Dans une déclaration faite à Compétition, le président de la JSK a tenu à clarifier certains points relatifs au match de cet après-midi qui verra le MOB défier son équipe sur son terrain fétiche du 1er-Novembre de Tizi Ouzou.
Chérif Mellal, qui nous a semblé confiant, a commencé par souhaiter la bienvenue au MOB. «Je dois tout d’abord souhaiter la bienvenue à l’équipe du MOB, même s’ils sont chez eux à Tizi Ouzou. A vrai dire, pour ce match, cette fête, les deux équipes évolueront à domicile. C’est une fête et que le meilleur gagne.»
«Pas de quotas, tous les Mobistes sont les bienvenus»
A propos des supporters du MOB, les Crabes, Chérif Mellal a répondu favorablement à l’appel de son ami Arab Benaï. «Il n’y a pas de quota entre frères. Ni 50 %, ni 30 %, ni rien, les premiers arrivés au stade seront servis. Tant pis pour les retardataires. Au match aller, tous nos supporters ont pu accéder aux gradins, j’espère que ce sera le cas pour ce match. Comme je l’ai dit, c’est une fête et tous ont droit d’y assister, on n’exclura personne.»
«Sur le terrain, c’est Tag ala men tag»
Mellal ne tient surtout pas a dépassionner ce derby. Il connaît son importance et surtout ce que valent les 3 points du match. Pour cette raison, il a tenu à nous dire que côté fraternel ne doit pas tuer la compétition. «…Après, c’est un match de football et les deux équipes joueront pour la gagne. Nous, on a besoin des 3 points pour rester dans la course et le MOB pour s’éloigner de la zone rouge. Je peux vous assurer qu’on fera le maximum pour sortir vainqueurs et je n’attends pas moins des Béjaouis, à la fin du match, on mangera ensemble «Imensi n’Yennayer» et ce quelque soit le résultat final.»
«J’espère que Bekouassa ne gâchera pas notre fête»
Avant de clore notre discussion avec Chérif Mellal, nous avons évoqué l’arbitrage, un point important que Mellal a choisi de qualifier de «capital». «Les arbitres… c’est généralement à cause d’eux que commencent les problèmes. Pour Bekouassa, je n’ai rien à dire, il fait partie des meilleurs du moment. J’espère qu’il sera dans un bon jour et qu’il fera preuve d’impartialité et de courage. Je veux que le vainqueur mérite sa victoire, ce que je ne veux pas c’est qu’on parle de lui à la fin du match plus qu’on en parlera du match en lui-même. Il ne doit pas gâcher cette fête.»
«Je serai au virage avec mon burnous»
Suspendu, le président de la JSK ne sera pas autorisé à s’assoir dans la tribune officielle ni entrer sur la main courante. Interrogé à ce propos, il nous dira : «Que voulez-vous que je vous dise ? Je serai au stade, peu importe où je serai assis, je serai derrière mon équipe.» On a insisté pour connaître son emplacement exact et s’il choisira de s’assoir dans la tribune des familles vu qu’elle est couverte, ou encore dans la tribune de presse pour se cacher de la pluie. Il nous dira : «Je serai au virage au milieu des supporters ; pour la pluie, je prendrai un parapluie, pour le froid, quoi de mieux qu’un burnous kabyle ?»
- B.
Dumas vs Madoui : Un combat qui vaut le détour
Par Islam Zemam
Beaucoup de choses seront intéressantes à suivre au cours du derby d’aujourd’hui. Outre le spectacle qui est attendu sur la pelouse, on peut aussi s’attendre à une belle bataille entre les deux entraîneurs Frank Dumas d’un côté et de l’autre, Kheiredine Madoui.
