Le MOB face à un avenir incertain

Rien n’a été fait depuis plusieurs semaines concernant la situation de la formation des Vert et Noir. Sans président du conseil d’administration, le club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa fait face à un avenir incertain. Les supporters du MOB ont déjà tiré la sonnette d’alarme concernant le blocage que vit leur club, surtout au niveau de la société par actions.

Les appels de détresse lancés par les supporters du club n’ont pas eu d’échos puisque les choses sont restées en l’état depuis plusieurs mois. Les Crabes ont d’ailleurs lancé un appel à un grand rassemblement ce vendredi afin d’exiger des pouvoirs publics de réagir et d’intervenir auprès des actionnaires pour que ces derniers puissent enfin de se réunir et trouver une issue favorable aux problèmes que vit le MOB depuis au moins une année. Si rien n’est fait dans les prochains jours, le club se retrouvera à rattraper un retard à tous les niveaux. Par ailleurs, nous avons appris que les futurs adversaires du Mouloudia de Béjaia ont déjà entamé la préparation et certains sont sur le point de reprendre le chemin des entraînements, alors que les Vert et Noir sont toujours à la recherche d’un président pour reprendre tout depuis le début. Les supporters et les nombreux observateurs, qui s’inquiètent énormément de cette situation, appellent les responsables à réagir pour tenter de sauver ce qui reste à sauver. Faute de quoi, le MOB court directement vers la catastrophe.

 

Personne ne veut prendre le club

Beaucoup d’amoureux du club, surtout des gens influents, ont tenté de réagir pour convaincre certains anciens dirigeants de revenir aux affaires et ainsi permettre au MOB d’entamer la préparation de la nouvelle saison. Des gens qui sont très estimés au sein de la grande famille du MOB ont déployé beaucoup d’efforts dans l’unique but d’essayer de rassembler quelques anciens dirigeants afin de les appeler à mettre leurs divergences de côté et ne penser qu’à l’avenir du club. Ces nombreuses tentatives n’ont pu aboutir. Entre autres raisons principales qui font hésiter les gens concernant la présidence du club, les problèmes financiers. Les dettes sont importantes et il va falloir beaucoup de moyens pour remettre de l’ordre dans la maison. Il est clair que la solution idéale serait que le club puisse bénéficier d’une entreprise étatique qui serait en mesure d’injecter de l’argent frais pour éponger les dettes qui s’élèvent, selon les premières estimations, à plus de 28 milliards de centimes. Ainsi, le MOB continue de subir cette politique de chaise vide ; malgré les nombreuses tentatives des amoureux du club, la situation est restée la même depuis plusieurs mois.

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Le club doit payer ses joueurs jusqu’au 15 mars

Lors de la réunion de lundi dernier à Sidi Moussa, entre les présidents des clubs de la Ligue 2 et les responsables des différentes instances qui gèrent le football, à savoir le président de la FAF, de la LNFA et de la DNCG, plusieurs points ont été abordés. Le dossier le plus important est celui des salaires des joueurs. En effet, la situation de la majorité des joueurs vis-à-vis des clubs est la même. A la formation de Yemma Gouraya, en l’absence d’une direction pour prendre les mesures nécessaires, le futur président doit payer les joueurs jusqu’au mois de mars 2020. On a appris que les joueurs du Mouloudia de Béjaia ont touché trois salaires depuis le début de l’année. Ainsi, les dirigeants doivent payer les joueurs jusqu’au 15 mars, date de l’arrêt de la compétition, avant de négocier ainsi le protocole concernant les derniers mois où la compétition était à l’arrêt. Selon les dires du président de la FAF, c’est une condition importante pour que la FAF, à travers la CRL, intervienne en faveur des clubs pour les aider à négocier avec les joueurs concernant les derniers mois.

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