Alors que la situation au sein du club nahdiste est des plus critiques, dans la mesure où le NAHD demeure encore le seul club en compagnie de l’Olympique de Médéa à n’avoir pas encore finalisé son opération de signature des protocoles d’accord club/joueurs.
A J-4 du dernier délai accordé par la FAF pour la signature de ce protocole, et alors que des accords ont été trouvés avec la majorité des joueurs, le club nahdiste ne trouve toujours pas d’issue par rapport au signataire légal de ces protocoles, d’autant plus que Sofiane Bouderouaia maintient sa décision de ne pas apposer sa signature sur ces protocoles d’accord, en affirmant, à juste titre d’ailleurs, qu’il refuse d’assumer les erreurs commises par ses prédécesseurs, d’autant plus que la convention signée dans le cadre de ce protocole stipule clairement que les signataires de ce protocole s’exposent à des poursuites judiciaires et pénales en cas de non-respect des clauses. Le NAHD se retrouve donc dans une situation très compliquée, sachant que le club n’a pas de président qui puisse assumer ses responsabilités.
Une AGEx, seule issue pour le NAHD
La seule et unique issue qui reste pour le Nasria, c’est de passer par la case AGEx, lors de laquelle il sera question de désigner un nouveau signataire autre que Sofiane Bouderouaia, afin qu’il puisse apposer sa signature sur les protocoles d’accord avec les joueurs. La solution serait donc de tenir une Assemblée générale extraordinaire, lors de laquelle il sera question de désigner un nouveau directeur général, avec les pleins pouvoirs, ce qui lui permettra désormais de signer ces fameux protocoles d’accord avec les joueurs.
Abdeslam et Rekik, les seules solutions à cette impasse
Reste toutefois à savoir qui désigner nouveau DG du club, face à cette situation des plus critiques, où tout le monde est en train de fuir le NAHD. Un seul et unique homme serait toutefois disposé à foncer en prenant toutes ses responsabilités. L’homme en question n’est autre que le manager général du Nasria, Cherif Abdeslam, lequel s’est dit prêt à signer les protocoles d’accord si la réglementation le lui permet. La solution serait donc aujourd’hui de nommer Cherif Abdeslam au poste de directeur général, et lui accorder les pleins pouvoirs, afin qu’il puisse par la suite parapher et signer les protocoles d’accord avec les joueurs créanciers. A moins que la balle est lancée vers le CSA/NAHD et dans ce cas, ce sera le président Rekik Djamel qui engagera le Nasria
Le club toujours à la merci de ses actionnaires fantômes
Il n’en demeure pas moins que pour arriver à nommer Abdeslam et lui accorder les pleins pouvoirs, pour qu’il puisse signer les protocoles d’accord, il va falloir passer par la case AGEx. Et pour cela, il va falloir réaliser un véritable exploit, à savoir celui de rassembler les actionnaires du club, afin de pouvoir tenir cette fameuse assemblée, lors de laquelle il sera question de désigner le nouveau signataire. Il ne sera d’ailleurs pas si évident que ça de pouvoir réunir les actionnaires, qui ne semblent d’ailleurs prêter aucune attention au club.
Plus que dix-sept jours avant la première défalcation de points
Le NAHD est aujourd’hui plus que jamais en danger, d’autant plus que l’équipe est toute proche de subir sa première sanction de la part de la LNFA. En effet, après le premier forfait consommé par les juniors (U19) et cadets (U17) du Nasria, le NAHD n’est plus qu’à deux forfaits de plus pour que l’équipe soit sanctionnée d’une défalcation de points de son équipe sénior. Il va falloir donc agir très rapidement, afin d’éviter une telle sanction qui pénalisera le club tout entier, d’autant plus que le NAHD joue ses chances de maintien en Ligue 2.
- A.