Le calvaire n'a que trop duré pour le Mouloudia d'Oran et ses joueurs de l'équipe première. En effet, ces derniers ont finalement été payés. Mohamed Legraâ et ses camarades ont attendu près de sept (7) mois pour se faire payer.
Et il a fallu le concours de la société Tosyali qui, suite à de nombreuses interventions du wali d'Oran, a versé 63 millions de dinars (6,3 milliards de centimes). Versé dans le compte du club amateur (CSA), le montant représente deux mensualités, faut-il le rappeler. Selon nos informations, le virement a été effectué avant-hier dans le compte de chaque joueur. Ainsi prend fin le calvaire des poulains de Omar Belatoui qui ont passé le clair de leur temps à attendre un geste de leur employeur. Ce dénouement tant attendu a contenté l'ensemble du groupe qui va devoir se focaliser beaucoup plus sur son devoir. Le groupe qui a multiplié les grèves et protestations va devoir se pencher avec plus de sérénité sur l’équipe dont l’échéance est de rester dans la continuité à défaut de viser une des loges du podium.
Une mensualité pour Belahouel
Longtemps loin de l'équipe pour avoir été confronté à une affaire de justice et une incarcération dans un établissement pénitentiaire, l'attaquant Hamza Belahouel n'a pas été oublié dans le paiement des salaires. Sauf que le numéro 11, qui a repris l'entraînement en solo mardi dernier, a bénéficié d’une seule mensualité, contrairement à l'ensemble de ses coéquipiers. Il s’agit certainement d’une façon de se faire sanctionner par le responsable actuel du club d'El-Hamri…
Rien pour Talha !
Par contre, le calvaire se poursuit pour le milieu de terrain Hichem Abdelkader Talha. Ce joueur semble ne pas figurer dans l'organigramme du Mouloudia d'Oran. Car, en plus de son état qui semble trop flou, ce joueur n'a pas été concerné par le virement accordé à l'ensemble de ses coéquipiers, jeudi dernier. Tout simplement, le club phare de l'Ouest algérien n'a pas daigné honorer ses engagements salariaux envers l'ancien pensionnaire du MC Saïda, toujours privé d'entraînement. Pourtant, il est encore lié au Mouloudia d'Oran jusqu'en 2024.
- M. A.