Dans notre édition d’hier, le président de l’ESS a mis un sérieux bémol dans la nomination de Madoui dans le staff technique national. Désormais, la FAF doit se tourner vers d’autres profils pour renforcer le staff espagnol.
«Madoui ne sera pas l’adjoint d’Alcaraz.» C’est par ces mots que le président de l’Entente de Sétif, Hassan Hammar a tenu à mettre un point final sur l’avenir de son entraîneur, Kheiredine Madoui. En effet, pour le président sétifien, pas question de lâcher son entraîneur même si c’est pour intégrer l’équipe nationale. Désormais, les choses sont assez claires et du côté de Dély Ibrahim, on doit se tourner vers d’autres pistes pour essayer de trouver un autre entraîneur qui puisse intégrer le staff de Lucas Alcaraz et apporter sa pierre à l’édifice. Les choses ne seront pas faciles puisque la FAF a fait de l’ancien entraîneur d’Al-Wihda son grand favori. On s’est donc penchés sur les critères du futur adjoint local d’Alcaraz qui l’épaulera dans sa mission et qui pourra être le parfait relais entre l’ancien coach de Grenade et les joueurs, notamment ceux évoluant en Ligue 1 Mobilis.
La FAF veut un jeune technicien
Avec l’installation de la nouvelle direction de l’instance, un vent de changement et de nouveautés veut être insufflé à la bonne marche de la sélection nationale. Parmi les critères recherchés par les dirigeants de notre football, celui de faire appel à un jeune technicien pour intégrer le staff technique national. En effet, la FAF veut que le technicien choisi puisse apprendre du sélectionneur national et participer lui aussi à la réussite de l’équipe nationale. Un critère qui restreint un peu le champ de recherche, car il y a des jeunes techniciens en Algérie mais peu sont ceux qui ont la licence CAF A pour pouvoir postuler au poste d’adjoint d’Alcaraz.
CEO, un profil très intéressant
Parmi les noms qui ont circulé, celui de Si Tahar Chérif El-Ouazzani. L’entraîneur de Sidi Bel-Abbès est en train de réaliser une très belle saison du côté de l’USMBA où son équipe occupe actuellement la 3e place en championnat alors qu’au départ, elle jouait le maintien. Une chose pourrait grandement jouer en sa faveur, celle d’avoir déjà travaillé avec le président de la fédération au Paradou. CEO rentre parfaitement dans les critères souhaités par la présidence de la FAF qui veut injecter du sang neuf.
Bougherara, Saïb, Yahi, autant de candidats
Chérif El-Ouazzani n’est pas le seul candidat à pouvoir postuler à ce poste. Il y en a des profils qui cadrent parfaitement avec ce que recherche le président Kheireddine Zetchi. En effet, on pourra citer un entraîneur comme Liamine Bougherrara qui a déjà fait ses preuves et notamment au DRBT qu’il a fait accéder en Ligue 1 Mobilis et qui a réussi à le stabiliser dans le plus haut niveau. Autre entraîneur qui pourrait parfaitement faire l’affaire, Moussa Saïb. L’ancien international a tout pour lui, une riche carrière de joueur, une carrière d’entraîneur avec des titres majeurs à la JSK. Il y a aussi Hocine Yahi. L’ancienne gloire du CRB a postulé pour prendre un poste au sein de la sélection et avait déjà affirmé son enthousiasme à faire partie du nouveau projet. Jeune, ambitieux et très déterminé, ce profil de combattant pourrait être d’une grande utilité surtout pour le contact avec les locaux. On peut citer également un Djamel Menad qui a aussi une bonne expérience. Au final, la FAF devra trancher et renforcer le staff technique de l’EN car l’adjoint local sera également en charge de la sélection A’.
I. Z.
Il a rencontré Bentaleb hier
Alcaraz à la rencontre des cadres de l’EN
Le sélectionneur national a déjà entamé son travail et se trouve en Europe pour rencontrer les cadres de l’équipe pour une première prise de contact.
Le premier joueur que le coach espagnol a rencontré, c’est le capitaine d’équipe, Aïssa Mandi, après le match face à Leganes. Les deux hommes ont fait le tour de la question et ont pu échanger. Hier, l’ancien entraîneur de Grenande était hier en Allemagne et a pu rencontrer le milieu de terrain de Schalke 04, Nabil Bentaleb. D’ailleurs, avec Hakim Medane, responsable de l’équipe A, ils étaient dans les tribunes du Veltis Arena pour suivre la rencontre de l’ancien Spur. Par cette démarche, on comprend mieux la démarche du sélectionneur national qui souhaite d’abord rencontrer les cadres et leur parler avant de passer au reste des joueurs. Alcaraz veut savoir dans quel état d’esprit sont ses joueurs à quelques encablures du tout premier stage des Verts depuis le stage préparatif pour la CAN du Gabon.
France, Portugal, Italie, Belgique et Angleterre dans son programme
L’Allemagne et l’Espagne n’ont été que le point de départ du coach national. En effet, d’autres pays sont au programme d’Alcaraz et Medane qui vont se rendre en France pour rencontrer les Mbolhi, Bensebaïni et autres Boudebouz. Un saut est prévu aussi en Belgique pour Belfodil, Saâdi et Hanni. Le Portugal est aussi dans leur calepin pour rencontrer le joueur de Porto, Yacine Brahimi. Il y aura aussi une virée en Italie pour rencontrer Faouzi Ghoulam puis pour terminer, ce sera l’Angleterre pour Mahrez, Slimani et Feghouli. Un programme chargé pour le nouveau coach des Verts qui ne veut rien laisser au hasard et qui va tout faire pour se faciliter la tâche à l’approche de la rencontre face au Togo dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019.
Les autres joueurs contactés par téléphone
Le sélectionneur national n’aura pas assez de temps pour rencontrer l’ensemble des joueurs durant cette tournée. Par conséquent, ceux qui ne recevront pas la visite de l’entraîneur national l’auront par téléphone. Le coach aura l’occasion de leur expliquer son projet pour les Verts. A signaler aussi que le coach a pris le soin d’emmener avec lui un interprète pour faciliter la prise de contact avec les joueurs, notamment ceux qui ne parlent pas espagnol.
I. Z.