Djibouti- Algérie (demain 14h)

La tête au Burkina-Faso

Notre sélection nationale va livrer demain au Caire son deuxième match en déplacement, mais sur un terrain neutre. Après avoir joué un premier match en déplacement face au Burkina Faso en septembre dernier à Marrakech (1/1), demain, l’EN affrontera le Djibouti dans la capitale égyptienne, car les deux sélections précitées, leurs stades n’ont pas été homologués par la commission d’inspection de la CAF. Après avoir infligé une lourde défaite au Niger (0/4) à Niamey, l’EN retrouve demain l’équipe de Djibouti, qui était repartie de Blida avec une mémorable défaite (8/0). Evidemment, comme l’a souligné Djamel Belmadi avant le voyage au Caire, « nous devons faire un match sérieux », prévient le coach national qui sait très bien qu’un match n’est jamais gagné d’avance. Bien que le fossé séparant les deux sélections soit énorme, nos joueurs n’ont pas besoin qu’on leur rappelle que, pour éviter toute mauvaise surprise, ils doivent jouer de la même façon comme ils le font si bien depuis 31 matches (série d’invincibilité toujours en cours). Si l’on prend toutes les données en considération, ce n’est pas la naïve sélection djiboutienne qui stoppera notre sélection avec toutes les armes dont elle dispose. Mais  qu’on le veuille ou non, elle aura l’esprit tourné vers la finale de cette phase de poules (Algérie- Burkina Faso mardi prochain à Blida). Toutefois, en bons joueurs professionnels, on s’attend à ce que nos capés prennent très au sérieux cette rencontre en respectant Djibouti, doit-on s’attendre.

Sceller rapidement le sort du match

Après avoir effacé à Niamey le mauvais souvenir de la cauchemardesque 2^e mi-temps du match contre le Burkina Faso à Marrakech, notre sélection, qui s’est rassurée contre le Niger, devra confirmer à travers sa prestation demain que le semi-échec concédé au Maroc n’était qu’un accident de parcours qui ne se reproduira plus jamais. En conclusion, le mot d’ordre des Fennecs ce vendredi est de plier rapidement le match en leur faveur en faisant le boulot afin de préparer sereinement la chaude explication avec les Burkinabés mardi prochain et composter leur ticket pour une qualification aux barrages.

1. S.

Les Algériens veulent voir le Benrahma de West Ham

Présent dans le groupe de l’équipe nationale depuis longtemps, Said Benrahma est toujours à la recherche de son match référence sous le maillot national. Depuis qu’il le porte, il s’est rarement mis en évidence en dépit de son énorme potentiel technique. Brillant en Premier League avec son club West Ham United, les Algériens, qui suivent les matches chaque week-end de ce championnat considéré le meilleur au monde, s’interrogent sur le double visage qu’affiche le jeune attaquant formé à l’OGCN. Ce dernier n’est toujours parvenu à améliorer son niveau de jeu quand il évolue avec la sélection nationale.

-Belmadi ne prendra aucun risque avec les éléments avertis

-Il optera pour un onze-bis comme face à la Tanzanie

Large revue d’effectif en vue face à Djibouti

L’entraîneur national Djamel Belmadi a fixé 3 axes pour composer son onze de départ contre Djibouti.

Dimanche dernier en conférence, il a affirmé qu’il prendrait en considération : la forme du moment, ceux qui n’ont pas beaucoup joué et les menaces de suspension, cela ne donne pas assez d’indications d’autant plus que le point le plus important n’a pas été cité par le coach, à savoir la préparation du match suivant, Belmadi ne va certainement pas prendre de risques, de peur de perdre une ou plusieurs cartes la veille d’une partie comme celle contre le Burkina Faso.

C’est donc quasi certain, Belmadi va opter pour un grand remaniement de son onze de départ, le driver des Fennecs optera pour la stratégie du 3^e match de la dernière CAN contre la Tanzanie, ce jour-là, Belmadi a aligné une équipe bis, en faisant confiance a des éléments qui n’ont pas eu assez de temps de jeu, et cela leur a permis de jouer et s’amuser à l’image d’Ounas, Boudaoui, Zeffane ou encore Abeid, Tahrat et Delort, le nombre de joueurs remplacés ce jour-là a atteint 9, seuls Mbolhi et Bennacer ont été gardés dans le onze alors que le reste ont été ménagés, cela n’avait pas empêché Belmadi de faire rentrer en cours de jeu Mahrez, Guedioura et Bounedjah, histoire de les garder mobilisés pour la bataille contre la Guinée.

