Alors que le mercato hivernal approche à grands pas, du côté de la direction du club nahdiste, on est en train de tout faire, afin de régulariser la situation du club vis-à-vis de la CNRL, afin de permettre au club d’avoir l’autorisation de recruter de nouveaux joueurs lors de la prochaine fenêtre des transferts.

Et comme cela avait été présenté par la FAF, un processus devra être fait par les clubs, avec la signature de protocoles d’accord avec l’ensemble des joueurs créanciers, dans le but d’échelonner les dettes du club en quatre tranches et leur donner la possibilité de lever la sanction prononcée contre eux. Du côté du Nasria, ce processus a été bel et bien entamé depuis quelques jours et il suit normalement son cours.

Abdeslam a trouvé un accord avec 8 joueurs

Chargé par le directeur général du club Sofiane Bouderouaia, de ce dossier des dettes, le manager général du Nasria, Cherif Abdeslam, a pris le taureau par les cornes, en allant directement droit au but. Le manager général du Nasria a d’ailleurs pris attache avec de nombreux joueurs créanciers, avec lesquels il a entamé les négociations. L’orientation des discussions va d’abord vers une négociation pour réduire à la baisse la dette de chaque joueur, avant de négocier également son échelonnement en quatre tranches. A cet effet, et après quelques jours de travail, Abdeslam aurait jusqu’à présent trouvé un accord avec pas moins de huit joueurs, le chemin est toutefois encore long, puisque le nombre dépasse actuellement les 25 créanciers.

Sebbah, Yaya, Banouh et Benayad, les cas les plus délicats

Et si les négociations avec certains joueurs se sont avérés assez faciles, vu le caractère et les bonnes relations avec les éléments en question, la direction du club aura certainement bien des difficultés avec les dossiers les plus consistants. En effet, ils sont quatre joueurs, à détenir à eux seuls plus de 50% du montant total des dettes du NAHD. En effet, Sebbah Zine El-Abidine, Yaya Faouzi, Banouh Hamza et Benayad Mourad cumulent à eux quatre une dette totale de 6,7 milliards de centimes, soit plus de la moitié des dettes du club qui ne dépasseraient pas les 12,8 milliards de centimes. C’est dire que ces quatre dossiers seront les plus difficiles à négocier et à finaliser.

1. A.