La rencontre d’aujourd’hui sera marquée par une opposition entre deux équipes au style différent. D’un côté, la JSK qui se relance et qui opte pour un projet à long terme, de l’autre, le MOB qui avait plein d’ambitions et qui a rapidement déchanté et qui se retrouve en train de lutter pour le maintien. Maintenant, les deux coachs vont se livrer bataille et chacun d’eux présente des arguments valables et peut aspirer à la victoire finale ce soir. D’ailleurs, c’est ce duel qui nous intéresse le plus et sur plusieurs plans.
Madoui, un homme titré, Dumas veut être sacré à la JSK
Première des choses, c’est le fait que les deux entraîneurs ont connu des expériences différentes mais au niveau du palmarès, ce n’est pas du tout la même chose. En effet, Madoui a gagné des titres et le plus beau reste la Champion’s League africaine et une participation à la Coupe du monde des clubs en 2014. De son côté, Dumas, et bien qu’il ait une grande expérience, n’a jamais goûté à la joie d’un titre au sein de son équipe, que ce soit à Caen ou ailleurs. A ce sujet, le coach de la JSK veut ouvrir son palmarès par un titre avec la JSK et c’est pour cela qu’il veut gagner.
Dumas sur une bonne spirale, Madoui a des arguments
Autre point important, c’est le fait que le coach des Canaris reste sur une bonne spirale et de bons résultats notamment la victoire à Béchar. Il sait que la confiance est là. De son côté, Madoui a de nouveaux arguments et des joueurs de très grande qualité qui peuvent faire basculer la rencontre. Les deux hommes vont s’employer pour faire tourner les choses chacun de son côté.
Dumas en confiance, Madoui, le couteau sur la gorge
Enfin, un dernier détail qui promet de pimenter ce duel de tacticiens, c’est la position des deux entraîneurs. En effet, Dumas est à l’aise, il sait qu’il a un projet à moyen terme et sa seconde place le met dans le confort et en position de force. Ce n’est pas le cas de Madoui qui reste sur de mauvais résultats en championnat et une élimination en coupe. Il a le couteau sur la gorge et doit l’emporter sous peine de se voir limoger. Autant d’ingrédients qui promettent de mettre beaucoup de piments au duel tant attendu.
- Z.
Sur le terrain, ce sera également une histoire de duels
Il n’y a pas que chez les entraîneurs que le duel promet d’être passionnant. Sur le terrain, l’opposition sera également alléchante et chaque équipe a ses atouts à faire valoir sur le terrain. Les 22 acteurs vont s’en donner à cœur joie pour offrir un spectacle de grande qualité et tenter de l’emporter. Ce sera également une histoire de combat dans tous les compartiments et cela se résume comme suit.
Saâdou - Bessan
On commence en défense où le capitaine d’équipe kabyle, Nabil Saâdou aura fort à faire face au nouvel attaquant mobiste, Bessan. Boukhanchouche nous déclarait à son sujet : «J’ai été impressionné par Bessan. Il va apporter un gros plus.» C’est dire que la tâche du défenseur kabyle ne sera pas aisée. De son côté, l’attaquant du MOB aura à cœur de rapidement démontrer ce dont il est capable et montrer que Madoui n’a pas eu tort en exigeant son recrutement.
Belaïli - Touré
Sur le flanc droit, il y aura aussi une très belle bataille, celle qui opposera Amir Belaïli à Touré. Le latéral kabyle est devenu la référence à droite de la défense de la JSK. Il aura en face de lui un sérieux concurrent en la personne de Touré. Ce dernier avait été l’auteur de la passe décisive lors du match aller.
Benkhelifa - Bouazza
C’est au milieu que beaucoup de choses vont se jouer au cours de cette rencontre. En effet, l’entrejeu sera l’arène de la bataille et notamment entre Benkhelifa et Bouazza. Le premier nommé est performant, en confiance et est l’homme de confiance de Dumas. De son côté, Bouazza est déjà prêt et semble être la solution à tous les problèmes d’animation pour Madoui. Petit avantage peut-être à Bouazza avec son expérience, mais Benkhelifa compense avec sa fougue et son calme olympien.
