La JSMB est dans une situation intenable : Dettes, conflits entre actionnaires, effectif faible, staff technique absent, aucune préparation n’est réfléchie pour la reprise, les caisses du club sont vides, les supporters qui s’impatientent, les joueurs qui vont saisir la CRL…
Tous ces problèmes peuvent être ceux de Rachid Redjradj, pressenti fortement à la tête du club et réclamé par tous les supporters du doyen des clubs kabyles. Pour déblayer tout ça, on a contacté Redjradj, ce dernier, sans entrer dans les détails, nous a confirmé l’intérêt du principal actionnaire, à savoir Tiab avant de nous faire part de ses intentions et ses craintes. «Ecoutez, vous savez mieux que personne que je ne peux pas dire non à mon club, la JSMB. Pour vous mettre dans le tableau, je vous dirais simplement que je ne sors que rarement de la maison pour éviter la gêne et l’embarras que me provoquent les cris de détresse de nos supporters qui réclament mon retour immédiat dans les affaires du club. Je ne peux pas être insensible à ça parce que je suis l’un d’eux, moi aussi j’aime ce club, néanmoins, mon retour ne se fera pas comme ça d’un claquement des doigts, j’attends le retour de Tiab de France pour discuter avec lui et étudier la possibilité d’un retour à la JSMB», nous explique l’ancien directeur général du CSC.
«J’attends son retour de France pour étudier la question»
On a bien sûr rebondi sur ses contacts avec Tiab, notre interlocuteur nous dira : «Oui, Tiab m’a appelé et m’a demandé de prendre la tête du club, on ne pouvait aller dans les détails au téléphone, alors on s’est donné rendez-vous dès son retour de France pour trancher la question. Comme vous pouvez l’imaginer, la JSMB est dans une situation catastrophyque et pour que j’accepte le poste, il me faut certaines garanties.»
M. B.