Contrat d’Alcaraz, ce qu’il faut savoir

Le contrat liant Alcaraz à la FAF est tout simplement hallucinant. C’est à croire qu’il l’a lui-même rédigé et donné ensuite à Zetchi pour le signer. Au-delà du salaire jugé par tous exagéré vu son CV, quasiment toutes les clauses du contrat protègent ses intérêts et ceux de son staff au détriment de la FAF. Coincé et mis dos au mur par le BF, Zetchi a chargé Bachir Ould-Zmirli de réparer son erreur. Une première réunion est prévue très prochainement pour débattre du sujet. Le départ d’Alcaraz est une évidence, mais à quel prix ? 21 milliards en cas de limogeage immédiat On sait que la FAF a décidé de se séparer d’Alcaraz. On sait aussi que ce dernier va faire valoir ses droits et essayer de repartir chez lui avec le plus grand pactole possible. Dans le cas où la commission présidée par Ould-Zmirli déciderait de limoger Alcaraz immédiatement, elle devrait lui payer la somme de 21 milliards de centime équivalant à 22 mois de salaires pour lui et son staff. Parce que le contrat d’Alcaraz prend fin au dernier match de la CAN 2019, et que Zetchi n’a pas pris le soin de fixer une date précise à la fin de la collaboration, l’instance fédérale, en cas de rupture unilatérale du contrat, et refus de l’entraîneur de s’assoir autour d’une table pour négocier sa prime de départ, devra casquer jusqu’au dernier centime. La prime d’échec = la prime de qualification X 3 Le plus drôle dans ce contrat, dont nous détenons une copie est l’article 8 qui nous apprend que la FAF doit verser 3 mois de salaire à Alcaraz sous forme d’indemnité de départ EN CAS DE NON QUALIFICATION A LA CAN 2019, ce qui équivaut à 180 000€ contre un échec ! Quand on sait que la prime de qualification négociée préalablement est de 50 000 € on s’aperçoit que la FAF payera 3 fois plus pour un échec que pour un succès, et encore, appeler une qualification à une CAN à 24 clubs un succès pour une nation comme la nôtre est exagéré, voire même insultant. Aussi, il est important de le signaler, la prime que touchera Alcaraz au cas où il arriverait à atteindre son objectif principal, qui est les ½ finales à la CAN 2019, est la même que celle en cas de qualification, soit 50 000 €. Ce qu’Alcaraz n’a pas respecté dans le contrat Ce qui est aussi surprenant dans ce dossier est le fait qu’Alcaraz n’ait pas respecté plusieurs de ses engagements vis-à-vis de la FAF. En effet, le technicien espagnol s’est engagé par écrit à rester 15 jours en Algérie chaque mois pour la prospection et le suivi du championnat et des joueurs locaux susceptibles de renforcer la sélection nationale. IL NE L’A JAMAIS FAIT. Lucas Alcaraz s’est aussi engagé à organiser un stage réservé aux joueurs locaux de 4 à 5 jours chaque mois, IL NE L’A PAS FAIT. Mais ce qu’il a fait par contre, c’est de prendre les rênes de la sélection A’ dont il n’a aucune information (parce qu’il n’a pas fait ce qu’il devait faire) et de l’éliminer du CHAN par la suite pour les même raisons, sans même rajouter le titre d’entraîneur des locaux dans son contrat. Tous ces manquements au devoir pourraient être suffisants pour constituer des motifs de renvoi, mais nos informateurs disent que l’équipe de Zetchi n’a aucunement l’intention d’aller au combat avec Alcaraz. Ils vont en premier lieu essayer de s’entendre avec lui à l’amiable

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