C’est un vrai marathon auquel se donnent l’entraîneur national, Lucas Alcaraz, et le manager des Verts, Hakim Medane depuis samedi dernier. En effet, après avoir rencontré plusieurs joueurs évoluant en France dans la soirée de lundi dernier, le lendemain matin, les deux hommes ont pris la direction de la Belgique, plus précisément celle de Bruxelles. Le coach des Verts a donc rencontré Sofiane Hanni et Idriss Saâdi, alors qu’Ishak Belfodil a lui été dispensé en raison de son intervention chirurgicale subie jeudi dernier au nez. Sofiane Hanni, capitaine d’Anderlecht, a été l’auteur d’une belle saison, confirmant l’excellente saison de l’an dernier, mais jusque-là le joueur n’a jamais joui de la confiance des précédents sélectionneurs nationaux.

La rencontre avec le reste des joueurs en France annulée

Alcaraz et Medane sont donc rentrés à Paris en début de soirée et devaient rencontrer Ryad Boudebouz. D’autres joueurs étaient aussi concernés à l’image de Rachid Ghezzal et Adam Ounas, mais la rencontre a été annulée en raison de l’arrivée tardive des deux membres du staff technique national en France, nous a fait savoir une source proche de la Fédération algérienne de football.

Du coup le milieu de terrain de Montpellier a été dispensé, surtout qu’il avait une séance d’entraînement tôt le matin. Mais l’ancien entraîneur de Grenade a tenu à discuter au téléphone avec les joueurs pour leur faire savoir qu’il comptait sur eux.

Aujourd’hui, l’entraîneur national et le manager des Verts devraient se rendre en Angleterre pour rencontrer les éléments qui évoluent sur place à l’image de Sofiane Feghouli, Adlène Guedioura, Riyad Mahrez et Islam Slimani.

A. H. A.

 

Belkalem la solution dans l’axe ?

Lucas Alcaraz nous avait fait savoir qu’il ratisserait large quant aux joueurs à rencontrer lors de sa tournée européenne. Et bien c’est chose faite puisqu’au cours des deux journées qu’il a passées à Paris, il a rencontré en compagnie de Hakim Meddane, le manager de l’EN, pratiquement tous les Algériens évoluant en France, y compris ceux qui n’ont pas été convoqués depuis un moment à l’image de Mehdi Tahrat, Mehdi Zeffane ou encore Essaïd Belkalem.

Des rencontres qui ne sont pas non plus synonymes de convocations certaines pour le prochain stage, et le coach espagnol a bien éclairci les choses et ce point bien précis avec les joueurs rencontrés.

Bien évidemment, tout le monde connaît les soucis défensifs dont souffre notre équipe nationale au cours de ces dernières années, notamment dans l’axe central, et cela même si l’ancien entraîneur de Grenade estime que défendre c’est la mission de tous ceux qui sont sur le terrain, et non pas seulement celle des défenseurs.

Une solution paraît donc évidente pour Lucas Alcaraz afin de régler le problème, celle de faire appel à  l’ancien joueur de la JSK Essaïd Belkalem. Ce dernier qui joue de façon régulière avec son club d’Orléans (26 matchs joués cette saison sur les 37 disputés par son club).

 

Il a déjà disputé 26 matchs cette saison avec son club d’Orléans

Une régularité et un retour en forme qui le propulsent et qui lui ouvrent à nouveau les portes de la sélection, lui qui n’a pas été convoqué depuis le 19 novembre 2014 face au Mali à Bamako. Une rencontre qui s’était soldée sur le score de deux buts à zéro en faveur des Maliens à l’époque dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 au Brésil.

Agé à peine de 28 ans, un retour chez les Verts dès la fin de ce mois de mai peut relancer sa carrière. Un renfort qui peut s’avérer très bénéfique pour la sélection, lui qui a une grande expérience africaine pour avoir disputé les éliminatoires de la CAN 2013, la CAN 2013 en Afrique du Sud, les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 et bien sûr la Coupe du monde au pays de la samba la même année.

Une solution dans l’axe donc surtout en l’absence de Faouzi Ghoulam à gauche, et qui pourrait être suppléé par Ramy Bensebaïni, un poste dans lequel il évolue avec son club de Rennes au cours de ces derniers mois.

A. H. A.

  

Alors qu’il a décidé de les retenir dans sa liste pour le Togo

Le retour de Medjani et Feghouli soulage Alcaraz

 

Dans notre édition de vendredi dernier, on vous faisait savoir en exclusivité que Lucas Alcaraz avait tranché quant à la décision de convoquer ou non deux des cadres de l’équipe nationale privés de participation à la CAN 2017. Il s’agit bien évidemment de Sofiane Feghouli et de Carl Medjani mis à l’écart en raison de déclarations que n’avait pas appréciées l’ancienne direction de la Fédération algérienne de football.

En effet, le milieu de terrain des Verts avait, sans langue de bois, fait savoir dans une déclaration à la presse étrangère que le recrutement de Rajevac était une «erreur de casting». Alors que son ancien capitaine en EN, lui, n’avait pas hésité à rétablir la vérité à la suite de la défaite de trois buts à un à Uyo face au Nigeria en affirmant : «Tout le monde disait que nous étions la meilleure équipe d’Afrique, et bien aujourd’hui, il ne faut pas avoir peur de dire haut et fort qu’on n’en est pas une», a-t-il confié à l’issue de la rencontre le défenseur de l’EN.

