de revenir, ce sera très difficile pour lui de convaincre les supporters et surtout les joueurs. Supporters et joueurs n’ont plus confiance en lui, et selon nos informations, les joueurs qui sont restés ont indiqué à leurs proches qu’ils n’hésiteront pas à changer d’avis si Bouhafs serait de retour.
De toute manière, le premier responsable du CRB n’a pas donné de ses nouvelles, provoquant ainsi une confusion à tous les niveaux.
- B.
Chetouf : «Samedi, on remettra tout en ordre»
Karim Chetouf nous a affirmé hier que le CSA fera le nécessaire, samedi prochain, pour permettre au club de sortir de cette crise.
«Samedi prochain, il y aura l’assemblée des actionnaires», affirme Chetouf avant d’ajouter : «Lors de cette rencontre, le CSA en sa qualité d’actionnaire majoritaire de la SSPA, fera le nécessaire pour passer à une nouvelle étape. On remettre tout en ordre. On n’accepte plus que Hadj Mohamed bloque le club et laisse les choses telles qu’elles sont actuellement. Il doit absolument y avoir un changement, et c’est le CSA qui va le faire. On a fait preuve de beaucoup de patience, mais notre patience a des limites. Jusqu’à samedi, on n’aura rien fait simplement parce qu’on ne voulait pas brusquer les gens, on a préféré que les choses se fassent d’une manière plutôt calme, mais puisque personne ne veut bouger, on prendra les choses en main.»
«À partir de samedi, on pourra se projeter sur l’avenir du club plus clairement»
Chetouf poursuit : «Nous, responsables du CSA, avons de bonnes intentions et tenons donc à concrétiser nos idées. D’où notre détermination à passer à la vitesse supérieure. Il y a des choses que nous envisageons faire, mais on veut bien évidemment que cela soit dans un cadre légal. A partir donc de cette rencontre de samedi prochain, on fera tout le nécessaire de sorte à ce qu’on pourra nous projeter sur l’avenir du club plus clairement.»
«Comment engager un entraîneur ? Je rappelle que le CSA est l’actionnaire majoritaire»
Interrogé sur les prérogatives du CSA au sein de la SSPA, Chetouf répond : «Vous m’interrogez comment engager un entraîneur alors je rappelle qu’on peut bel et bien le faire, notamment à partir de samedi. Il ne faut pas oublier également qu’on est l’actionnaire majoritaire, ce qui nous permet d’agir pour faire les choses convenablement.»
- B.