EN : Clore une année qui avait mal débuté

Ce dimanche, l’équipe nationale bouclera une année une année marquée par des hauts et des bas. Le but des coéquipiers du capitaine Riyad Mahrez, qui livrent aujourd’hui leur dernière rencontre en 2024, est de finir en beauté cette année.

Une année qui a très mal débuté pour l’EN qui a été sortie dès le premier tour à la CAN 2023 de Côte d’Ivoire. Un échec qui a précipité le départ de Djamel Belmadi et son remplacement, quelques semaines après, par Vladimir Petkovic. L’ancien coach de la Suisse affiche un bilan relativement positif pour le moment (six victoires, deux nuls et une défaite en neuf matchs). Néanmoins, pour une grande nation de football, on ne va pas s’enflammer après avoir fini premier du groupe E dans les éliminatoires de la CAN 2025. Les Algériens exigent beaucoup plus, une qualification à la prochaine Coupe du monde 2026. Relever ce challenge est l’autre défi de Petkovic.

 

Opération Tri

La rencontre de ce dimanche contre le Libéria est une ultime occasion pour le coach bosnien pour jauger le niveau de ses joueurs, car comme on le sait, la prochaine date FIFA sera en mars. Elle coïncidera avec la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Avant cette échéance, Petkovic est conscient que le match de cet après-midi, s’il n’a aucune importance du point de vue comptable puisque l’EN est assurée quel que soit son résultat de finir premier du groupe E, le coach national, pour ne pas se tromper de choix après, accorde une grosse importance à cette confrontation avec le Libéria. Après, il sera amené à faire le tri. Il est possible que des éléments honoreront leur dernière sélection ce dimanche, car avec les renforts attendus (Weiser, Cherki, Akliouche…), sans oublier les retours des blessés, Bennacer, Boudaoui voire Belloumi Jr, Petkovic sera obligé de faire des choix douloureux après !

 

Un groupe qui fera du chemin ensemble

Lorsque Vladimir Petkovic a été intronisé à la tête du staff technique de l’EN, il traînait la réputation d’être un coach toujours fidèle à son groupe. Une réputation qui remonte à son passage à la tête de la sélection suisse. « Avec lui, pas la peine de spéculer sur ces listes, il est toujours fidèle à son groupe », le décrit un confrère helvétique. Toutefois, au bout de quelques mois avec la sélection algérienne, il a, semble-t-il, dérogé à cette vieille habitude. Comme l’objectif de la FAF est de renforcer l’équipe nationale par de jeunes binationaux au talent prometteur, lesquels, lorsqu’ils acceptent d’opter pour la nationalité algérienne, sont toujours impatients de recevoir leur première convocation. L’exemple d’Amine Chiakha le démontre bien. Tandis qu’il n’était pas prévu, à cause de son faible temps de jeu au FC Copenhague, qu’il soit appelé au mois de novembre, mais comme son père a mis la pression, le coach national a dû céder en le retenant dans sa liste, murmure-t-on dans l’entourage de l’EN. Cependant, dès le stage du mois de mars, Petkovic n’entend plus procéder à de gros changements dans ses listes. « À moins que la FAF ne mette la main sur Cherki ou Akliouche, qui sont des joueurs doués. » Petkovic va fermer la liste, prévient la même source. Le but est de faire du chemin avec le même groupe dans l’objectif de faire bonne figure à la CAN 2025 au Maroc et à la prochaine Coupe du monde qui se déroulera quelques mois plus tard.

M.S.

 

 

 

 

 

 

 

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