Pour le moment, on sait que l’EN accueillera la Guinée au stade Nelson- Mandela le 6 juin à 20h, et on attend encore la confirmation du lieu du déroulement du 2^e match face à l’Ouganda, la date du 11 juin est déjà annoncée, mais il manque le stade, puisque la CAF n’a toujours pas donné son avis sur l’aptitude ou pas, du stade Nelson-Mandela de Kampala City à accueillir cette empoignade.

Les autorités ougandaises ont tout fait pour que ce match ait lieu à Kampala, ils ont retapé le stade et avaient grand espoir de pouvoir y jouer rapidement, elles ont même organisé deux test-matches mercredi, pour montrer à l’Afrique qu’elles sont prêtes à reprendre du service dès le mois de juin. Les deux matches du championnat se sont joués et il y avait une grande foule et un intérêt particulier pour cette réouverture, mais comme disait le président de la FUFA précédemment, ‘’Namboole’’ n’est bon pour le moment que pour faire des selfies…En effet, plusieurs carences ont été enregistrées à travers cette première après la réouverture du stade mythique de Kampala City, des sources médiatiques ougandaises ont évoqué ces points qui risquent de peser lourd lors du prochain passage de la CAF. Certes, ce qui s’est passé sur le terrain était beau, puisque le gazon est devenu parfait, mais ça n’a pas été le cas ailleurs, à commencer par la main courante et la piste d’athlétisme qui n’a pas encore été mise en place. Pour cacher l’horreur, les organisateurs ont utilisé une grande bâche bleue pour dissimuler le sol encore poussiéreux.

La supercherie des projecteurs

La programmation de deux rencontres consécutives la même après-midi a poussé les organisateurs à utiliser les projecteurs, ils ont dû faire des pieds et des mains pour les préparer, car la commande effectuée pour équiper le stade de lampadaires n’a pas encore été satisfaite, ce qui a poussé les organisateurs à aller se faire prêter des projecteurs usagés du Kenya voisin, une astuce qui n’a pas bien marché puisque les lampadaires en question n’étaient pas assez forts pour éclairer ce stade et ne devraient pas satisfaire l’exigence de la CAF et de la FIFA pour des rencontres importantes comme les éliminatoires de la Coupe du monde.  Les medias, visiblement remontés après cette première, ont crié leur désarroi après cette première utilisation, où ils ont vécu l’enfer. Il faut dire que l’organisation qui a été mise en place a privé les medias des places exclusives qui sont habituellement réservées. «Mélanger les fans et les médias dans ce qui était surnommé la tribune des médias était l'une des choses les plus laides à voir», pouvait-on lire dans une critique d’un confrère ougandais, qui trouvait le travail dans ces conditions dangereux et ce n’est pas tout, l’absence d’un espace pour travailler ainsi qu’une alimentation électrique ont compliqué la vie aux medias sans oublier les grands écrans qui n’étaient pas totalement opérationnels.

Proposition algérienne

En dehors du stade aussi, la billetterie électronique était défectueuse, les portes tourniquets n’ont pas fonctionné, ce qui a donné lieu à de très longues files d’attente, une pression qui a provoqué la marée humaine, cette dernière a défoncé les portails pour prendre place dans des tribunes dont la capacité d’accueil a été réduite après l’installation des chaises, mais les traces du chantier étaient encore visibles.

A l’extérieur du stade, les places de parking n’ont pas été balisées et sans éclairage public, ce qui représente un gros risque pour la sécurité des fans.

Voilà en tout ce qui a été retenu contre ce stade de Kampala lors de ce premier test et qui pourrait coûter le déroulement des 2 prochains matches en dehors de leurs bases. Comme on vous l’a expliqué récemment, l’option du stade de Dar Es Salem est retenue comme plan B, mais ça aurait pu être aussi l’Algérie et l’un de ses stades homologués, puisque nous avons appris que Sadi a négocié avec la partie ougandaise le déroulement de leur 2 rencontres de ce mois de juin contre le Botswana et les Verts ici au pays, une proposition validée au départ, puis rejetée par les Ougandais, ce qui veut dire que l’équipe de Paul Put ira ailleurs mais pas au Maroc comme le souhaitait le voisin, histoire de nous refaire le coup de Japoma, quand les Ougandais ont tenté de nous mettre en difficulté en jouant là-bas, en vain.

S.M.A