Au moment où tout le monde s'interrogeait sur la date de la tenue de l'assemblée générale extraordinaire, le président Chérif Mellal manoeuvrait dans l'ombre pour la faire capoter.
Chose réussie après avoir récupéré Malik Azlef, lequel a présenté ses excuses avant que le conseil d'administration ne se réunisse pour renouveler sa confiance au président Mellal. D'après le communiqué publié hier soir sur le site du club, Azlef, qui avait affirmé, il y a quelques jours, que le président Mellal n'a ni les moyens ni les capacités de gérer un grand club comme la JSK, a présenté ses excuses avant de lui apporter son soutien hier lors de la réunion du conseil d'administration. La réunion du conseil d'administration, à laquelle ont pris le président Mellal, Kana, Chioukh, Benabderhmane et Azlef, a renouvelé sa confiance au premier et ce, jusqu'à la fin de la saison. Le plus surprenant est que les actionnaires, qui se sont réunis samedi dernier au siège du CSA, avaient chargé Azlef de remettre au président Mellal une convocation dans laquelle il lui est demandé de provoquer l'assemblée générale extraordinaire, ou ce sera les actionnaires qui l'organiseront à la fin du mois ou au début de mois de mars. Des positions intrigantes Fort de la confiance que lui ont renouvelée les membres du conseil d'administration, le président Mellal a prouvé, encore une fois, que les actionnaires de la SSPA/JSK peuvent changer de position d'une minute à l'autre. Azlef, qui était très critique envers lui, a non seulement rallié sa cause, mais il lui a présenté aussi ses excuses, selon le communiqué publié sur le site du club. En mentionnant qu'Azlef a présenté ses excuses, le président Mellal veut prouver à tout le monde que les actionnaires, qui demandent son départ, il peut leur faire changer de position en claquant des doigts. Excepté Benabderrahmane et Kana, qui n'ont pas demandé son départ, les autres n'arrêtaient pas de dire qu'avec la gestion catastrophique de Mellal, la JSK n'ira pas loin. Il s'est avéré finalement que certains sont versatiles et que le président Mellal a entièrement raison de dire que ce n'est pas des actionnaires avec 3 millions de centimes qui vont le destituer. Il faut dire aussi que le président du CSA Samy Idrès s'est opposé à la tenue de l'AGE.
- A.
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