Si le CRB a montré un meilleur visage au cours du derby face à l’USMA, il n’en demeure pas moins qu’une fois de plus l’attaque a failli dans sa mission et devient par la même occasion le principal chantier d’Abdelkader Amrani.
Nouvelle déception pour le CRB avant-hier lorsqu’il a affronté l’USMA au stade du 5-Juillet. On attendait à ce que les Rouge et Blanc se révoltent et montrent un meilleur visage, mais, finalement, malgré une grande volonté, une vertu perdue depuis le début de saison, les Belouizdadis n’ont pas pu avancer dans la bonne direction et n’ont pas réussi à arracher leur première victoire de la saison. Une situation qui fait que les difficultés sont toujours présentes.
Cette rencontre a été l’occasion pour le nouvel entraîneur de faire un constat complet sur la situation actuelle de l’équipe et de voir les différents chantiers qui l’attendent, le plus important demeurant sans aucun doute l’attaque. En effet, ce compartiment est actuellement le plus grand mal de l’équipe et le coach a pu s’en rendre compte. D’ailleurs, malgré la présence de noms dits «ronflants», ce compartiment accuse toujours de nombreuses lacunes et n’arrive pas du tout à se libérer et cela inquiète au plus haut point.
Deux buts en…450 minutes de jeu
Il faut dire que les statistiques sont assez claires par rapport à ce début de saison. En effet, les Belouizdadis n’ont réussi à marquer que deux petits buts depuis le début de saison et c’était la semaine passée face au MCEB au stade du 5-Juillet. D’ailleurs, sur les cinq rencontres disputées, représentant pas moins de 450 minutes sans compter le temps additionnel de chaque rencontre, le Chabab marque toutes les 225 minutes et c’est bien trop peu pour une équipe qui aspire à jouer les premiers rôles et à être un acteur majeur dans la course au titre.
D’ailleurs, Azzeddine Rahim l’avait pointé en conférence de presse : «On a eu des occasions pour marquer des buts, mais on n’a pas su être efficaces. On a un problème au niveau de l’efficacité.»
Avec une statistique aussi faible, il est clair que le coach va se pencher, et de manière prioritaire, sur ce compartiment pour tenter de corriger ce qui a besoin de l’être et d’essayer de provoquer le déclic pour permettre à l’équipe de retrouver son efficacité et gagner des matchs.
L’absence d’un meneur de jeu influe sur le rendement offensif
Durant l’intersaison, les dirigeants ont voulu recruter un meneur de jeu, un profil qui manquait à l’équipe, mais l’ancien entraîneur Corentin Martins avait finalement insisté sur le fait de ne pas en avoir besoin et les dirigeants l’ont suivi et ont renoncé au recrutement d’un tel profil. Finalement, c’est ce qui fait actuellement défaut à l’équipe et le coach va tenter de trouver une parade pour essayer de mettre les attaquants dans de bien meilleures conditions pour essayer de chasser la guigne et de marquer des buts.
Amrani : «Un grand travail nous attend»
Le nouvel entraîneur du Chabab s’est exprimé au micro de la Radio nationale : «J’ai pu faire mon constat concernant l’équipe et le travail qui nous attend au c ours de cette période. Je dois dire qu’il y a une quantité importante de travail à accomplir pour essayer d’améliorer les choses au plus vite.»
- Z.