Comme rapporté dans notre dernière édition, le président Chérif Mellal a engagé un avocat étranger plus précisément français pour le consulter, s’il a le droit de se plaindre du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, auprès de la Fédération internationale de football Association.
D’après une source autorisée, cet avocat spécialisé dans ce genre d’affaires a assuré au président de la JSK qu’il peut porter l’affaire devant la FIFA et qu’il a de grandes chances d’obtenir gain de cause. Rassuré par cet avocat français dont on ignore le nom, le président Mellal passe à l’action en saisissant la FIFA sur la légalité de l’élection de Zetchi à la tête de la FAF. En guerre avec lui depuis que celui-ci a pris la défense de Haddad et d’Amalou, le président Mellal se dit déterminé à aller au bout pour le renverser de son poste. Si à la fin de la rencontre face à l’OM, le président Mellal s’est limité à attaquer le président de l’USMA et le responsable de la désignation des arbitres, il a déclaré carrément la guerre à Zetchi après que la FAF ait publié un communiqué sur son site dans lequel elle a pris position en faveur de Haddad et Amalou. Elle a aussi remis en cause les propos de Mellal en rapportant dans son communiqué que celui-ci tente de justifier l’échec de son équipe à Médéa.
Conséquence
Le président Chérif Mellal est conscient des sanctions qu’encourt notre football dans le cas où la FIFA prouverait que l’élection de Zetchi à la tête de la FAF n’était pas légale, mais il rejette d’ores et déjà la responsabilité sur les responsables de la fédération en cas de sanctions contre l’équipe nationale et nos clubs. Il confie que s’il y aura des sanctions à l’encontre de l’EN et de nos clubs, la faute incombera aux responsables de la FAF et plus particulièrement à Zetchi qu’il tient comme étant l’unique responsable de ce qui arrive. Estimant que celui-ci n’est pas venu pour servir les intérêts de notre football, mais seulement ses propres intérêts, le président de la JSK ne compte pas faire machine arrière surtout que l’avocat français qu’il a engagé lui a fait savoir qu’il a bel et bien le droit de saisir la FIFA. Il lui aurait remis déjà un rapport prouvant que l’accession de Zetchi à la tête de la FAF a été entachée d’irrégularités. Sa menace de s’en remettre à l’instance suprême du football mondial n’est pas due à la colère puisqu’il est déjà passé à l’action tout en ajoutant qu’il ne se taira pas tant que toute la lumière ne sera pas faite sur la manière avec laquelle Zetchi a été élu à la tête de la FAF.
- Boumali
En plus d’avoir interjeté un appel à la commission de recours
Mellal saisit la commission d’éthique
Selon une source autorisée, le président Chérif Mellal a saisi la commission de recours de la FAF pour contester les décisions prises par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Cette dernière a intrigué plus d’un en homologuant le résultat de la rencontre O Médéa-JSK , en infligeant une sanction de trois mois sans sursis à l’encontre du président Mellal et en ne prenant aucune décision à l’encontre de l’arbitre Bekouassa qui a sifflé un penalty imaginaire en faveur de l’OM dans les arrêts de jeu. En saisissant la commission de recours, le président Mellal veut la mettre devant ses responsabilités, car il est convaincu que les décisions prises par la commission de discipline étaient injustes et que celle-ci n’a pas pris en considération le rapport qu’il a remis à la LFP et à la FAF. A la fin de la rencontre face à l’OM, il avait annoncé qu’il ne se taira pas tant que la JSK ne sera pas rétablie dans ses droits. Il promet d’aller le plus loin dans cette affaire et qu’il usera de toutes les voies de recours pour défendre les intérêts de son équipe.
Gain du match
Bien qu’il soit en guerre avec le président de la FAF Kheireddine Zetchi, le président Mellal a saisi non seulement la commission de recours, mais aussi la commission d’éthique. Pour lui, cette dernière doit intervenir, car il y a eu tentative de corruption de la part du président de l’OM Mahfoud Boukelkel. Il réaffirme qu’il dispose de preuves confirmant que celui-ci a tenté vainement de convaincre les dirigeants de la JSK de lui céder le match pour que son équipe quitte la zone rouge. Tout en dénonçant le président Boukelkel, le président Mellal estime que l’OM doit perdre le match sur tapis vert du moment qu’il y a eu l’envahissement de terrain et que le huis clos n’a pas été respecté. Il ajoute que les règlements sont clairs à ce sujet et que la JSK doit avoir le gain du match du moment que l’équipe locale n’a pas respecté le huis clos. La commission de discipline de la Ligue a homologué le résultat de la rencontre, mais les dirigeants de la JSK ne désespèrent pas d’avoir le gain du match pour peu que la loi soit appliquée.
- Boumali
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