Belmadi comptera sur Mbolhi

Prévisible et attendu depuis pas mal de temps, le dernier rempart de la sélection Raïs Mbolhi va faire son retour puisqu’il a reçu sa convocation pour le match en Gambie.  

Cadre important et capitaine des Verts sous Lucas Alcaraz, Raïs Mbolhi avait été écarté par l’ancien sélectionneur Rabah Madjer depuis sa prise de fonction ; il n’entrait plus dans ses plans. L’ancien de Porto préférait Faouzi Chaouchi. Cependant, les choses ont désormais changé puisque, avec Belmadi, tout a été remis à zéro : «Je redistribue les cartes et on repart de zéro.» C’est avec cette déclaration que le coach national a abordé la question. Hier, le club saoudien de Mbolhi a publié sur son compte sur les réseaux sociaux et a annoncé la convocation de son portier pour la prochaine joute de l’EN en Gambie. Un retour très attendu tant personne n’a pu donner l’assurance qu’il faut dans la cage des Verts. Il faut dire que ni Chaouchi ni Salhi n’ont réussi à faire oublier l’ancien de Rennes, qui s’est parfaitement relancé en Arabie saoudite où il s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs portiers du championnat local.

 

Son expérience, un atout pour Belmadi

Tout le monde a déploré la mise à l’écart inexpliquée de Mbolhi durant le règne de Madjer surtout que ce dernier n’a jamais dit la vérité concernant ce cas, se contentant de répondre à chaque fois que «les portes sont ouvertes». Un discours qui ne passait pas. Cependant, avec l’arrivée de Belmadi, tout repart à zéro. Le joueur aura à cœur de faire le nécessaire pour prouver que sa mise à l’écart a été injuste et sans fondement. Avec son retour en sélection, Mbolhi pourra apporter le plus nécessaire car son expérience sera un gros atout pour le coach et afin d’entourer les jeunes pour la suite du parcours.

 

10 mois après

Il faut dire aussi que cela fait longtemps qu’on n’avait plus revu Mbolhi en sélection. Même si avant la joute au Portugal, il avait été retenu, il avait décliné la convocation car il ne pouvait rien apporter à l’EN du moment que le championnat local avait pris fin. Il s’est écoulé 10 mois depuis la dernière sélection de Mbolhi et c’était au cours de la rencontre face au Cameroun à Yaoundé avec une défaite sur le score de deux buts à zéro. Depuis, on ne l’a plus revu mais c’est du passé puisque Djamel Belmadi lui a de nouveau ouvert les portes et a fait le nécessaire pour montrer à son portier qu’il était dans ses plans et qu’il comptait énormément sur lui. Ainsi, Mbolhi va ouvrir une nouvelle page de sa carrière internationale et va participer au projet de relance de l’équipe nationale en chute libre depuis des années maintenant.

  1. Z.

 

Le Stade Rennais revient à la charge pour Feghouli

Entamant sa seconde saison en Turquie, Sofiane Feghouli est un joueur convoité. Outre un intérêt d’Al Hilal, le Stade Rennais est revenu à la charge et des discussions auraient même eu lieu.

Après une première saison couronnée de succès et un titre de champion de Turquie, Sofiane Feghouli a débuté le nouvel exercice avec le champion en titre. Cependant, cela n’empêche pas certaines équipes de rester à l’affût dans ce dossier. D’ailleurs, d’après la presse française, notamment le site Buzzsport, le Stade Rennais serait revenu à la charge pour recruter l’international algérien. Le même site indique que le joueur serait fortement intéressé par un retour en France et que des discussions auraient même débuté avec ses représentants pour essayer de faire avancer les choses et tomber d’accord pour un contrat en Bretagne. Ce n’est pas la première fois que cette piste est évoquée mais Feghouli n’a pas donné suite. Rennes n’abdique pas et veut son gros coup pour cette saison.

 

Il a refusé l’offre d’Al Hilal

Sofiane Feghouli n’était pas seulement convoité en Europe mais également en Asie et surtout par le club saoudien Al Hilal. Cette équipe a tout fait pour l’avoir et a fait une offre de 13M€ à Galatasaray ; elle a aussi proposé un salaire de 6M€ nets au joueur. Cependant, après mûre réflexion, le joueur a décidé de ne pas donner suite à cette affaire et en a informé ses dirigeants. D’ailleurs, il n’a pas caché qu’il n’a jamais eu l’intention de quitter son club et qu’il attendait avec impatience la Ligue des champions pour entamer l’aventure et faire bonne figure. Ainsi, cette piste est définitivement écartée. Pour rappel, Sofiane Feghouli devrait faire son retour en sélection à l’occasion de la prochaine date FIFA puisque le nouveau sélectionneur national Djamel Belmadi a décidé de rouvrir les portes aux bannis.

