Dans une rencontre de niveau moyen, les Usmistes ont fait l’essentiel en s’imposant sur le score de 1 à 0. Faisant subir sa première défaite à la JSK, l’équipe de l’USMA s’échappe seule en tête du classement avec six longueurs d’avance sur son premier poursuivant qui n’est autre que l’adversaire d’hier.
Confortant leur première place avec ce succès, les Rouge et Noir ont glané trois points ô combien précieux. L’art et la manière n’y étaient pas, mais l’essentiel a été fait grâce à un but de Yaya à la 50’. Les deux équipes étaient crispées dès l’entame du match et aucune n’a su se montrer supérieure à l’autre. Avec un léger avantage dans la possession de balle en faveur des locaux, les Usmistes ne se sont pas procuré beaucoup d’occasions, notamment en première période où le jeu était quelque peu équilibré. Animés d’une grande volonté les protégés de Froger doivent leur victoire seulement à leur hargne et leur combativité ainsi qu’à leur public qui aura été pour beaucoup dans ce succès. Il faut dire que l’enjeu était de taille et l’USMA a toujours trouvé des difficultés lorsqu’elle est sous pression. Condamnée à gagner face au rival de la JSK, l’équipe a tout de même réussi à s’imposer malgré tout et creuser l’écart sur l’adversaire du jouer qui compte désormais 6 points de retard sur les Rouge et Noir. Cette victoire va non seulement permettre aux Algérois d’être confortés dans leur position de leader, mais surtout les fera mûrir d’un point de vue mental. Bien que le club ait passé une semaine très perturbée en raison justement de cette rencontre, l’équipe s’en tire bien et maintient son invincibilité à Bologhine. Un stade qui a vu l’USMA remporter tous ses matches cette saison et qui sera certainement une des forces des gars de Soustara. Sur une série de 9 matches sans défaite, les Rouge et Noir prennent désormais une sérieuse option en laissant loin derrière eux leurs poursuivants. Avec encore une journée en retard, il sera à présent difficile de déloger les Algérois de la première place au classement et il faudra maintenant gérer les prochaines rencontres pour terminer cette phase aller en tête du classement avec à la clé, le titre honorifique de champion d’hiver. Tout porte à croire que cette saison est bel et bien celle de l’USMA, notamment avec les renforts que devrait ramener le club durant la trêve hivernale, ce qui ne fera qu’augmenter les chances de finir champions. En écartant la première équipe qui menace le fauteuil de leader ou l’USMA s’installe seule désormais, toutes les chances sont dorénavant du côté de Soustara qui en faisant subir à la JSK sa première défaite de la saison, va gagner en maturité, ce qui la rendra sans nul doute encore meilleure à l’avenir.
- S.
Fiche technique
Stade : Omar-Hamadi
Affluence : nombreuse
Temps : frais
Arbitres : Ghorbal, Omari, Zerhouni
Buts : Yaya 50’
Avert : Zemmamouche 36’ Benkhemassa 73’ USMA
USMA : Zemmamouche 3, Benyahia 3, Chafai 3, Meftah 4, Cherifi 3, Chita 4, Koudri 4, Benguit 3 (Benkhemassa 59’), Yaya 4 (Bouderbal 66’), Meziane 4, Ibara 3.
Ent. : Froger
JSK : Salhi 4, Belaïli 3, Chetti 3, Tizi-Bouali 4, Saâdou 4, Benkhelifa 3, Hamroun 3, Oukaci 3 (Renai 90), Fiston 2, Belkacemi 2 (Boukhanchouche 67’), Amaouche 2, (Tafni 45’) 3.
Ent. : Dumas
Film du match
11’ Frappe en pivot des 18m de Koudri, mais Salhi se couche bien sur le ballon.
25’ Meziane reçoit un bon centre de Cherifi dans la surface, contrôle et frappe, Salhi d’un arrêt réflexe sauve son équipe.
42’ Hamroun, sur le côté droit tente une frappe de loin du gauche, mais sans problème pour Zemmamouche.
