Contrôle anti-dopage : La FAF met un coup d’accélérateur

Le contrôle anti-dopage dans le championnat national et en coupe, une vieille réflexion et un ancien projet qui n’a jamais vu le jour, il date en effet de plusieurs années, mais il a été mis de coté à cause de l’instabilité qui a régné au niveau de la FAF et la succession des présidents, mais l’actuel responsable de l’instance fédérale, à savoir Walid Sadi compte sérieusement le relancer.

La démarche a été entreprise il y a déjà plusieurs semaines, il faut dire qu’il y a eu des signes révélateurs qu’il y aurait un recours aux produits anabolisants dans certains clubs, un fait marquant qui s’est produit il y a quelques semaines dans un match de coupe africaine joué ici en Algérie a incité les dirigeants de la fédération à relancer ce projet mort-né. Au moins 2 joueurs d’un club connu ont esquivé un contrôle anti-dopage, soulevant ainsi les soupçons, certains étaient plus que persuadés qu’ils étaient sous l’emprise d’un des produits prohibés, sinon pourquoi ils auraient refusé de prendre part audit match ?

 

Éliminer certains doutes

Les deux joueurs en question n’ont plus donné signe de vie, à vrai dire, le club a aussi compris qu’il était plus sage de les écarter des plans. La FAF qui a été mise au parfum par l’incident, puisque le docteur chargé de les contrôler est un proche de l’instance fédérale a décidé de sévir, en relançant le projet des tests anti-dopage. Selon une source proche de la FAF, une demande aurait été envoyée à la partie compétente du côté de la FIFA, cette dernière a redirigé la fédération vers le comité olympique algérien, qui aurait le monopole de tout ce qui a un lien avec ce genre de contrôles. La FAF aurait donc saisi le COA et attendrait toujours une réponse, avec comme objectif d’accélérer la démarche pour pouvoir enfin réaliser des contrôles dans le championnat algérien, voire même en coupe. Il faut dire que dans une telle période de la saison, à savoir les deux derniers mois de la compétition, plusieurs anomalies se manifestent, on a tous vu comment une procédure d’intégrité a été lancée par l’instance fédérale pour préserver le fair-play, après tout ce qui a été constaté dans certains matches dont celui de l’US Souf, et ce n’est pas tout, cette période cruciale de fin de saison, souvent pénible pour plusieurs joueurs, dépassés sur le plan physique, connaît un recours aux produits dopants pour compenser le manque d’aptitude physique et de jus, ce qui fausse sérieusement la compétition. Une aubaine que ne voudrait pas manquer la FAF pour mettre la main sur les tricheurs, d’où son envie de tester un max’ d’éléments, elle ciblerait même certains joueurs soupçonnés par les connaisseurs, histoire d’éliminer le doute et rétablir l’ordre. Il faut savoir que le rendement anormal de certains joueurs n’est pas le seul élément qui donne envie de tester, certains comportements de joueurs, une surexcitation exagérée ou même une nervosité démesurée constatée lors de certaines rencontres ont donné à réfléchir. La fédération préfère donc anticiper et menacer ces fauteurs de troubles, qui savent pertinemment le risque de se faire choper la main dans le sac..

 

Après la VAR...

Pour l’instant on ne sait pas si la FAF compte poursuivre un vieux projet qui consiste a créer une station d’analyses au niveau du CTN de Sidi Moussa, une démarche qui visait à économiser des euros pour la fédération, ou bien commencer par le transfert des échantillons prélevés vers le laboratoire tunisien, ce qui coûterait au moins 200 euros par échantillon, mais l’essentiel sera de renouer avec les tests, l’objectif étant d’arriver au démarrage du prochain exercice prêt pour une nouvelle saison ‘’protégée’’ de toutes parts, car, en plus de ces tests, il y aura les 4 stations mobiles de la VAR qui entreront en service dès la nouvelle saison, des moyens qui ne peuvent que booster le championnat et le conformer aux normes mondiales,

S.M.A    

 

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