  1. Z. 

 

Porto devra payer 6,5M€ pour Brahimi

Le nom de l’international algérien fait encore parler de lui dans la rubrique transferts. Son club fait le forcing pour le garder ; si ce scénario se produit, il passera à la caisse en versant 6,5M€ à Doyen Sports. Explications.

Recruté en 2014 par la formation portugaise, l’international algérien avait coûté cette même somme mais, finalement, c’est la société Doyen Sports qui avait racheté 80% des droits économiques du joueur. Porto n’avait d’autres solutions que d’accepter le deal, ce qui était d’ailleurs monnaie courante.  4 ans après, voilà que l’avenir du joueur reste toujours incertain du moment qu’il pourrait partir au vu de certains intérêts. Toutefois, le seul problème qui se pose, c’est le fait que le joueur voit Sergio Conçeiçao s’opposer farouchement à son transfert. D’ailleurs, c’est son entraîneur qui est le premier à demander à ce qu’il soit maintenu même s’il est dans sa dernière année de contrat. Cette situation pourrait coûter cher à la direction du club et pour cause. A Bola assure que dans le cas où Porto garderait son joueur cette saison, elle serait dans l’obligation de payer la somme de 6,5M€ à la fameuse société Doyen Sports. En effet, la société avait 80% des droits du joueur mais, depuis, Porto en avait racheté 30%. Ce qui fait que les deux entités se partagent les droits du joueur actuellement.

Porto pour renflouer ses caisses, pas pour passer à l’amende

Il est clair que cette situation ne va pas arranger les affaires du club qui veut plutôt faire des profits et non pas passer à «l’amende» et payer 6,5M€. C’est ce qui explique que le club n’ait pas pris position dans le dossier d’un transfert et laisse la porte ouverte. A une semaine de la fin du marché des transferts un peu partout en Europe, Brahimi n’est toujours pas certain de rester même si les indicateurs indiquent que oui. Sa direction pourrait bien revoir sa copie pour éviter d’avoir à payer Doyen Sports.

  1. Z.

 

La FAF dénonce les fake news

Hier et avant-hier, certains écrits ont parlé d’un souci entre le sélectionneur national et Hakim Medane à propos de la liste élargie en prévision de la prochaine rencontre des Verts face à la Gambie. En effet, on a parlé d’un incident concernant cette histoire et sur le fait que le coach national aurait même déchiré une liste que lui aurait remis un membre de la FAF et serait parti en colère. L’instance fédérale a donc publié un communiqué sur sa page officielle sur les réseaux sociaux pour démentir toutes ces informations faisant savoir que rien ne s’était passé et que ces informations étaient infondées. Sur le communiqué, on pouvait entre autres lire : «La Fédération algérienne de football (FAF) constate avec regret que certains réseaux sociaux n’ont d’autres activités porteuses et bienfaitrices que de dénigrer, calomnier et distiller des mensonges visant le président de la FAF, Khair-Eddine Zetchi, le manager de l’équipe nationale, Hakim Meddane, et même le sélectionneur national fraîchement installé, Djamel Belmadi. Avides de ‘’buzz’’ ou obéissant à des agendas bien précis, des sites polluent la toile avec des fake news confirmant la mauvaise foi de leurs auteurs.

Car comment peut-on croire qu’un entraîneur, qu’un homme aussi éduqué que Djamel Belmadi se permette de «déchirer et de jeter sur la face du manager général, la liste élargie des joueurs qu’on a tenté de lui dicter, comment peut-on avaler une couleuvre du genre : «Belmadi s’est révolté face à l’ingérence du président qui lui aurait dicté des noms à ajouter à la liste…» La FAF a donc décidé de guerroyer contre toutes les dérives qui pullulent sur les réseaux sociaux avec les fake news. L’organe de la communication de la FAF n’hésitera pas à dénoncer les sites, les médias et les journaux…pire encore, elle compte même s’attaquer aux pages des réseaux sociaux. A cet effet, la justice peut être saisie à n’importe quel moment. Par ailleurs, la FAF souhaite à ce que la règle du Fact Checking et la déontologie journalistique soient toujours de mise par la corporation des médias pour traiter de ce qui se rapporte à la fédération, de ses différentes structures et de ses diverses activités. Ainsi, la FAF a tenu à marquer le point face à cette histoire qui selon elle n’existe pas. 

  1. Z. 

 

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