50’ Meziane sert Yaya dans le côté droit de la surface, ce dernier crochète Chetti du droit et frappe du gauche pour ouvrir la marque.
57’ Ibara sur le côté gauche, tente une balle piquée qui a failli tromper Salhi qui a dû se détendre pour dévier en corner.
79’ Tafni bien servi dans l’intervalle par Tizi-Bouali à l’intérieur de la surface, dans un angle difficile tente une frappe croisée qui rase le poteau.
4 changements dans le onze de Froger
Comparé au onze aligné lors du dernier match de l’USMA à Médéa, l’entraîneur a opéré quatre changements. Afin de mettre toutes les chances de son côté, le coach a fait appel aux plus en forme et les plus expérimentés face à la JSK. Le premier changement concerne le poste de latéral droit avec le retour de Meftah qui a pris la place d’Ardji. Revenu à l’occasion du match de l’OM, le chevronné Meftah avait été incorporé en cours de match. Cette fois, sûr d’être rétabli de sa blessure qui l’avait éloigné des terrains, Meftah a été aligné d’entrée face aux Kabyles. Le deuxième changement touche le côté opposé avec la titularisation de Benyahia à la place de Benmoussa. On signale aussi le retour de Koudri, qui revient également d’une blessure et qui a pris la place de Sayoud, qui lui, devait prendre part à cette rencontre mais a été mis au repos après avoir déclaré forfait pour blessure. Le quatrième et dernier changement a été opéré en attaque. Ibara a retrouvé sa place dans le onze à la place de Hamia, même si ce dernier a inscrit un doublé lors de la précédente journée du championnat.
Revoilà Benkhemassa
De retour de blessure après avoir raté plusieurs rencontres, le milieu de terrain Mohamed Benkhemassa a rejoué hier à l’occasion du choc face à la JSK. Incorporé à l’heure de jeu, le jeune milieu a eu une bonne demi-heure à la grande joie du public usmiste et l’entraîneur Froger.
Le jeu et les joueurs
USMA
Zemmamouche (4) : Il n’a pas eu à intervenir énormément dans ce match. Bien protégé par ses défenseurs, le portier usmiste donne tout de même de l’assurance aux siens. Cependant, il n’arrive pas à se débarrasser de son attitude trop nerveuse.
Meftah (4) : Retour positif du latéral droit de l’USMA. Il a réussi à empêcher Chetti d’apporter un surnombre en attaque et il était utile dans le jeu de son équipe.
Cherifi (4) : Il est l’homme en forme de l’effectif des Rouge et Noir en cette période. Il a été moins sollicité sur son côté que Meftah.
Benyahia (4) : Moins exposé, le défenseur axial des Rouge et Noir a su se placer sur de nombreuses actions kabyles. Il n’avait pas énormément de travail à faire.
Chafaï (4) : Il a rarement apporté sa contribution offensive. Il devait rester vigilant devant le Burundais Fiston, qui était le plus dangereux attaquant des Canaris.
Chita (5) : Discret durant tout le match, l’apport d’Oussama Chita ne peut être remarqué que par les spécialistes. Evoluant en sentinelle, il offre plus de liberté aux milieux de terrain pour se porter vers l’attaque.
Meziane (5) : Incontestablement le plus dangereux joueur de l’USMA. Après un début timide, il a réussi à se libérer au fil des minutes. Il a offert la passe du but Yaya.
Koudri (4) : Il a évolué assez haut dans ce dispositif tactique. Toutefois, il a manqué de percussion offensive revenant instinctivement derrière.
Ibara (3) : Attendu comme l’attaquant le plus dangereux, le Congolais fut presque transparent. Il a été muselé par le défenseur de la JSK, Tizi-Bouali.
Benguit (2) : Pendant les 58 minutes passées sur le terrain, le joueur n’a pas pu faire la différence. Trop brouillant, il a dû être remplacé à l’heure de jeu.
Yaya (5) : Une première période assez terne du milieu offensif usmiste. Il a eu du mal à transpercer la défense kabyle, mais dès l’entame de la seconde mi-temps, il a réussi à transformer sa première opportunité. Il a cédé sa place à la 65e minute à Bouderbal.
