Alors que le mercato hivernal s’ouvrira officiellement le 5 janvier prochain, du côté du Nasria, on est en train de tout faire, afin de bénéficier du droit au recrutement, et renforcer les rangs de l’équipe.
Pour cela, la direction du club et par l’entremise de son manager général, Cherif Abdeslam, a entamé les discussions avec les joueurs créanciers afin de tenter de trouver des accords avec eux, de tel sorte de signer les protocoles d’accord et par la même occasion lever cette interdiction de recrutement. Ayant entamé l’opération depuis trois semaines environ, Abdeslam aurait conclu jusqu’à présent des accords avec une quinzaine de joueurs, sur la trentaine à qui le club doit de l’argent. Abdeslam est aujourd’hui donc à mi-chemin, lui qui a déjà conclu avec des éléments tel que El-Orfi, Nadji, Bouloudene ou encore Benchlef.
Les gros créanciers posent problème
Même s’il est arrivé à conclure des accords avec la moitié des joueurs créanciers, le chemin est encore très long à parcourir pour le manager général du Nasria, qui va devoir s’attaquer lors des prochains jours aux quatre gros dossiers qui totalisent, à eux quatre seulement, plus de 55% des dettes du club au niveau de la CNRL. Les quatre joueurs en question ne sont autres que Sebbah, Yaya, Banouh et Benayad. A noter que seul ce dernier a affiché ses dispositions à aider le club nahdiste et à réduire le montant de ses créances, tout en acceptant de les échelonner sur quatre tranches. Les discussions avec les trois autres joueurs s’annoncent très serrées et Abdeslam aura bien du pain sur la planche pour les convaincre.
Abdeslam devrait recourir à des intermédiaires tierces personnes
S’il a réussi à déjà conclure pas moins de quinze dossiers jusqu’à présent, en ne comptant que sur lui-même, le manager général du Nasria Cherif Abdeslam va devoir recourir à l’aide d’intermédiaires pour tenter de convaincre certains joueurs de signer le protocole d’accord. Abdeslam est quasiment dans l’obligation de faire appel à des personnes qui sont proches des joueurs en question, afin de tenter de les convaincre non seulement de réduire leurs créances ne serait-ce que de 20% voire 30%, tout en les invitant a accepter l’échelonnement de ces créances en quatre tranches. Abdeslam va devoir donc s’allier à des personnes qui sont proches des joueurs en question, quitte à aller frapper à des portes qu’il n’a plus toqué depuis bien longtemps.
- A.