2 ans plus tard, ce match face à Djibouti intervient presque dans la même configuration, l’EN sera sur du velours face à un adversaire qui ne fait pas peur, et la veille d’un match palpitant et décisif, et par-dessus tout cette menace qui guette les Bensebaïni, Benlamri et Zerrouki, avertis et qui risquent de manquer le match immanquable.

Selon des échos du Caire, Belmadi a pris la décision de ne pas prendre le risque de faire jouer ce trio, il garderait toutefois certains piliers à l’image de Mbolhi qui s’organisera dès ce match en prévision du match de mardi, Helaïmia, Abdellaoui, Mandi et Bedrane ont de fortes chances de jouer, alors que le milieu verra la participation de Belkebla, Bennacer et probablement Feghouli ou Zorgane, Benrahma est aussi quasi sûr de débuter, Mahrez et Slimani compléteraient le groupe.

Avec les 5 changements en 3 temps, autorisés par la FIFA, le coach national aura largement la possibilité de faire participer un maximum d’éléments, l’objectif étant de maintenir la forme de son groupe et rester imprévisible aux yeux de son prochain adversaire.

S.M.A

Les Verts comme un poisson dans l’eau au Cairo Stadium

Les Verts ont foulé hier soir pour la 2^e fois la pelouse du Cairo Stadium, pour une 2^e séance d’entraînement de suite depuis leur arrivée en Egypte.

La séance d’hier a débuté à 16h (heure algérienne, 17h heure locale), les hommes de Belmadi qui avaient refoulé la veille dès leur arrivée au Caire la pelouse de l’inoubliable Cairo Stadium pour une légère séance ont donc eu droit hier à une séance pleine qui a duré plus de 2h. Le coach national a même accordé une autorisation pour quelques curieux qui ont pu assister au début de la séance de loin, des supporters ont ainsi pu profiter de ce feu vert pour suivre les 10 premières minutes de l’entraînement du virage nord du célèbre stade cairote. L’EN bénéficie de ce fait des meilleures conditions de préparation possibles au Caire, avec notamment ces séances programmées sur le terrain principal du stade qui accueillera le match de vendredi, des facilités mise à la disposition de l’EN par la Fédération égyptienne de football, ce qui renforcera à coup sûr les relations entre les deux fédérations, on se souvient d’ailleurs du déplacement effectué par Amara au Caire où il a eu une visite aux installations d’El ‘’Djabalaya’’ sans oublier les pourparlers qui ont eu lieu à Doha en marge du tirage au sort de la coupe arabe des nations, une première pour CEA en tant que président de la FAF. Une chose est sûre, cette virée au Caire intervient au bon moment pour l’EN qui attaque une semaine décisive dans des conditions parfaites, aussi bien sur le plan logistique que psychologique.

S.M.A

Afin d’oublier ses déboires à Manchester City

Mahrez une semaine pour faire parler son génie

Entre sa carrière en club et en sélection, Ryad Mahrez connaît deux trajectoires différentes. A Manchester City, il n’a jamais acquis ce statut de titulaire indiscutable bien qu’il soit à sa quatrième saison chez les Skys Blues, et surtout réalisé des exploits, particulièrement dans les matches de Ligue des champions car justement dans cette compétition, il bénéficie de la confiance de son entraîneur Pep Guardiola. En revanche, en championnat, notamment cette saison, il joue de moins au moins. Quand il est privé des grosses affiches contre Liverpool et cette semaine du derby de Manchester, pour un grand compétiteur comme lui, c’est une grosse frustration. « Il est déçu de ne pas jouer le derby mancunien », dira Djamel Belmadi, dimanche en conférence de presse, à propos du sentiment de sa star lorsqu’elle n’est pas titulaire. Heureusement qu’il y a la sélection nationale qui lui procure beaucoup de joie et de bonheur. Cette semaine il retrouve ce qu’il a souvent décrit comme sa seconde famille, à savoir l’EN dont il est le grand patron. Mis en confiance par Djamel Belmadi dès sa prise de fonctions en 2018 à la tête du staff technique de l’EN, l’enfant de Sarcelles le lui rend bien en étant toujours performant avec les Verts, marquant des buts somptueux et assumant, d’autre part, bien son rôle de capitaine et leader technique.