Boukhanchouche - Benchaïra
Toujours au milieu, on aura également droit à une belle bataille entre Mohamed Benchaïra et Salim Boukhanchouche. Le premier nommé a fait une bonne première à Béchar et entend enchaîner avec une idée de revanche, lui qui avait été battu deux fois par le MOB la saison passée lorsqu’il jouait à la JSMB. Revanche, c’est exactement le mot qui revient le plus pour Salim Boukhanchouche. Parti par la petite porte de la JSK durant le mercato, il entend sortir l’artillerie lourde pour cette rencontre et n’a pas manqué d’afficher son ambition de prendre les trois points. Libéré au MOB, il compte montrer à ceux qui l’ont critiqué qu’il reste une valeur sûre.
Hamroune - Mazari
En attaque du côté de la JSK, la certitude, c’est de voir Rezki Hamroune être titulaire. C’est l’homme en forme des Kabyles en ce moment. Très bon durant la phase aller, il entend confirmer et être un joueur important pour son équipe. Il aura en face de lui, Areslane Mazari. L’ancien harrachi devra faire tout ce qu’il faut pour essayer de le stopper et l’opposition entre les deux hommes sera intéressante à suivre sur tous les plans. Des duels, il y en aura beaucoup sur le terrain, celui qui prendra le dessus dans les duels, aura le plus de chances de l’emporter à la fin de la rencontre.
- Z.
A la veille du grand derby kabyle
Les 4 interrogations sur le onze de départ
Par Islam Zemam
Après une semaine de préparation, les Canaris vont enfin affronter leur voisin du MOB. Si la majorité de l’effectif est connue, il subsiste encore quelques doutes par rapport aux choix du coach. Cela concerne les différents compartiments.
Il faut dire qu’après avoir été chercher la victoire du côté de Béchar la semaine passée, les Jaune et Vert savent qu’il faudra absolument enchaîner par une autre victoire, aujourd’hui, lorsqu’ils affronteront la formation du MOB. Une rencontre qui ne sera certainement pas facile au vu de la qualité de l’adversaire qui s’est considérablement renforcé au cours de ce mercato d’hiver. L’entraîneur de la JSK, Franck Dumas, n’a pas manqué de motiver ses joueurs pour cette rencontre et veut encore gagner pour, d’une part, mettre la pression sur le leader usmiste mais aussi et surtout pour emmagasiner plus de confiance. Ainsi, pour la composante d’aujourd’hui, il faudra attendre un peu puisqu’il y a des incertitudes par rapport aux choix du coach et 4 interrogations sont persistantes.
Souyad et Tizi Bouali
Lors de la dernière rencontre de championnat, le coach avait opté pour la paire axiale Souyad - Saâdou et le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux joueurs ont sorti une prestation de grande qualité et ont réussi à contenir toutes les offensives du club béchari. Pour le match d’aujourd’hui, le coach n’a pas encore tranché car Souyad a mis la barre très haut et Tizi Bouali est le titulaire au poste avec des prestations de très grande qualité. Dumas va devoir faire des choix forts pour opter pour la meilleure paire axiale face aux Vert et Noir de Béjaïa car il sait que les choses seront compliquées et qu’aucune erreur ne sera permise.
Benyoucef - Oukaci
Samedi passé à Béchar, les Kabyles ont réussi à s’imposer puisque le coach avait opté pour l’offensive et notamment avec des joueurs techniques comme Benchaïra et Benyoucef. Maintenant, ce qu’on ne sait pas, par contre, c’est si Benyoucef sera reconduit pour cette partie du moment qu’Oukaci postule, lui aussi, pour retrouver sa place dans le onze de départ. D’ailleurs, avec Benchaïra, Benkhelifa sera plus libre. Donc, le doute subsiste entre Benyoucef et Oukaci. Ce dernier présente un profil plus défensif avec beaucoup plus d’impact physique.
