Clash entre Tiab et Redjradj

Rien ne va plus entre les deux hommes

La situation de la JSM Béjaia est plus que catastrophique. Alors que la crise financière est en train de remettre en question tout le travail effectué la saison écoulée, le directeur général de la JSM Béjaia Redjradj Rachid est sortie de son silence pour s’en prendre au président du conseil d’administration Tiab Boualem. Redjradj estime d’ailleurs qu’il a été flouté par les promesses non tenues du président du CA. Redjradj impute la situation que vit le doyen des clubs kabyles au manque de soutien financier du président du CA, louant ainsi les mérites de ses prédécesseurs, notamment le travail qu’ils ont fait.

Redjradj : « Il est le président du club, il doit assumer »

Après plusieurs jours de crise, les joueurs ont encore une fois décidé de rentrer en grève pour réclamer leurs salaires impayés. Redjradj Rachid avait décidé de réagir pour faire bouger les choses. Ces déclarations ont suscité beaucoup de réactions des supporters : « Je ne vous cache pas que la situation est très difficile, voire catastrophique. Je suis revenu à la JSMB par amour à ce club. J’ai été sollicité par le président du CA pour le poste de directeur général, mais sous certaines conditions. La situation est intenable, le président Tiab Boualem doit assumer ses responsabilités.»

« Il m’avait promis 5 milliards, mais je n’ai rien vu venir »

Redjradj nous parle des promesses faites avant de reprendre son poste à la JSMB : « Je voudrais revenir un peu en arrière pour dire que Tiab Boualem m’avait promis 5 milliards de centimes. Je n’ai rien vu venir. D’ailleurs, le club ne peut plus continuer sur ce chemin. Houassi et son équipe qui sont venus travailler n’avaient aucune expérience, mais ils ont réussi à atteindre la finale de la coupe d’Algérie. Puis, il y a eu Boudjelloud qui a dépensé son propre argent. J’ai sollicité le président du CA pour une solution, mais il n’a même pas daigné me répondre. J’ai essayé de faire ce que j’ai pu, mais désormais je ne peux plus continuer.»

« Je suis à bout, je quitte ! »

Au sujet de la situation que vit le JSMB et les problèmes financiers, il dira : « Au contraire, je me suis endetté, j’ai vendu mon véhicule personnel. J’ai remis des chèques aux joueurs afin de les convaincre de reprendre les entraînements. Je ne peux pas continuer comme ça. Je voudrais dire pour finir que je ne nierai jamais ce qu’a fait Tiab au club. Personne ne peut nier les sacrifices. Mais il est temps de laisser la place aux autres. Il faut qu’il se réunisse avec les actionnaires pour prendre une décision parce que, concrètement, c’est le club professionnel qui est en train de bloquer le club, et non pas le CSA, comme disent certaines personnes.»

1. D.