Rafik Boukbouka, attaquant du Mouloudia de Béjaïa, se trouve dans la même situation que les autres joueurs, à savoir dans l’incertitude face à la situation actuelle. En l’absence d’interlocuteurs avec notamment le problème qui se trouve au sein de la direction du Mouloudia de Béjaïa, mais aussi par rapport à l’avenir du championnat. Rafik estime par ailleurs qu’il est temps d’être fixé pour pouvoir se projeter très vite vers l’avenir.
Comment vous vous trouvez avec la situation sanitaire actuelle ?
Les choses sont vraiment difficiles à vivre pour nous dans la mesure où nous avons besoin de nous entraîner en groupe et cela pour garder le rythme. Avec les mesures de confinement, on se débrouille comme on peut pour tenter de trouver un endroit qui nous permettra de bien nous préparer. Je dirais aussi qu’il n’est pas facile de travailler en sachant que la situation sanitaire est critique avec notamment l’évolution de la pandémie.
Après plusieurs mois sans compétition officielle, pensez-vous être en mesure de reprendre dans les conditions actuelles ?
Ça va être difficile pour tout le monde, franchement. Il est vrai que nous nous sommes préparés en solitaires ou en petits groupes, mais sans jamais pouvoir avoir un rythme bien soutenu. Je dirais qu’en cas où on annonce la reprise, on pourra avoir droit à une petite période où il faudrait s’adapter avant de pouvoir nous engager directement dans la compétition officielle.
Par rapport au club, avez-vous des informations ou des contacts avec les dirigeants ?
A mon niveau, je dirais que pour le moment rien n’a été fait en notre direction. Nous sommes toujours dans l’attente d’avoir des nouvelles, surtout quand on sait que le club fait face à une situation d’instabilité au niveau de la direction et qu’actuellement le MOB se trouve sans président. On espère que les choses évolueront très vite vers le mieux et cela pour le bien du club qui ne mérite pas de vivre dans une situation de crise perpétuelle.
- D.