Tafni - Fiston
Les interrogations ne s’arrêtent pas là pour autant, puisque tout demeure possible dans d’autres postes et notamment sur l’aile. En effet, face à la JSS, Fiston était titulaire et a réussi enfin à retrouver le chemin des filets. Cependant, rien ne dit qu’il sera titulaire, puisque Dumas pense également à un joueur comme Tafni qui peut jouer à ce poste et faire en sorte d’apporter le plus escompté au cours de cette partie.
Uche - Belgherbi
Dernière interrogation sur les choix de Dumas pour cette rencontre, c’est en attaque et notamment le poste d’avant-centre. Uche n’est pas au mieux de sa forme et les critiques pleuvent sur lui puisqu’il a un rendement pas du tout satisfaisant. De l’autre côté, le dernier venu, Abdelwahid Belgherbi a laissé paraître d’excellents signes depuis qu’il est arrivé et a même impressionné son entraîneur. Donc, lui aussi peut aspirer à débuter la partie aujourd’hui et apporter ce que ne peut apporter Uche au cours des dernières semaines. Des choix, il en faudra pour le coach qui ne veut qu’une seule et unique chose, l’emporter pour revenir à un point de l’USMA.
- Z.
JSK - MOB : la Kabylie accueille son 9e derby
Yennayer pour fêter le football
Si pour certains, le vrai derby de la Kabylie était celui qui opposait la JSK à la JS Bordj Menaïel, à l’époque du président le défunt Tahanouti, ou encore les confrontations entre le club phare du Djurdjura et la deuxième formation de Yemma Gouraya, la JSM Béjaia, il n’en demeure pas moins que JSK-MOB a déclassé les deux premières affiches citées.
La particularité de cette rencontre réside dans l’engouement populaire qu’elle attire. C’est une opposition entre deux équipes qui possèdent la plus grande base populaire de la région. Lorsque les Canaris et les Crabes se retrouvent dans l’emblématique stade du 1er-Novembre, le fief des performances historiques de la JSK, dans un derby qui intervient la veille de la célébration du nouvel an berbère, ce sont autant d’ingrédients pour que le match soit une fête. La rencontre arrive au bon moment pour une équipe… mais pas pour l’autre. Si le MOB se prépare pour une opération de rachat après son calage lors du match inaugural de la deuxième phase de la saison, ponctué par nul piètre face à l’O. Médéa, la JSK veut, en revanche, confirmer sa victoire réalisée face à la JSS à Béchar lors de la précédente journée. «Nous avons préparé ce derby de la meilleure façon possible. Nous sommes dans une période faste et nous espérons la maintenir. Nous respectons le MOB, comme nous respectons tous nos adversaires. Nous avons une idée sur l’importance de la rencontre dans la région. Le match sera certainement très difficile, mais nous allons le jouer pour le gagner et ajouter un autre bon résultat à notre actif», a déclaré le coach Dumas en conférence de presse.
Les Jaune et Vert sur un nuage
Les Canaris semblent déterminés à s’offrir le MOB, souhait partagé par tous les amoureux des Jaune et Vert. Le coach Franck Dumas aura toutes ses cartes gagnantes pour ce match. Il aura l’embarras du choix pour composer son 11 lors de cette confrontation très importante pour son club. L’entraîneur de la JSK compte utiliser tout son savoir-faire et son seul objectif est que son club gagne la partie et augmente ses chances de jouer le podium lors des prochaines rencontres. En face, le MO Béjaia est dos au mur. Le dernier faux pas face à l’O. Médéa a quelque peu mis l’équipe dans la tourmente. Un match à ne pas rater. Madoui sait ce qui l’attend et doit jouer toutes ses cartes, pour venir à bout de cette jeune et coriace équipe de la JSK qui a le vent en poupe, après son dernier succès ramené de Béchar face à la JS Saoura. Ce ne sera pas une partie de plaisir au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou qui fera le plein. L’erreur n’est pas permise pour Madoui et ses poulains qui doivent sortir le grand jeu face aux Canaris du Djurdjura, pour éviter que le doute s’installe et une cassure au sein de l’équipe.
