Toutes les éventualités restent posées sur la table dans la mesure où aucune décision n’a été prise concernant l’arrêt du championnat. Les joueurs de la JSMB, à l’image de Youcef Maâmar, attendent toujours d’être informés au sujet de la décision qui sera prise par les autorités compétentes. La dernière sortie des responsables de la Fédération était celle relative au protocole sanitaire mis en place. Les joueurs sont sceptiques, mais ils savent que le dernier mot reviendra à la tutelle ; c’est dans ce sens qu’ils se préparent pour toutes les éventualités.

Plus de trois mois après l’arrêt de toutes les compétitions et entraînements collectifs, comment passez-vous le temps ?

J’essayer de m’entraîner en solitaire en suivant le programme établi par les entraîneurs. Je pense que je n’ai pas vraiment le choix que d’essayer d’entretenir ma forme physique, dans la mesure où aucune décision concernant l’avenir du championnat n’a été prise par les responsables. J’essaye aussi de limiter les déplacements dans le but de ne pas mettre en danger ma famille par rapport à l’épidémie qui sévit à travers le pays. C’est pratiquement mon quotidien depuis quelques semaines.

Des informations circulent au sujet du protocole sanitaire mis en place par les responsables du sport au niveau du pays, avez-vous pris connaissance des modalités ?

Pas dans le détail, mais j’ai un peu suivi l’actualité depuis quelques semaines. Je pense qu’il est préférable qu’une décision définitive soit prise au sujet de l’avenir du championnat. Nous sommes dans l’attente depuis plusieurs mois. Ce n’est pas du tout normal de rester plus de 3 mois sans avoir pris position à ce sujet. Il va falloir qu’on soit fixé, c’est la moindre des choses pour un joueur professionnel qui a l’habitude de travailler dans certaines conditions.

Les terrains et infrastructures sportives restent fermés, ce qui vous handicape, n’est-ce pas ?

C’est clair qu’on ne peut pas se préparer dans de bonnes conditions sans infrastructures sportives qui restent fermées par mesure de précaution. On essaye de trouver des endroits pour s’entraîner, mais il n’est pas souvent évident de changer à chaque fois ou de travailler dans des petits espaces. Il va falloir aussi que les autorités se penchent sur ce dossier et pensent à ouvrir au moins les stades pour les joueurs professionnels afin qu’ils puissent se préparer dans de bonnes conditions.

A la JSMB, la situation reste confuse, surtout sur le plan financier…

Trois mois d’arrêt de la compétition et aucun geste n’a été fait par les dirigeants à notre endroit. Le club vit une période très difficile ; on comprend cela, mais il n’est pas normal qu’on reste tout ce temps sans aucune mesure de régularisation. Nous attendons toujours un signe de la part des dirigeants.

1. D.