Dans son chapitre 2, celui des équipes nationales, le PV sanctionnant la réunion du BF tenue mercredi passé a évoqué la décision de relancer l’équipe nationale A’ en perspective des échéances internationales à venir. C’était dans l’air, en effet, depuis la décision de l’Union arabe et de la FIFA de relancer la coupe arabe des nations.
La prochaine édition aura lieu fin 2025, et en attendant de connaître la date exacte et les détails relatifs à la participation, la fédération a décidé de prendre ses devants en relançant la machine des A’ très prochainement. Comme on le sait, la dernière équipe avait eu deux expériences, la première en coupe arabe, et elle a été totalement réussie, Bougherra a décroché le titre mis en jeu à Doha, avant d’échouer lors du CHAN disputé en Algérie, du moment que c’est le Sénégal qui s’est adjugé le trophée au stade Nelson-Mandela. Et depuis, cette sélection n’a plus redonné signe de vie, Bougy est parti monnayer son talent dans les pays du Golfe, alors que la fédération algérienne n’a pas vu utile de relancer cette sélection, en l’absence d’échéances et de programme clair.
CAN 2025
C’est donc la FIFA qui a remis ce sujet en scène, et la FAF a préféré prendre le taureau par les cornes, afin de rebâtir une sélection solide capable de défendre son titre arabe, et pourquoi pas se tenir prête à une éventuelle annonce en provenance de la CAF, à propos d’une nouvelle édition du CHAN. La FAF va donc se remettre à la recherche d’un nouveau staff très bientôt. L’objectif ? C’est de le remettre en marche au plus tard à la fin de cette année 2024. Il faudrait au moins une année pour qu’il puisse se construire une bonne sélection. L’annonce du déroulement de la CAN 2025 au Maroc entre le 21 décembre2025 et le 18 janvier 2026 a montré à la FAF ce qu’elle doit faire, car l’utilisation comme en 2021 de joueurs des A ne sera pas forcément possible. Le prochain sélectionneur pourrait se rabattre sur une sélection essentiellement composée de locaux drivée par un sélectionneur qui doit bien connaître le contenu du championnat. Ce point aussi, la FAF y a pensé et semble avoir trouvé une solution.
CAF Pro
En plus de la décision de relancer cette sélection, il existe une nette intention de prendre un coach algérien, ça a été le cas avec Bougy. Mais cette fois-ci, des échos en provenance de la FAF font état d’une envie d’encourager un coach local, plus précisément un élément qui sortira de la promo actuelle pour l’obtention de la licence CAF Pro. Récemment en juin, les stagiaires ont pris part au 6e module de la licence en question, avec notamment une visite du côté du CTN où ils ont eu le grand privilège d’assister à un entraînement de l’EN A et d’échanger avec le sélectionneur Vladimir Petkovic, une occasion en or très appréciée par les stagiaires, en témoignent les propos de Saâdane qui était convaincu par la méthode de travail du sélectionneur actuel.
Ce rapprochement entre les 24 coachs algériens prenant part à cette formation et l’EN a donné des idées à Sadi et à la DTN, qui songent sérieusement à composer leur prochain staff des A’ de ce beau monde. Cela serait symbolique étant donné que notre pays fait partie des premiers pays africains à former des coachs en CAF Pro. Les Benchikha, Amrani, Madoui, Bougherara, Hadjar, Aït-Djoudi, Bouarrata ou encore Adjali sont donc tous concernés par cette grande course vers cette sélection, certes certains d’entre ces noms sont en poste ou s’apprêtent à prendre les rênes de nouvelles équipes, à l’image de Benchikha, mais il y a encore des possibilités qui pourraient offrir à un Madoui par exemple l’occasion de driver la sélection, et pourquoi pas mener cette sélection vers un 2e sacre de suite dans cette compétition arabe.
- M. A.