Les Vert et Noir pour bien négocier le virage
Le retour du club béjaoui en Ligue 1 se fait de façon assez délicate. Le finaliste de la Coupe de la CAF n’a toujours pas réussi à suivre le rythme et semble avoir oublié ses repères dans cette division. «Le MOB est sous la menace de la relégation et cela nous pousse à réagir et vite. La balle est dans notre camp et je vous fais confiance. Vous êtes capables de battre n’importe quelle équipe et vous avez prouvé à maintes reprises que vous êtes forts surtout en déplacement. C’est un derby qui est ouvert à tous les pronostics. Nous savons que la JSK nous attend de pied ferme, mais nous avons des atouts et nous devons le prouver sur le terrain et durant les 90 minutes. Je mise sur votre volonté pour arracher les trois points qui sont mis en jeu», a indiqué le coach des Vert et Noir. On s’attend à une confrontation pleine où l’enjeu sera de taille. En plus des trois points mis en jeu pour des objectifs opposés, c’est qui sera couronné roi de Yennayer qui va obliger les joueurs des deux camps à mettre toutes leurs forces dans la bataille.
Ilyès Nassim
Il sera l’atout des Mobistes
Et si c’est la fête de Boukhanchouche ?
Ce sera un derby assez particulier pour le milieu de terrain du MO Béjaia, Salim Boukhanchouche. Ce dernier, qui vient de rejoindre sa nouvelle équipe, n’a pas trop attendu pour croiser son ancienne. On se rappelle que le «chouchou» de l’ancien sélectionneur national, Rabah Madjer, a quitté les Canaris en mauvais termes avec son ancien entraîneur, Franck Dumas. Ce dernier a fait savoir au président Chérif Mellal qu’il ne veut pas du joueur et contre son gré, il a dû accepter la décision du premier responsable de la barre technique. Boukhanchouche devrait être de la partie face à son ancienne équipe, même s’il s’était distingué par un écart disciplinaire lors d’une séance d’entraînement. Il s’était agrippé avec son coéquipier, Bouhaniche, et l’entraîneur Madoui n’a pas hésité à les renvoyer. Force est de reconnaître que le coach des Crabes ne va pas se permettre de laisser à la maison un de ses meilleurs atouts, surtout devant un aussi redoutable adversaire, qu’est la JSK. «Ce sera difficile. Je vais affronter mon ancien club, mais je peux dire que j’ai fait mon temps à la JSK avec des hauts et des bas. Maintenant, je suis au MOB et je serais ravi de retrouver le stade du 1er-Novembre et les supporters de la JSK qui m’ont toujours soutenu. Après… une fois le coup d’envoi donné, il n’y aura plus de place aux sentiments. Je donnerai tout sur le terrain pour essayer d’aider mon équipe à l’emporter. Je sais que nous avons les moyens de gagner, donc nous allons tout faire pour essayer d’atteindre cet objectif. Nous avons un besoin urgent de points et nous allons tout faire pour récupérer les points perdus face à l’OM», a indiqué le milieu de terrain mobiste.
Ilyès N.