Benkhemassa (2) : Ce qu’il y a lieu à retenir, c’est son retour à la compétition après plusieurs semaines d’absence.
Bouderbal (2) : Il a joué une demi-heure après avoir remplacé le buteur Yaya. Il était presque inoffensif.
JSK
Salhi (5) : Malgré un but encaissé en début de seconde période, le portier de la JSK a été le meilleur de son équipe. Il était décisif à trois reprises. A la 24’ lorsqu’il a repoussé un tir à bout portant de Meziane, puis à la 32’ sur un tir à ras de terre de Chérifi, en fin une tentative de lob d’Ibara (57’).
Belaïli (3) : Il avait énormément de travail à faire en présence de Chérifi et Meziane. Le latéral droit kabyle a joué le match avec une pression omniprésente de la part des attaquants usmistes.
Chetti (3) : Il est l’un des meilleurs latéraux gauches du championnat national. Egal à lui-même, il était obligé de défendre, faisant que son apport offensif était en dessous de la moyenne.
Tizi-Bouali (5) : Volontaire et très complice avec Saâdou dans l’axe, il a été impérial devant Ibara qui a été rendu inoffensif.
Saâdou (4) : La force tranquille de la défense kabyle. Son placement impeccable lui a permis d’intervenir proprement dans de nombreuses incursions des Algérois.
Benkhelifa (3) : Il a rendu une copie honorable, à l’instar de ce qu’il a fait depuis le début de la saison. Néanmoins, le milieu de terrain des Canaris est apparu orphelin en l’absence de Benyoucef.
Belkacemi (2) : Invité surprise du onze de départ kabyle, il n’a pas réussi à accélérer son jeu pour espérer prendre à défaut la défense usmiste.
Oukaci (3) : Il a évolué sans complexe face à un milieu de terrain de l’USMA très expérimenté. Juba Oukaci doit, néanmoins, davantage muscler son jeu pour prétendre se voir confier les clés du jeu des Canaris à l’avenir.
Fiston (3) : Trop isolé en attaque, le Burundais ne pouvait se défaire du marquage de Chafaï. Il a, certes, tenté de provoquer, mais c’était insuffisant en manque de soutien.
Hamroune (2) : Match assez terne du milieu des Canaris. Il était incapable de réguler le milieu quand son équipe cherchait l’égalisation.
Amaouche (2) : Le jeune attaquant a pratiquement tout raté. Il n’a jamais réussi de prendre à défaut Mefath, qui a pu le contenir avec son expérience.
Tafni (3) : Son entrée à la place d’Amaouche a donné plus de percussion à l’attaque. Il aurait pu égaliser à la 79e minute, mais il a raté le cadre et son face-à-face avec Zemma.
Boukhanchouche et Renaï : Le temps de jeu accordé à ces joueurs ne peut pas leur permettre de montrer grand-chose.