 

Le manque de leadership, la raison de leur réhabilitation

Depuis, beaucoup de choses ont changé dans la vie professionnelle des deux joueurs de notre équipe nationale. La non-participation de Sofiane Feghouli à la CAN lui a finalement fait plus de bien que de mal, puisque le joueur avait retrouvé avec brio sa place de titulaire à West Ham. De son côté, Carl Medjani en a profité pour changer d’air et quitter l’Espagne pour revenir à son ancien club de Trabzonspor où le nouveau président du club a réussi à le convaincre avec un projet très ambitieux.

Ainsi, alors que tout le monde pensait que la suspension de ces deux joueurs allait durer dans le temps, pensant même que la non-convocation de Medjani était synonyme de retraite internationale, voilà que tout bascule. En effet, contre toute attente, alors qu’il affirmait haut et fort qu’il resterait à la tête de la Fédération algérienne de football après la coupe d’Afrique des nations au Gabon, coup de théâtre à la FAF puisque Mohamed Raouraoua se retire finalement et décide de ne pas briguer un nouveau mandat.

 

 

Le coup de théâtre de la FAF qui bascule tout

Un nouveau président en la personne de Kheireddine Zetchi est dès lors élu, et ce dernier recrute contre toute attente l’ancien coach de Grenade Lucas Alcaraz. Une succession d’évènements inattendus qui redonnent espoir aux deux joueurs de l’EN. Un espoir ravivé surtout après la première conférence de presse du coach espagnol qui a tenu à préciser que les portes de l’équipe nationale sont ouvertes à tout le monde et que seul le critère de la performance importe. Un critère auquel, malheureusement, ne répondent pas les deux joueurs puisque Sofiane Fgehouli, qui revenait de blessure, a perdu sa place dans l’équipe ; même chose pour Medjani relégué sur le banc depuis près d’un mois.

 

Un match plein pour Medjani, 35’ pour Feghouli

Néanmoins, contrairement à ses prédécesseurs, le nouvel entraîneur de l’EN n’a pas été tranchant concernant les joueurs qui manquent de temps de jeu. «Je ne peux dire que je ne convoquerai pas des joueurs qui ne jouent pas. Parfois dans un groupe, des éléments peuvent être très importants même s’ils ne vont pas forcément être dans mon onze de départ», avait-t-il précisé lors de la même conférence de presse.

Du coup, ayant constaté à travers ce qu’il a pu visionner jusque-là un manque flagrant de leadership, l’entraîneur national a décidé de les réhabiliter et de faire appel à nouveau aux deux joueurs avec lesquels il est en contact. Une décision qui a plutôt porté chance aux anciens capitaines de l’équipe nationale puisque, après un peu plus d’un mois d’absence des terrains, Sofiane Feghouli a retrouvé dimanche  dernier du temps de jeu. Il a été incorporé à la 55’ de jeu face à Liverpool. De son côté, Carl Medjani, lui, a été titularisé face à Adanaspor. La prestation de l’ancien capitaine de l’EN a même fait l’unanimité en Turquie estimant qu’il a été auteur d’un très grand match. Une rencontre qui s’était soldée sur le score d’un but partout.

A deux semaines du stage, Feghouli et Medjani reviennent au bon moment, ce qui soulage beaucoup l’entraîneur national, a-t-on appris. De bon augure pour l’EN avant l’importante échéance du Togo le 11 juin prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida. Un match qui sera précédé d’une joute amicale contre la Guinée le 6 juin prochain.

Asma H. A.

 

 

 

C’est à l’USM El Harrach que le très élégant et talentueux gardien Tarek Nouioua (48 ans) a arrêté sa carrière footballistique en 2004. Entre-temps, il avait porté les couleurs de plusieurs clubs huppés du pays à l’instar, entre autres, de la JS Kabylie, de l’ASO Chlef, de la JSM Béjaia et du MC Alger. Là où il est passé, il n’a jamais laissé personne indifférent par son immense potentiel, mais aussi par son éducation. Actuellement, il s’est reconverti en entraîneur des gardiens de but après avoir suivi des formations y afférentes de haut niveau en Algérie et à l’étranger. Il est le « producteur » du portier Abdelkader Salhi élu, rappelle-t-on, meilleur gardien de la CAN U23 en 2013. En tant qu’entraîneur des gardiens, le sympathique Nouioua a travaillé dans les jeunes catégories de l’USM Alger, au MCA, au NAHD, au CRB et en équipe nationale U23. Dans cette interview accordée à Compétition, il lève le voile sur plusieurs dossiers dans un langage franc et surtout plein de sincérité. Appréciez.

Le président de l’ESS Hassan Hamar a lancé hier un pavé dans la mare en déclarant qu’il ne laisserait pas son actuel coach Kheireddine Madoui rejoindre le staff technique national, il ne comprend pas la démarche de la FAF : « Je n’accepterai pas le départ de Kheireddine Madoui, et je crois que lui aussi il ne va pas s’aventurer, même s’il s’agit de l’intérêt du football national», a-t-il déclaré hier à la radio.