Le MOB reprend sa marche en avant

 

Les hommes de Latrèche n’ont pas tremblé lors de la réception de l’ASM Oran, samedi en début de soirée au stade de l’Unité maghrébine de Béjaïa.

 

Après deux défaites de suite, les joueurs du Mouloudia de Béjaïa savaient qu’ils n’avaient pas trop le choix et qu’il fallait à tout prix réagir, avant qu’il ne soit trop tard. En affrontant une équipe qui réalise souvent de bons résultats hors de ses bases, les camarades du capitaine Bouledieb se devaient de se montrer solides. Le système mis en place par le coach Latrèche avait pour but de contenir une équipe oranaise qui procède généralement par des contre-attaques rapides. L’équipe du MO Béjaïa avait abordé cette rencontre avec beaucoup de prudence, car soumise à une forte pression. Au fil des minutes, les locaux ont eu quelques opportunités sans toutefois réussir à se montrer dangereux.

 

La situation s’est débloquée très vite

La première période a été marquée essentiellement concentré au milieu du terrain. La situation a évolué avec les changements apportés par le coach et surtout le discours qu’il a eu entre les deux mi-temps. Galvanisés et débarrassés des appréhensions du début du match, les gars de la capitale des Hammadites appuyèrent sur le champignon en devenant de plus en plus dangereux. D’ailleurs, la situation s’est débloquée très vite avec notamment ce penalty obtenu à l’heure de jeu, exécuté et transformé par Rabti, qui retrouve le chemin des filets. Ce premier but  libérera les joueurs du MO Béjaia, qui continueront à exercer la pression sur les défenseurs de l’ASMO, qui craquent une seconde fois sur un contre rapide conclu par Naâs, rentré quelques instants plus tôt. Ce second but offrira un large et rassurant succès aux joueurs du Mouloudia de Béjaïa, en proie au doute depuis quelques semaines.

 

Une victoire qui chasse le doute

Depuis quelques semaines, le Mouloudia de Béjaïa était en proie au doute après les deux dernières défaites que l’équipe avait concédées face respectivement à l’OM Arzew et l’A Bou Saâda. La rencontre de ce samedi constituait une étape importante pour les camarades du capitaine Bouledieb, en affrontant une formation qui se trouvait devant au classement général. L’effectif du club savait que la tâche n’allait pas être facile, mais l’envie de bien faire était présente et les joueurs ont donné le meilleur d’eux. Ces derniers ont refusé de baisser les bras surtout après la première mi-temps, qui n’était franchement pas à la hauteur des ambitions des supporters présents au stade de l’Unité maghrébine pour assister à cette confrontation. Le succès sur le score de 2 buts à 0 est venu au bon moment pour les hommes du coach Latrèche.

 

Latrèche a su trouver les mots pour mobiliser ses joueurs

Arrivé il y a plus de trois semaines à la barre technique du club, Latrèche Abdelkrim savait que la tâche allait être énorme, surtout par rapport aux derniers résultats que le club avait enregistrés. Pour cette rencontre, un travail important a été fait par le coach principal et ses assistants afin de remonter notamment le moral des joueurs qui était au plus bas. Après la défaite face à Bou Saâda et la blessure de Belal Abderezzak, les joueurs ont accusé le coup ; ils ont abordé cette rencontre avec un moral vraiment pas au top. C’est dans ce sens que le coach a entrepris un travail psychologique important pour préparer le groupe à se donner à fond et retrouve le chemin des victoires. Un travail qui a porté ses fruits puisque les joueurs ont finalement réussi à venir à bout de l’ASMO.

 

Une défense vigilante qui retrouve ses repères

Après avoir montré quelques signes d’inquiétude lors des dernières rencontres, la défense du MO Béjaïa semble enfin retrouver sa sérénité. A l’occasion de cette rencontre face à l’ASM Oran, les défenseurs du MOB étaient bien en place et leur prestation a été rassurante. Il faut dire que l’équipe, qui a évolué sous pression, savait que la clé de la réussite allait être au niveau du compartiment défensif et de sa solidité. Les défenseurs du MOB ont réalisé une prestation rassurante, ce qui s’est répercuté sur le rendement des joueurs.

B. E. Z.

 

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