Le nul arraché hier dans les arrêts de jeu contre le Burkina Faso a rendu heureux l’EN et ses supporters, mais Belmadi n’a pas mâché ses mots envers l’arbitrage sans citer l’arbitre directeur Abongile.
En effet, le coach trouve qu’il y a eu plusieurs cas de litige où l’arbitre directeur pouvait au moins aller consulter la VAR. Il y a eu au moins 3 actions de jeu litigieuses, une en première période, à la 11’, lorsque Bounedjah a été ceinturé en pleine surface et deux en 2e période, la première lorsque le ballon tiré par Amoura a ricoché sur la main de son ‘’ombre’’ burkinabè, alors que la 3e est intervenue sur une faute commise sur Ounas en fin de match. Des actions où ni Abongile ni même l’arbitre VAR Atcho le Gabonais n’ont cru utile de le mentionner, étonnant lorsqu’on sait que pour le Burkina les referees se sont vite manifestés pour donner des penaltys aux Etalons. Face à cette situation douteuse, la FAF a décidé de réagir, en introduisant une réclamation officielle auprès de la CAF. Le dossier contient des vidéos confirmant les faits. Une manière de faire pression sur la confédération qui semble vouloir nuire aux Verts. C’est l’impression que tout le monde a eue hier, en voyant les referees de la VAR actionner leur gâchette assez facilement pour sanctionner l’EN. Présent hier au stade le SG de la CAF Veron Mossengo Omba a été mis au parfum par le président de la FAF Sadi qui lui a montré les images des actions litigieuses et selon des échos fiables le SG a été stupéfait de constater de ses propres yeux ces erreurs.
S.M.A
Belmadi : «Je me permets de signaler et qu’on ne parle pas dans le vent»
«Ce n’est pas pour ajouter de l’huile sur le feu, mais il paraît qu’il y a des situations arbitrales, il y aurait une dans la surface de réparation, une vraie main, un vrai penalty, comme eux ils ont eu sur Kaboré, un vrai penalty, même s’il y a un doute sur une main sur la prise de main de Kaboré apparemment, un vrai penalty aussi contre l’Angola, ça a été vérifié mais apparemment il y a un autre aussi pour nous, je me permet de le signaler, car ça fait la différence aujourd’hui, j’espère que c’est retenu et qu’on ne parle pas dans le vent.»