La rigueur de Haffaf, la technique d’Adghigh
Tizi-Bouali, l’avenir de la charnière centrale des Verts
La JS Kabylie a toujours enfanté des joueurs de qualité. En défense, et notamment dans la charnière centrale, on peut citer de nombreux exemples. A la hauteur de ses 20 ans, Billel Tizi-Bouali s’impose comme une véritable tour de contrôle de la défense des Canaris. Très à l’aise balle au pied et impressionnant sur l’homme, il a réussi un match presque parfait. Pourtant, il avait une mission très difficile devant l’international congolais, Prince Ibara, le redoutable attaquant de l’USMA. Il a réussi à mettre hors d’état de nuire l’atout offensif des Usmistes en prenant le dessus dans les duels individuels. Certes, la JSK a encaissé un but en début de seconde période, mais il faut reconnaitre que le milieu de terrain kabyle n’a pas été à la hauteur dans l’action. Meziane, libre de tout marquage, avait toute latitude d’offrir la balle du but à Yaya, excentré sur le côté gauche. Il faut bien admettre que les spécialistes ont découvert ce jeune défenseur axial, qui possède un avenir radieux au sein de la charnière centrale des Canaris. Tizi-Bouali semble bien parti pour réussir une carrière des plus prometteuses. Tactiquement, il se place très bien sur le terrain, ce qui lui permet de couvrir toute sa zone. Physiquement, il est impressionnant et malgré le gabarit du Congolais, le Kabyle a réussi à rivaliser et à s’imposer aussi sur le plan physique. D’ailleurs, Ibara a dû revenir en arrière pour chercher le ballon, tant il en a été privé par le défenseur axial des Jaune et Vert. L’intervention du défenseur kabyle à la 88e minute devant le Congolais qui se dirigeait vers les buts, montre l’énorme potentiel qu’il possède. Il est clair que Billel Tizi-Bouali constitue un projet du défenseur axial que la sélection nationale n’arrive pas à dénicher. Il a la rigueur d’un Haffaf et la technique d’un Adghigh, la référence de la charnière centrale de la JSK de tous les temps. Ce n’est pas facile de remplacer des joueurs comme Ali Rial ou encore Essaïd Belkalem. Mais le jeune Tizi-Bouali dégage beaucoup d’assurances et ne semble nullement impressionné par l’importance du poste. La JSK a montré qu’elle possède un contingent de jeunes joueurs du cru qui seront certainement l’avenir de l’équipe. En plus de Tizi-Bouali, lorsqu’on regarde le potentiel des joueurs comme Massinissa Tafni ou Juba Oukaci, Ilyès Renaï il y a du talent et du culot à revendre dans l’effectif des Canaris, pour peu qu’on leur fasse confiance au lieu de se lancer aveuglément dans un recrutement souvent voué à l’échec.
Ilyès Nassim
Le flop
Grosse polémique pour un navet
On a trop parlé avant ce Clasico et beaucoup d’évènements se sont produits. Probablement c’est cela qui a fait que la rencontre tant attendue entre l’USMA et la JSK n’atteigne par le niveau que devait montrer lorsque le leader et son dauphin se croise. Les deux équipes semblaient tétanisées par l’enjeu et chacune d’elle évoluait avec le spectre de perdre. Trop vigilants, les joueurs des deux formations ont rarement réussi à hisser le niveau de jeu. Notamment en première période où le jeu était insipide à la limite du médiocre. Aucune accélération, aucune tentative digne de ce nom. La force de l’USMA, son attaque, n’a, à aucun moment pris le dessus sur la défense kabyle, qui n’avait pas trop à se déployer pour contenir les assauts algérois. Il a fallu un éclair de Meziane en début de seconde période, aidé par la passivité du milieu de terrain de la JSK, pour que le match se décante. Il a suffi d’un seul petit détail pour offrir les trois points d’un match qui était plutôt proche du nul au vu de sa physionomie. S’il est toujours précieux, le milieu de terrain de la JSK n’a pas existé dans l’action du but. Il était complètement perdu et loin d’être irréprochable au marquage de Meziane qui n’a pas eu de mal pour emmener son ballon et décaler merveilleusement son coéquipier Yaya. Un petit crochet du droit sur Chetti enchaîné par un enveloppé du gauche, et c’est le but de la victoire. La JSK a été trahie par un moment d’inattention de son milieu de terrain. Il faut dire que Clasico n’a valu que par sa grande polémique puisqu’en fin de compte les amoureux de la balle ronde algérienne n’ont eu droit qu’à un petit match d’un petit niveau. Sans fournir une grande prestation, l'USMA l’a remporté, mais force est de reconnaître que la victoire est amplement méritée. Il y a eu un ascendant sur le plan de la motivation. En parallèle, la JSK a enregistré sa première défaite de la saison. L’équipe a déçu, mais il faut reconnaître que cette équipe est jeune et l'USMA l’a eu à l’expérience. Cette victoire permet aux Rouge et Noir de prendre le large et de s’ouvrir les portes du titre honorifique de champion d’hiver.
Ilyès N.
