Rappelé par le nouvel entraineur de l’EN, Saïd Benrahma a intégré le groupe à l’entrainement samedi soir, une bonne nouvelle pour l’attaquant de l’Olympique Lyonnais et le sélectionneur national qui pourra compter sur lui pour la deuxième et dernière rencontre de ce tournoi face à l’Afrique du Sud.
Retenu dans la première liste de Vladimir Petkovic, alors qu’il n’était pas guéri de sa blessure musculaire contractée il y a deux semaines lors d’un match disputé avec son club en L1, il était soumis dès le début du stage à un programme d’entrainement adapté. ’’ Pour l’heure, je me contente de faire des courses mais si tout va bien, je serais apte pour le match contre l’Afrique du Sud’’, avait déclaré Saïd Benrahma mardi passé lors de son passage en zone mixte.
Il refuse de parler de revanche
Ayant sauté de la liste de l’EN depuis octobre dernier et l’incident entre lui et l’ancien coach national qui l’avait agrippé lors de sa substitution en deuxième mi- temps du match Egypte- Algérie 1-1 à Abu Dhabi, évidemment lorsque Vladimir Petkovic l’a rappelé, en Algérie, ils sont nombreux à penser que Benrahma serait animé d’un sentiment de revanche en enfilant une nouvelle fois le maillot national.’’ Non, je n’ai aucun sentiment de revanche. J’ai tourné la page, je me projette sur l’avenir’’, dira t-il. Benrahma qui n’a jamais réussi de grands matchs avec l’EN, excepté sa bonne prestation à Dakar en septembre dernier (Sénégal- Algérie 0-1) où on a apprécié sa complémentarité avec Ait Nouri et Chaïbi qui formaient avec lui un trident de qualité, mais pour son retour en sélection, l’ancien attaquant de West Ham sait très bien que demain tous les regards seront braqués sur lui, et sa prestation sera scrutée et suivie avec un gros intérêt par les Algériens qui sont divisés sur l’apport de cet attaquant, et ce sera à lui de mettre tout le monde d’accord demain face à l’Afrique du Sud.
Une rude concurrence
En foulant demain la belle pelouse de Nelson-Mandela, l’attaquant de l’OL n’aura pas seulement à cœur de montrer aux Algériens sa valeur et mettre un terme au débat sur son apport jugé insignifiant en équipe nationale, avec la rude concurrence sur le côté gauche, il doit se battre. Avec le retour de l’autre banni, en l’occurrence Yacine Brahimi, qui a été époustouflant contre la Bolivie, Farès Chaïbi qui peut évoluer sur les deux cotés, Amine Gouiri qui alterne sur l’axe et le coté gauche, Mohamed Amine Amoura voire Youcef Belaili si éventuellement le néo-coach national daignera l’appeler le prochain stage, Saïd Benrahma doit se surpasser pour faire son trou et gagner une place au soleil. Ce sera l’autre enjeu du match de demain pour lui.
- S.