Boukhanchouche, Bessan, Bentiba, Bouazza, le MOB au rythme des «B»
Contrairement au premier match face à l’O. Médéa, le MO Béjaïa, et l’entraîneur Madoui, va pouvoir bénéficier des services de toutes ses nouvelles recrues hivernales. En plus de Boukhanchouche, qui a déjà trois matches (O. Magrane et USM Harrach en Coupe d’Algérie et O. Médéa en championnat) à son actif sous les couleurs de sa nouvelle équipe, les trois nouvelles arrivées, l’international béninois Jacques Bessan, l’ex-international olympique Mohamed Bentiba et l’ancien meneur de jeu du MC Oran, Feham Bouazza effectueront leurs débuts ce vendredi au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou lors du derby kabyle contre la JSK. Bessan et Bentiba sont qualifiés et sont prêts à tenir leur place d’entrée contre les Canaris du Djurdjura et ce pour apporter un plus sur le plan offensif à l’équipe. La direction a également réussi à qualifier la dernière recrue Fahem Bouazza pour ce derby kabyle. La présence de Bouazza ne sera que bénéfique pour le MOB, vu son grand talent et sa technique qui sera mise à profit par Madoui pour déstabiliser l’arrière garde de la JSK. Et ce n’est pas fini. Et comme s’ils ne se contentaient pas de quatre recrues portant la lettre «B» au début de leur nom respectif, les dirigeants mobistes ont finalisé avec un autre «B», en l’occurrence Ali Guechi. Ces «B» commencent à faire rêver les Crabes, qui espèrent une meilleure deuxième phase de saison.
Ilyès N.
La JSK peine devant les Béjaouis
Seul Rial était capable de battre le MOB
La JSK aborde ce 9e derby de la Kabylie avec les faveurs des pronostics. Les Canaris, auréolés par leur succès face à la JS Saoura lors de la précédente journée, visent les trois points pour mettre plus de pression sur le leader, usmiste, forcé au repos. Une victoire réduirait l’écart à une seule unité en attendant le match de l’USM Alger face au NA Hussein-Dey mardi prochain. Cependant, il faut reconnaître que la JSK ne réussit pas vraiment dans les derbys de la Kabylie. Face au MOB, les Canaris peinent vraiment et n’arrivent pas à s’imposer. Sur les 8 matchs disputés dans l’histoire des confrontations entre les deux formations, le club du Djurdjura n’a remporté qu’un seul. C’était durant la saison 2014-2015. C’était exactement le 25 avril 2015 au stade du 1er-Novembre et cela grâce à un doublé de Ali Rial, dont le deuxième but a été inscrit à un quart d’heure de la fin. Les deux buts du défenseur de la JSK avaient sauvé son équipe d’une énième défaite après le but inscrit pas N’daye en première période. La dernière confrontation entre le MOB et la JSK a eu lieu au stade de l’Unité maghrébine, le 3 mars 2017. Les Crabes l’avaient remporté sur le score de 3 buts à 0. C’est, d’ailleurs, le plus lourd score dans l’histoire des deux formations. Sur les 8 matches joués, le MOB en a gagné 2, contre une victoire pour la JSK et 5 matches nuls.
- N.
Rien ne pourrait gâcher la fête et le foot
Le froid, la neige, la pluie les invités de Yennayer
Toute la Kabylie aura les yeux braqués sur le stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. On s’attend à une grosse ambiance et les familles sont attendues, comme d’habitude cette saison, afin de colorer les gradins du stade. Contrairement aux autres équipes du pays, il n’y aura pas de quotas pour les supporters du MO Béjaia. Le président Chérif Mellal a fait savoir aux dirigeants mobistes que tous les supporters sont les bienvenus et auront droit de rentrer au stade. En plus d’une journée de foot, les Kabyles veulent en faire une fête, surtout que le match opposera deux équipes de la même région à la veille d’une fête que tous les Berbères ont attendu pour son officialisation pendant de nombreuses années et avec de gros sacrifices. Il reste que le climat s’annonce rigoureux pour la journée d’aujourd’hui. Il fera extrêmement froid et l’on s’attend à une chute vertigineuse du mercure. Les prévisions météorologiques prévoient 4° Celsius à l’heure du match, de la pluie et éventuellement de la neige. Ce n’est pas étranger à la région en cette période de l’année. Le froid, la neige, la pluie ont toujours été les invités privilégiés de Yennayer. On ne va pas déroger à la règle et c’est à la JSK et au MOB de souhaiter à tout le monde «Assegas Amegaz».
Ilyès N.