Bien que notre équipe nationale soit sur une série de 7 matchs sans défaite, avec 6 victoires et 1 nul lors des éliminatoires de la CAN 2025 qui se sont achevés cette semaine, et une première place avec un total de 16 points, devançant son dauphin la Guinée équatoriale de 8 points.

En Algérie, les avis divergent sur le niveau atteint par l’EN sous la coupe de Vladimir Petkovic, et même les soi-disant spécialistes ne sont pas tous d’accord quand ils évoquent le niveau de l’EN. Evidemment les résultats plaident en faveur du coach bosnien, toujours est-il que bon nombre d’Algériens, cela ne peut servir de baromètre pour porter un jugement précis sur les potentialités de notre sélection. « Pour bien l’a jugée, on doit la voir face à de grandes sélections du continent », préviennent les observateurs, en revanche pour d’autres, avec Vladimir Petkovic à sa la barre technique, l’EN est bien partie pour accomplir un long cycle impressionnant, en arguant qu’avec les nombreux joueurs testés ces derniers temps, l’ancien sélectionneur de la Suisse a dégagé une ossature avec laquelle il compte assurer les prochaines échéances, avec notamment une qualification à la prochaine Coupe du monde, un challenge qu’il souhaiterait relever en qualifiant El Khadra à la 5^e participation au Mondial de l’histoire.

Des joueurs contestés

Dans un pays comme l’Algérie qui respire le football, après chaque sortie de la sélection nationale, le rendement des joueurs est scruté, épié et jugé par la vox-populi. A cet effet, les performances du défenseur Mohamed Amine Tougaï suscitent des avis mitigés, certains se demandent pourquoi le coach national continue à faire confiance au défenseur de l’Espérance de Tunis malgré ses prestations moyennes pour ne pas dire décevantes. Il faut signaler que Petkovic n’accorde pas d’importance à ces critiques, le cas Ramiz Zerrouki illustre bien cette façon de fonctionner du coach national. Alors que le statut de titulaire en sélection du jeune milieu de terrain de Feyenoord est décrié depuis bien longtemps, Petkovic est resté indifférent et lui a toujours accordé sa confiance. Il faut rappeler  que Ramiz Zerrouki, s’il n’a pas joué contre le Libéria dimanche, c’est parce qu’il était suspendu.

Associer Bounedjah à Gouiri

Autre élément dont on estime que les performances ne sont pas à la hauteur, Baghdad Bounedjah a sauvé son match en marquant dimanche un but, néanmoins, toujours d’après des spécialistes, le héros de la finale de la CAN 2019 pourrait fournir un meilleur rendement, s’il est associé en attaque avec Amine Gouiri. Ce duo peut bien fonctionner, car avec sa capacité à harceler les défenses adverses, Bounedjah ouvrirait des brèches à son  jeune coéquipier qui est plus adroit devant les bois adverses. La preuve, il a marqué 4 buts dans ses éliminatoires de la CAN 2025, ce qui est un bon ratio pour un élément qui n’a pas été titulaire dans tous les matchs. Il est certain que Vladimir Petkovic, qui a expérimenté plusieurs variantes ces derniers temps, réfléchirait à cette option offensive en prévision des deux matchs hyper importants de mars prochain contre le Botswana et le Mozambique dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

1. S.