Belmadi exploite bien son talent

Souvent décisif dans les matches qu’il livre avec la sélection nationale, il lui arrive pourtant d’être moins bon dans un match. Contrairement au ‘’philosophe’’ Pep Guardiola, qui, même si Ryad enchaîne les grosses prestations, ne veut pas lui accorder ce statut de titulaire indiscutable que son talent autorise pourtant, le coach national, qui lui a donné les clés de la maison, exploite bien ses qualités. Sur cela, il ne s’est jamais trompé. On a vu des matches de l’EN lors desquels Ryad Mahrez est moins flamboyant, mais il n’est jamais rentré au vestiaire au coup de sifflet final sans qu’il ne soit décisif. Le meilleur exemple est sa prestation contre le Nigeria en demi-finale de la CAN 2019 au Caire. Moins bon dans cette rencontre, il se ressaisit en envoyant l’EN en finale grâce à un majestueux coup franc dans les ultimes secondes. La marque des grands !

Heureux avec les Verts

Evoluant dans l’une des meilleures équipes au monde, Mahrez ne peut non plus se plaindre, car c’est un luxe de faire partie de l’effectif de Manchester City. Néanmoins, et ça se ressent chez lui, quand il ne joue pas, il est affecté. Evidemment, un joueur de son talent, sa place est sur le terrain. Cela dit, quand on le voit avec la sélection à l’entraînement ou en match, il arbore toujours une mine radieuse qui illustre certainement son bonheur d’être avec un groupe, où tout le monde le respecte et l’adore. Cette semaine avec les deux matches contre Djibouti et le Burkina Faso, Ryad devrait se faire plaisir et oublier ses déboires à Manchester City. Les Algériens qui le vénèrent seront d’autant plus heureux en le voyant régaler dans ces deux matches avec l’EN.

Atal : un joueur fragile !

C’est plus qu’une frustration. Alors qu’il devait être hier matin à l’aéroport de Paris pour embarquer avec ses camarades retenus pour les deux matches de cette semaine, Youssef Atal avait rendez-vous dans une clinique spécialisée en imagerie pour passer une IRM. Blessé à la cuisse en début de deuxième mi-temps du match Nice- Montpellier (0/1), l’enfant de Boghni ne pouvait honorer le rendez- vous d’hier et on imagine sa grande déception lui qui s’apprêtait à faire pour la première fois depuis longtemps deux stages de suite avec la sélection nationale, hélas cette satanée de cuisse ne veut pas le laisser tranquille, elle le prive une nouvelle fois de matches avec la sélection nationale.

Belmadi : ‘’Youssef m’a dit qu’il ne s’agit  pas d’une lésion…’’

Avant d’embarquer à destination de Paris hier tôt le matin, Djamel Belmadi a déclaré aux journalistes présents à l’aéroport Houari Boumediene à propos de la blessure de l’arrière droit niçois. ‘’D’après ce qu’il m’a dit, il ne souffre pas d’une lésion musculaire car d’après lui, il souffre moins de cette blessure. Ce lundi, il passera une IRM, ses résultats détermineront la vraie nature de sa blessure’’, expliquera le coach national qui espérait l’avoir avec le groupe, hélas, le destin en a décidé autrement.

Un spécialiste : ‘’Son cas ressemble à celui de Dembélé’’

Afin de mieux élucider nos lecteurs sur le cas Youssef Atal et ses blessures musculaires devenues récurrentes, on a interrogé un médecin spécialiste connu en Algérie pour avoir traité plusieurs sportifs de haut niveau mais qui a préféré garder l’anonymat. ‘’Je pense que le cas Atal ressemble à celui de l’attaquant de Barcelone Ousmane Dembélé.’’ Cet imminent spécialiste pense qu’‘’il y a des joueurs qui développent plus d’énergie que leur organisme autoriserait dès qu’il accélère fort, son corps ne suit pas, je vais aller encore plus loin, les lésions musculaires de nos jours plusieurs sportifs en souffrent, probablement que la cause serait liée à la surcharge de travail. Atal n’arrive pas à gérer ses efforts en match. Une fois dans un match avec Nice, je l’ai vu en 1ere mi- temps traîner un peu la patte, cependant il a continué à jouer le match et après il ne pouvait plus tenir le coup, à cet instant, je me suis demandé pourquoi il n’a pas demandé à sortir dès les premières douleurs ressenties ?’’ Pour ce qui est de sa prise en charge médicale par le club que certaines voix accuseraient de chercher toujours à le faire jouer alors qu’il n’est pas totalement rétabli, notre spécialiste dira : ‘’Non, rétorque notre interlocuteur, parfois le joueur ne dit pas la vérité à son entraîneur lorsqu’il lui demande s’il est prêt ou non. Il y a cette envie de jouer qui le pousse à ne pas dire la vérité à son entraîneur car comme on le dit, le joueur est le médecin de son corps. Dans la période post-formation, il (Atal) ne faisait pas le même effort à l’entraînement après. A propos de fibres musculaires, il y a des joueurs qui résistent à l’effort, par contre d’autres non, il suffit qu’ils mettent deux ou trois accélérations pour qu’ils se blessent’’, affirme notre interlocuteur.

