La rue ne cesse de bouillonner après les nouvelles décisions arbitrales qui ont coûté à l’EN d’autres points perdus dans la bataille du classement et de qualification.
La FAF a décidé de porter l’affaire devant la commission d’arbitrage de la CAF, une manière de rendre l’affaire publique et de montrer à l’Afrique et au monde du football que la reforme de l’arbitrage promise par Motsepe n’était en fait que de la poudre aux yeux. En langage de chiffres, L’EN a marqué 3 fois depuis le début de la CAN et en a encaissé 3 aussi, mais sur les 3 encaissés, les referees ont dû recourir à la VAR à 3 reprises. Autrement dit, la technologie, lancée il y a quelques années par la FIFA est au service des uns mais pas celui des autres, a été déployée à l’occasion de cette CAN pour diriger un scénario et s’assurer de sa parfaite application. Et jusqu’à présent dans ce groupe D, c’est l’Algérie qui est le grand perdant de son application, pourtant nous aussi on pouvait en profiter, en témoignent les nombreux cas litigieux qu’il y avait et qui pouvaient déboucher sur des penaltys en notre faveur, mais le Gabonais Atcho en a décidé autrement.
Une désignation et des interrogations
La désignation du Gabonais Atcho deux fois consécutives a soulevé la curiosité et les interrogations de plus d’un. Il faut dire qu’il s’agit d’un referee directeur mais que la CAF utilise un peu plus souvent dans la cabine VAR. Atcho était aux commandes de la VAR lundi 15 janvier dernier lorsqu’on a affronté l’Angola, il avait déjà signalé à l’arbitre sénégalais la nécessité d’aller consulter le coup de Bentaleb qui a provoqué le penalty, avant de revenir samedi passé pour enfoncer Aït-Nouri et pousser le Sud-Africain Abongile à siffler un autre penalty, il venait aussi de valider un but pour les Etalons, mais il n’a pas vu utile d’appeler pour voir Bounedjah ceinturé dans la surface. La présence d’Atcho à Bouaké le 15 et le 20 intrigue plus d’un, d’autant plus qu’il a effectué le déplacement à Abidjan entre ces deux matches pour siffler Ghana-Egypte, il est très bien récompensé par la commission d’arbitrage pour un referee au passé peu éloquent.
Naïveté des Verts
La théorie du complot tient la corde. Il faut dire que tout Algérien ayant suivi les deux rencontre, a eu l’impression que les arbitres notamment ceux de la VAR attendent notre équipe au tournant, on n’a négligé aucune action litigieuse lorsqu’il s’agit de notre défense, en revanche, devant, les referees passent assez facilement l’éponge, peut-on être responsables de cela ? Il faut dire que la réaction de Bounedjah à la 11’ sur l’action où il a été ceinturé montre à quel point nos joueurs manquent de malice et de ruse. Il s’est relevé le plus normalement du monde pour continuer à jouer, après avoir été ceinturé, alors qu’il pouvait rester par terre, comme le font la plupart des attaquants, une attitude qui peut ouvrir la voie au capitaine Mahrez pour aller rouspéter, que les équipiers le fassent de même, mais cela n’a pas eu lieu. Un point sensible que Belmadi doit travailler, surtout lorsqu’on s’aperçoit de l’étendue des dégâts occasionnés par ce genre de détails.
Crédibilité
La réclamation déposée par la FAF de Sadi samedi et le face-à-face avec Veron Mosengo Omba SG de la CAF vont mettre la pression sur une CAF complètement dépassée. Les commissions de l’instance sont truffées de magouilles, le lobbying est en train de faire le mauvais et le beau temps, la désignation pour aujourd’hui d’une arbitre marocaine pour le match du Nigeria, une première dans l’histoire de la CAN, prouve que le lobby marocain a la mainmise sur la commission d’arbitrage, cela renforce l’hypothèse d’un complot contre l’Algérie, l’opinion publique doit être alertée, histoire de bousculer la CAF et pousser ses dirigeants à réagir pour protéger l’image de marque de l’instance et sauver sa crédibilité, mais en même temps apprendre aux joueurs à réclamer leurs droits convenablement, histoire d’annihiler toute tentative d’utiliser cette arme technologique contre la sélection.
S.M.A