Farès Chaïbi est de retour dans le groupe toulousain pour affronter le Racing Strasbourg ce dimanche.
La pépite algérienne a été mise à l'écart la semaine passée et n'avait pas pris part à la confrontation avec le Paris Saint Germain (1/1). Une décision justifiée par le TFC dans la presse. " En raison des négociations du joueur, le club juge qu'il n'est pas dans les meilleures conditions pour participer à la rencontre. Par conséquent, le club a pris la décision de ne pas le sélectionner ", telle est la version du club. Cependant, pour le clan Chaibi, c'est un faux prétexte car il est toujours sous contrat avec Toulouse FC. A cet instant, on craignait une cassure entre les deux parties. Mais finalement, la raison l'a emporté et le néo-international algérien est d'attaque pour la confrontation de ce dimanche face à Strasbourg (14h).
L'incertitude demeure toujours
Après ce retour dans le groupe, on va certainement penser qu'on a mis un terme définitif au conflit et que le joueur va faire sa deuxième saison au TFC. Faux. Selon le site Les Violets, un transfert à l'Eintracht Frankfurt cette semaine n'est pas à écarter d'autant que Farès Chaibi insiste toujours pour rejoindre le club allemand. Avant la clôture du mercato estival, deux options sont possibles. La première, si notre compatriote réalise une grosse prestation ce dimanche contre Strasbourg, Frankfurt sera poussé à revoir son offre à la hausse. Une offre de 17 millions d'euros, pour rappel. Dans l'affaire, c'est le club français qui aura gagné son bras de fer. Après avoir rejeté la dernière offre, le président du TFC s'est montré intransigeant. : " On ne bradera pas Farès Chaibi. " Néanmoins, le joueur estime que le club français est un peu trop gourmand, alors qu'il a été recruté du Lyon FC l'été 2022 pour des miettes (500.00 euros). Sous contrat jusqu'en 2025, il sait que l'Eintracht Frankfurt constitue un bon tremplin pour lui, avant de signer dans une équipe européenne plus huppée. L'ascension fulgurante connue par l'international français Randal Kolo Muani, qui est passé de joueur anonyme à une star derrière laquelle tous les gros cadors en Europe courent pour le recruter. Alors qu'il y a un an, quand il évoluait au FC Nantes, Kolo Muani n'était pas connu, l'Eintracht Frankfurt l'a mis en lumière et rendu célèbre dans le monde du football. Cet exemple inspire Farès Chaibi qui n'a que 20 ans, faut-il le préciser, mais dont les ambitions sont grandes et ne se limitent pas à jouer en Ligue 1 française. Il veut à court terme jouer dans l'un des championnats top en Europe, dont la Bundesliga fait partie.
- S.