Out 1 mois

D’après le site maxi-foot qui a ses sources à l’OGCN, Youssef Atal sera indisponible pour une période minimale de 4 semaines, d’ailleurs raison pour laquelle Djamel Belmadi n’a pas attendu les résultats de l’IRM pour rappeler un autre joueur à sa place car le coach national savait qu’il ne sera pas opérationnel pour les deux matches contre Djibouti et le Burkina Faso.

Hocine Benayada le remplace

Une fois prévenu qu’il sera impossible de récupérer l’arrière droit de Nice, Djamel Belmadi a rappelé Hocine Benayada (Etoile de Sousse) qui était convoqué en E.N A’ pour le stage de Dubaï, cependant dans l’urgence Belmadi a préféré l’ancien sociétaire de l’ASMO qui était présent le stage précédent et fit même son entrée à Niamey face au Niger (0/4), naturellement le coach national avait opté pour ce choix plutôt que de convoquer un élément qui ne connaît pas bien la maison. Pour combler l’absence de Benayada au stage de Dubaï, Madjid Bougherra a fait appel au défenseur de l’Entente de Sétif Debari, a-t-on appris.

Galtier : ‘’Il souffre d’une lésion musculaire’’

Contrairement à ce qu’a assuré Youssef Atal à Djamel Belmadi qui l’a eu au téléphone dimanche après la rencontre, selon Christophe Galtier son entraîneur ‘’il souffre d’une lésion musculaire’’. Des nouvelles qui ne sont pas reluisantes. Alors qu’un délai de 4 semaines est fixé pour le retour sur le terrain, si tout va bien, Youssef Atal a le temps devant lui pour se rétablir avant la CAN du Cameroun.

1. S.

Belmadi : «C’est une semaine décisive»

C’est un coach déjà concentré sur sa mission qui s’est présenté hier très tôt le matin devant les caméras pour répondre à 5 questions qui lui ont été posées, un complément, car le coach n’avait rien laissé la veille en conférence.

D’emblée, Belmadi s’est exprimé sur la blessure de son latéral droit Youcef Atal, visiblement pas choqué ni étonné après cette énième blessure du joueur de Nice, le coach se concentre sur la récupération du joueur non pas pour ce stage, mais pour le prochain, celui qui précédera la CAN, il a déclaré ceci : «Ce matin(hier) il doit faire une IRM, il ne ressent pas la même chose que d’habitude, ce ne sont pas les lésions habituelles, il se sent bien comme ça, mais l’examen va déterminer la nature de la blessure.»

«Djibouti, un match qu’on doit gagner»

De nouveau, Belmadi a évoqué le match devant Djibouti : «C’est d’abord l’avant-dernier match de qualification dans ce groupe-là, donc il faut d’abord gagner c’est le plus important, ensuite d’une certaine manière c’est une préparation pour le match contre le Burkina Faso.»

«Leur marquer plein de buts et ne pas encaisser»

Le match paraît facile sur papier, Belmadi dit vouloir respecter cette équipe à sa manière : «C’est de cette manière qu’il faut les respecter : être sérieux, si on doit gagner 1-0 car on le mérite on prend, mais s’il y a la possibilité de leur marquer plein de buts, pas encaisser aussi, c’est toujours important cet équilibre, on fera ce qu’il faut.»

«Avoir beaucoup de buteurs donne plus d’options»

Qui dit buts en sélection, dit Islam Slimani le meilleur buteur de l’histoire des Verts, il aura une autre occasion pour améliorer ses statistiques, mais Belmadi ne voit pas les choses sous cet angle-là : «Il y a aussi les autres : Bounedjah, Mahrez, c’est très important dans une équipe que tous les joueurs notamment les joueurs offensifs aient la possibilité de marquer, c’est bon, ça donne beaucoup d’options.»

«C’est encore tôt de parler de la CAN»

La coupe d’Afrique des nations approche, mais Belmadi ne veut pas en parler, pour lui toute la concentration va vers cette dernière date, une semaine qualifiée par Belmadi de décisive : « On est encore dans les éliminatoires de la Coupe du monde, on aura tout le temps de parler de la CAN, c’est encore trop tôt d’en parler, cette semaine est très, très importante, elle est quasiment décisive, donc toute notre concentration sera sur ce match-là», conclut-il.

