La situation vis-à-vis de la Chambre nationale de résolution des litiges qui dépend de la FAF devient plus complexe. Nous avons appris que les membres du directoire qui se sont déplacés il y a deux semaines à Alger, se sont renseignés auprès de cette structure sur le montant exact des dettes.

Nous avons appris d’une source fiable, que les dettes de la CNRL avoisinent les 7 milliards de centimes. Une dette très importante pour le club qui en plus d’avoir le compte de la SSPA bloqué, va devoir répondre aux ATD des anciens joueurs qui disposent de reconnaissances de dettes. Les fournisseurs se manifestent eux aussi et réclament leur argent. Tout cela met les nouveaux dirigeants dans une situation inconfortable. Hassissen va devoir rencontrer les joueurs plaignants, les fournisseurs et intervenir auprès de la CNRL pour essayer de réduire cette dette qui risque à tout moment de bloquer le club.

On parle de rejet des dossiers des subventions 

Le Mouloudia de Béjaïa continue de subir de plein fouet la crise financière. Beaucoup d’espoirs étaient portées sur les deux subventions de l’APC et celle de la DJS qui avoisinent les 3,3 milliards de centimes. Cet argent pourrait constituer une bouffée d’oxygène pour le MOB qui a démarré la préparation pour la nouvelle saison sur le plan administratif difficilement. La direction en place, espérait ainsi pouvoir toucher cet argent au courant de ce mois de novembre afin de pouvoir répondre présent à quelques situations urgentes notamment vis-à-vis de la CRL. Cette situation ne fait pas les affaires du club d’Yemma Gouraya qui va devoir patienter encore quelques semaines avant de voir arriver les beaux jours.

Les choses risquent de prendre plus de temps que prévu

Suite au rejet des subventions de la part de l’administration locale, les choses risquent de prendre un peu plus de temps. On apprend que la subvention de l’APC de Béjaia qui est de l’ordre de 2,5 milliards de centimes, ne risque pas de rentrer dans les caisses du club d’ici la fin du mois, comme nous l’avons évoqué précédemment. La faute est portée sur les longues procédures effectuées par l’administration locale.

Les dirigeants s’impatientent 

Nous avons évoqué dans nos précédentes éditions que la pression s’accentue sur le coordinateur mis en place par les actionnaires pour la gestion de cette période de transition. Hassissen avait sollicité quelques actionnaires afin qu’ils viennent en aide au club qui a énormément besoin de liquidité. Hassissen qui s’est très vite retrouvé devant le fait accompli, avait même menacé de démissionner de son poste si aucune réaction de la part des actionnaires n’ait eu lieu. On apprend que Hassissen s’impatiente au sujet du retard constaté dans le versement de cet argent, qui est essentiel pour que le club puisse s’engager dans la voie du renouveau.

1. D.