Plus d’une vingtaine de jours après la décision émise par la FIFA au sujet de l’affaire du joueur Malik Touré ainsi que les trois correspondances du Stade Tunisien, la direction du MO Béjaïa n’a jusqu’à présent pas pu procéder au payement d’une somme d’une valeur de 420 millions de centimes.

Pour rappel, la Fédération Internationale de Football Association avait envoyé une correspondance au club de la capitale des Hammadites au sujet d’une décision prise concernant deux salaires non payés pour le joueur Malik Touré qui évolue actuellement au sein de l’ES Sétif. Touré avait rejoint le MO Béjaïa il y a deux saisons. L’attaquant de 24 ans avait quitté le club avant le début de la saison actuelle. Avec la rétrogradation du MO Béjaïa, il était dans l’impossibilité pour le joueur malien d’évoluer au sein des Vert et Noir. C’est dans ce sens que le joueur avait été libéré pour signer au sein de l’ESS. Le joueur en question réclamait le payement de ses salaires impayés en déposant son dossier au niveau de la FIFA. Cette dernière avait rendu son verdict en faveur du joueur malien. Le MOB est dans l’obligation de procéder au payement de 280 millions de centimes. La FIFA avait d’ailleurs offert 45 jours aux Vert et Noir pour s’acquitter de cette somme, dans le cas contraire des mesures disciplinaires vont être prises à l’encontre du club d’Yemma Gouraya. En plus de cette affaire du joueur Touré Malik, le Stade Tunisien réclame le payement de la deuxième tranche du transfert de l’attaquant béninois Bessan Jacques. Le joueur en question avait rejoint la capitale des Hammadites durant le mois de janvier 2019. Le joueur en question n’a évolué que six mois chez le Mouloudia de Béjaïa et son rendement n’a pas vraiment été satisfaisant. D’ailleurs, ce dernier a été fortement critiqué par rapport à ses statistiques. Le club tunisien dans lequel il évoluait avant de s’engager en faveur du MOB réclame le payement d’une somme de 140 millions de centimes. Ce montant équivaut à la deuxième tranche du montant du transfert que le MOB devait payer au Stade Tunisien. Nous avons appris par ailleurs que le club tunisien avait déjà envoyé trois mises en demeure pour le payement de cette somme. Les dirigeants sont ainsi dans l’obligation de procéder au virement de ce montant. Le président Bennaï avait d’ailleurs déclaré qu’il faudrait procéder au payement de la totalité de la somme qui serait de 420 millions de centimes dans les plus brefs délais, afin d’éviter que le club ne soit pénalisé à l’avenir. Les Vert et Noir craignent vivre le scénario de la formation du DRBT qui avait été sanctionné par une interdiction de recrutement pour les trois prochaines périodes d’enregistrement.

Caisses vides

A l’heure actuelle, le club le plus populaire de la Wilaya de Béjaïa n’a toujours pas perçu l’argent promis par les responsables locaux. Alors que d’habitude, les choses se font dès l’entame de la nouvelle année, surtout concernant les budgets prévisionnels, cette fois rien n’a été fait pour permettre au club de percevoir son argent. On peut dire qu’à l’heure actuelle, les caisses du club sont vides et que la direction actuelle se voit dans l’obligation d’aller chercher de l’argent chez des sponsors ou des amoureux du club. Avec cette somme de 420 millions de centimes qu’il va falloir débourser dans les plus brefs délais, les dirigeants sont dos au mur, alors qu’en plus de ce montant, les joueurs et les employés actuels du club espèrent un geste de la part de la direction.

Les dirigeants doivent trouver une solution pour ne pas pénaliser le club

La direction du président Bennaï Arab se doit de trouver une solution dans les plus brefs délais pour éviter d’éventuelles sanctions envers le club. Depuis sa prise de fonctions en tant que président du club après le départ d’Adrar, Arab et les membres de sa direction sont confrontés à une situation financière délicate.  Il faut dire qu’avec le manque de financement et la crise dans laquelle se trouve le pays, la solution réside chez les bienfaiteurs ou les sponsors.

1. N.