S.M.A

Belmadi met l’accent sur la forte relation liant Bounedjah et Xavi

«Baghdad au Barça, ça serait une chose extraordinaire»

L’information a fait le tour du monde, Xavi est revenu au Barça pour prendre les rênes de l’encadrement technique.

Après Al Sadd, il retrouve sa Catalogne et du coup, ça parle de plus en plus côté algérien de la possibilité de le voir emmener avec lui son meilleur attaquant au Sadd, à savoir Bounedjah. La question a été posée à Belmadi, ce dernier donne un aperçu sur la relation que les deux hommes entretiennent, mais ne dit pas plus, si ce n’est défendre le niveau du championnat qatari : «Il y a de grands joueurs arrivés au Qatar, par exemple James qui a signé à Erriane, Nzonzi…etc. quoi qu’on dise, avec les championnats qatari et saoudien t’es champion d’Afrique, ce n’est pas le meilleur championnat du monde, mais celui qui dit qu’il est facile, qu’il soit le bienvenu et qu’il nous montre.

Baghdad fait des choses extraordinaires, il a marqué l’histoire, il marque des buts là où il va, il a marqué en Algérie, la Tunisie, au Qatar, en sélection, le but de la finale de la CAN, avec ça, et on n’a pas reconnu le talent de ce joueur car il joue au Qatar alors qu’il y a des joueurs qui n’y arrivent pas, regardez Ayew il joue avec lui, aucune comparaison avec lui, je n’ai pas peur du ridicule, s’il signe dans un club européen, on prend le Barça, qui n’est plus celui de Xavi, Iniesta et Messi, dans le timing qui est le nôtre, je ne dis pas qu’il a en tête de l’emmener avec lui à Barcelone, mais je sais qu’il l’aime beaucoup, je sais qu’il a eu plusieurs fois les cartes pour ramener n’importe quel avant-centre qu’ils voulaient, ils en ont les moyens, et sur les 5 étrangers qu’ils ont, un est toujours là, c’est Baghdad, et les autres c’est discutable chez Xavi, donc Baghdad à Barcelone je ne sais pas, Xavi connaît mieux que moi, c’est lui qui a déjà en tête son fond de jeu, peut-être qu’il se dit que Baghdad fait l’affaire, peut-être pas en premier choix, ça peut être une surprise mais pas pour lui, il le connaît et connaît ses qualités, donc Dieu seul le sait, ça serait une chose extraordinaire», conclut-il.

S.M.A

Il évite de parler de Galtier

«Lui, surtout, c’est facile de lui répondre, mais…»

Même s’il l’a traité d’homme violent, Belmadi n’a pas voulu répondre au coach de Nice, Galtier entraîne 2 de nos internationaux, et Belmadi a évité de leur causer du tort : «Je n’ai pas de relations particulières avec les clubs, si ce n’est ,nos joueurs, ce sont des relations professionnelles, claires et dénuées de malveillance, hier le DS m’a appelé pour m’annoncer ce qui se passe avec Hichem, après le coach c’est le coach de notre joueur, je peux lui répondre c’est facile, surtout lui, mais on ne peut pas, alors ‘’khelli el bir bghtah’’.»

Il reconnaît qu’il suit Zedadka

«Quelque chose me dérange chez ce joueur»

Avec les nombreuses blessures d’Atal et les difficultés rencontrées par Zeffane et Halaïmia, le nom de Hakim Zedadka de Clermont foot est souvent revenu dans les coulisses de l’EN, mais Belmadi ne l’a jamais retenu.

Hier, le coach a donné des indications sur cette étrange réalité, affirmant que des choses très spéciales chez ce joueur le dérangent : «C’est un joueur qu’on suit depuis la D2, il a des caractéristiques, qui sont appréciables, il joue en Ligue une et qu’il joue une heure et demie c’est qu’il a des qualités, maintenant, je n’ai pas envie de dire ce qui me dérange en lui, j’en ai déjà parlé avec son agent.»

«Il a progressé, mais certaines constantes reviennent»

«On voit une certaine progression dans ce que je recherche, moi coach de l’EN j’ai besoin d’un certain profil, ça progresse, ça évolue, qu’il continue comme ça, il aura peut-être l’occasion de nous rejoindre, mais pour l’instant ce n’est pas encore le cas.

Le profil mais aussi certains caractéristiques chez ce joueur-là pas seulement sur le profil, chaque week-end on le regarde et il y a toujours certaines constantes qui reviennent et qui nous dérangent.»