Le Mouloudia de Béjaïa évolue toujours sans entraîneur principal. Noureddine Maroc, qui était l’adjoint de Latrèche, poursuit sa mission d’intérimaire en attendant que la direction désigne un coach.
Alors que la situation de Maroc reste délicate, notamment par rapport aux résultats de l’équipe, nous avons appris que la direction du club serait en train de prospecter pour mettre la main sur le bon profil qui pourrait correspondre au club. Vu la position du club au classement général et les résultats enregistrés dernièrement, les dirigeants du MOB doivent trouver le remplaçant de Latreche dans les délais les plus brefs. L’ex-entraîneur du MOB attend toujours, de son côté, un signe des dirigeants afin de résilier son contrat. Plus de deux semaines après son départ, les dirigeants n’ont pas encore réussi à trouver avec lui un accord pour la résiliation de son bail. Le coach est toujours lié au club ; la direction, si elle veut recruter un entraîneur, doit tout d’abord procéder à la résiliation du contrat de Latrèche.
Il a réclamerait un mois de salaire
Il faut dire que les dirigeants du MOB ont déjà rencontré l’entraîneur à la fin de la rencontre face à l’ASK. Ce dernier, qui a demandé à partir, a conditionné son départ par le payement d’un mois de salaire. L’entraîneur a travaillé durant trois mois au MOB et ce dernier n’a touché que 2 mois comme avance lors de sa prise de fonctions. La nouvelle direction conduite par Youbi doit ainsi payer un mois de salaire à Latrèche pour que ce dernier signe sa résiliation et que les dirigeants du MOB puissent eux engager un nouvel entraîneur. Entre autres raisons qui n’ont pas permis au MOB de signer un nouveau coach, l’absence d’un compromis avec Latrèche pour signer la résiliation de son contrat.
La direction attend la rentrée de l’argent pour le régulariser
Le MO Béjaïa vit une crise financière sans précédent. Le compte du club professionnel est bloqué, cela complique davantage les choses. Nous avons appris de sources proches que la direction fait face à d’énormes difficultés financières. L’argent tarde à rentrer dans les caisses, cela complique davantage la situation pour permettre aux joueurs de dépasser la crise et de payer l’ex-entraîneur. Les dirigeants du MOB, en prenant en main le club, savaient très bien que la tâche allait être difficile. Le groupe désuni, les comptes bloqués et l’absence de liquidités dans l’immédiat bloquent toute initiative pour soulager le club.
B. E. Z.
Alors que la passation de consignes n’a pas eu lieu
L’argent risque de tarder
Nous avons appris, de sources généralement bien informées, que le club bénéficiera dans les prochains jours d’une grosse somme d’argent de la part des autorités locales dans le cadre du budget supplémentaire de l’année 2019. En effet, l’APC, l’APW et le DJS ont déjà voté les subventions qui avoisinent 6,4 milliards de centimes dans le cadre du budget supplémentaire de l’année 2019. Cet argent pourrait constituer une bouffée d’oxygène pour le club qui souffre énormément. Ces sommes importantes seront dans les caisses du club avant la fin du mois. Néanmoins, afin que la direction puisse utiliser cet argent, une passation des consignes avec la direction d’Adrar s’impose. Une procédure nécessaire pour que cet argent soit dans les caisses du club et que les dirigeants l’utilisent pour procéder à la régularisation des joueurs afin de les motiver à fournir plus d’efforts à l’avenir.
B. E. Z.