Le capitaine des Vert et Noir estime qu’après plus de 4 mois sans entraînements collectifs et compétition officielle, les choses risquent de devenir difficiles pour l’ensemble des acteurs du football national et cela sur le long terme. Les solutions existent, mais l’absence d’un consensus entre les membres du Bureau fédéral, met les joueurs dans une situation délicate. Beaucoup se trouvent sans ressources et si la situation perdure, ils seront complètement désemparés. Beaucoup ont d’ailleurs perdu leurs repères sur un terrain de football. Bouledieb espère un dénouement dans les plus brefs délais.

Plus de 4 mois sans compétition officielle, pensez-vous que le championnat reprendra ses droits ?

Personnellement, je pense qu’il est temps que les instances prennent une décision finale et courageuse au sujet de l’avenir du championnat. Attendre plus de 4 mois sans savoir si on reprend ou non la compétition, je pense que c’est un peu trop. La situation sanitaire ne s’améliore pas et le fait de prolonger le suspense risque d’avoir des répercussions négatives sur le moral des joueurs. Je ne vous cache pas que certains sont dans une situation difficile et il va falloir accélérer la cadence afin d’essayer de mettre en place une stratégie qui consistera au moins à aborder le futur dans de bonnes conditions.

Dans les conditions actuelles, beaucoup estiment qu’il est impossible de reprendre la compétition, mais qu’il va falloir se projeter sur l’avenir, êtes-vous du même avis ?

Je dirais que c’est au Bureau fédéral ou bien à l’assemblée générale de la FAF, comme il a été convenu, de se prononcer à ce sujet. En tant qu’acteur de ce sport, je pense qu’après plusieurs mois sans entrainements et compétition, il est temps de trouver une solution pour les joueurs qui traversent des moments difficiles. Il faut une décision qui fera les affaires de tout le monde. On a attendu bien longtemps à ce sujet. Je pense qu’il est vraiment très difficile de revenir à la compétition devant la situation actuelle. En plus de ce problème sanitaire, les clubs souffrent sur tous les plans. Ces derniers n’arrivent pas à payer les joueurs, et en plus de ça, on parle d’un protocole sanitaire. Je pense que ce n’est pas faisable et qu’il va falloir que les instances pensent à l’intérêt général.

Le MOB aussi traverse une situation d’incertitudes…

Oui, le club fait face à une crise importante et cela en raison de l’absence d’un président à la tête du conseil d’administration. C’est une situation qui ne fait pas les affaires du MOB. Ce club mérite qu’on lui porte une grande attention, pour lui permettre de reprendre la compétition dans de bonnes conditions. Je lance un appel aux actionnaires afin que ces derniers pensent à l’intérêt du club en essayent de remettre de l’ordre au sein de la maison du MO Béjaïa. Le club a besoin de sérénité pour évoluer dans de bonnes conditions et cela ne passera que par la désignation d’un président qui serait en mesure de venir et d’apporter un réel plus.

1. D.