NAHD : SOS, le navire nahdiste en danger

Le Nasria a clôturé la phase aller du championnat de Ligue 2 mercredi dernier à la peu enviable 13e place. Personne dans l’entourage du NAHD ne s’attendait à voir le club à cette place.

En effet, vendredi dernier, le directeur général Bouderouaia Sofiane annonça sa démission, laissant le club sans patron. La situation s’est empirée davantage puisque le staff technique, et à sa tête le coach Boufenara, a décidé de ne pas reprendre du service, tant que la direction est vide. Résultat des courses, les Nahdistes sont restés 6 jours sans entraînement pour l’équipe Nahdiste, alors qu’ils devaient se reposer 3 jours avant d’entamer la préparation de la phase retour.

 

Les joueurs désorientés

Au jour d’aujourd’hui, c’est le flou total au sein de la maison nahdiste, d’autant plus que personne n’a le pouvoir ni les prérogatives de donner des ordres pour reprendre les entraînements. Les joueurs sont dans le flou total, ils ne cessent de joindre l’administration qui n’a d’ailleurs pas de réponse à leur fournir. Bouderouaia a officiellement plié bagage, alors que le coach Boufenara et tout son staff n’ont pas donné signe de vie si ce n’est affirmer qu’ils ne reprendront pas du service tant que le flou persiste au club, sans décideur, ni direction. Ce qui inquiète les joueurs qui devaient effectuer un stage de préparation, afin de bien préparer la seconde moitié de saison. Ce qui semble compromis face à cette situation.

 

Les actionnaires doivent réagir

Alors qu’il a renvoyé la balle aux actionnaires du club quant à l’accompagner dans sa tâche, Sofiane Bouderouaia n’a pas eu de réponse pendant plus de trois semaines, avant de prendre la décision de claquer la porte, face à l’indifférence des actionnaires. Après le départ du directeur général, le navire nahdiste est aujourd’hui totalement à l’abandon, face à des actionnaires qui ne semblent lui porter aucune considération. Kamel Saoudi et Mahfoud Ould Zmirli sont clairement responsables de cette situation. C’est à eux d’assumer leurs responsabilités.

 

Et le CSA dans tout ça ?

Les actionnaires ne sont pas les seuls à devoir s’impliquer pour sauver ce qui peut encore l’être. En effet, le CSA/NAHD doit aussi assumer ses responsabilités en cette période de grand vide. Le club sportif amateur est la maison mère du club, l’entité à laquelle doit revenir le club en cas d’absence d’alternative. Mais au jour d’aujourd’hui, le président Hacene Allouache ne semble pas porter la moindre considération à la SSPA/NAHD. Allouache et ses son exécutif doivent non seulement s’impliquer, mais aussi prendre leurs responsabilités, pour éviter au club le purgatoire.

 

Abdeslam, seul au front

Devant tout ce marasme et le flou qui persiste au club, un seul homme est toujours présent au complexe Bensiam, et tente tant bien que mal de secouer le cocotier, à savoir Cherif Abdeslam, l’ex-manager général du club et actuel coordinateur des jeunes catégories du Nasria. Sans avoir le pouvoir de décision, Abdeslam est en train de frapper à toutes les portes, pour remettre le club sur pied. S’il n’est pas encore arrivé au moindre résultat, Abdeslam a toutefois le mérite de chercher des solutions pour sauver son club. Il se bat pour le NAHD au lieu de baisser les bras comme certains.

  1. A.

 

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