Froger : «C’est une victoire difficile»
Satisfait de la victoire mais pas du rendement, l’entraîneur de l’USMA avoue que ça n’a pas été une mince affaire de battre la JSK surtout avec tout ce qui s’est passé avant cette rencontre. «Je dirais que c’est une victoire difficile. On est tombé sur une équipe très bien préparée qui a montré son vrai visage durant les 90 minutes. L’avant-match nous a quelque peu pesé. J’ai eu du mal, notamment en deuxième mi-temps, de reconnaître la maîtrise de mon équipe. On a eu plus de mal en raison de la pression autour de ce match. On a fait plus d’efforts défensif, je pense que ça fait partie des matches où il faut se transcender.»
«L’adversaire nous a beaucoup gênés»
Revenant sur le rendement de son équipe, là aussi, Froger n’était pas satisfait, mais a quand même trouvé le moyen de faire plier l’adversaire. «La JSK nous a causé beaucoup de problèmes avec son milieu en losange. Ils nous passaient derrière le dos donc on a dû rectifier notre milieu qui était un peu trop haut. On a voulu être beaucoup plus en bloc et à partir de là on pouvait avancer sur le porteur. On n’était pas ensemble en premier période, ce qui a rendu les choses difficiles et on avait tendance à jouer trop vite, à moins poser le jeu, donc il fallait alterner parce qu’une équipe qui défend bien quand on les attaque il faut les travailler. C’était donc le message que j’ai donné aux joueurs et je leur ai demandé de rester calmes car j’ai vu certains être anormalement plus énervés que d’habitude.»
«On a encore du pain sur la planche»
L’USMA gagne, mais montre des signes de fébrilité par moments. Le coach ne le cache pas et compte y remédier au plus vite. «Il y a eu beaucoup de déchets, un jeu collectif qui n’a pas évolué comme d’habitude. Je pense que 1 à 0, ce n’est pas le minimum, mais on a eu du mal à nous procurer des occasions. L’adversaire nous a beaucoup gênés par sa bonne organisation. On a manqué de maîtrise, donc il faut rectifier ça aussi car j’ai remarqué qu’on avait moins de maîtrise que d’habitude donc sur ce plan on a encore du pain sur la planche.»
«Le changement de Benguit est tactique et physique»
Concernant le changement de Benguit, le coach dira qu’il a vu son joueur légèrement blessé, ce qui l’a poussé à le remplacer et offrir en même temps l’occasion au revenant Benkhemassa de jouer. «Benguit à boité un peu en première période. J’ai trouvé qu’il n’était pas au top défensivement. Donc j’ai voulu équilibrer en faisant rentrer Benkhemassa. Qui a fait un très bon boulot. Benghit joue beaucoup, donc il est peut-être un peu sur la fatigue mais en gros je suis satisfait de son rendement.»
«Le chemin est encore long avant le titre»
Thierry Froger garde les pieds sur terre. Même si l’USMA prend une sérieuse option pour jouer le titre, il ne veut pas s’enflammer et estime qu’il reste encore beaucoup de travail avant d’être sacré champion. «On travaille pour arriver au titre. Il faut faire des résultats à l’extérieur et garder un gros tempo chez nous. Pour l’instant on est en tête depuis trois journées mais le chemin est encore long. Pour gagner un championnat il faut de la régularité. On a encore de gros matches, un championnat c’est long, il y a plein de choses qui arrivent. Mais la grosse satisfaction, c’est que sans faire de gros matches on arrive à gagner.»
«C’est compliqué de jouer trois matches en une semaine»
Au sujet du calendrier chargé de ce mois de novembre, Froger ne cache pas qu’il a des craintes par rapport à la fatigue en cette fin de phase aller C’est compliqué de jouer plusieurs matches en un temps restreint. Dès ce soir on a entamé un protocole de récupération. Nous allons jouer 3 matches en une semaine, ce n’est pas la meilleure période pour nous. On est fatigués. On a récupéré certes certains blessés mais on doit rester vigilants. Les joueurs ne sont pas des machines on doit essayer de s’adapter. On n’est pas à l’abri de trous d’air et c’est pour ça qu’on doit rester concentrés.»
- S.