«Une personne connue dans le monde du sport m’a appelé pour me dire qu’il était prêt à donner jusqu’à 40 millions d’euros après m’avoir promis de rester anonyme. Il m’a dit cela en pleurant…» Cette déclaration du ministre de la sSanté Abderrahmane Benbouzid a fait le buzz, notamment sur les réseaux sociaux où tout le monde se demande quel est ce sportif algérien capable de donner une somme pareille. D’abord, il faut signaler qu’excepté Zidane et peut-être Benzema, aucun sportif algérien ou d’origine algérienne n’a les moyens pour faire un tel don, même Mahrez, Belmadi, Ziani, Belhadj et Bougherra qui ont pourtant travaillé de nombreuses années dans le Golfe ou joué en Grande-Bretagne ne peuvent pas se le permettre, à moins qu’ils le fassent tous ensemble… De ce fait, beaucoup ont pensé que le ministre s’est peut-être trompé de chiffre, sinon de monnaie. Il y a même ceux qui ont pensé que ce fut un poisson d’avril vu la date à laquelle le ministre a fait cette annonce, ce qui n’est pas le cas bien sûr vu la gravité de la situation.

 

«Il veut rester anonyme»

Le ministre de la Santé n’a pas explicitement dit qu’il s’agit d’un sportif. «C’est quelqu'un de célèbre dans le milieu du foot», dixit Benbouzid. On a donc pensé aux personnes qui ont un rapport avec le sport et ceux qui  et qui ne sont pas forcément sportifs. Et là, nous avons pu compter quelques sponsors de clubs de l’élite qui peuvent se permettre un tel don, cela dit et malgré tout cela, l’hypothèse la plus logique reste Zizou ou Benzema… Si bien sûr le ministre ne s’est pas trompé de chiffre ou de monnaie.

 

Après l’arrêt des compétitions, la presse n’a d’autres sujets à explorer que de parler du confinement des footballeurs et de la façon qu’ils le vivent, voire des dons qui sont versés pour aider les nécessiteux.

Se trouvant à Oran, Youssef Belaïli attend la reprise des compétitions en Arabie Saoudite pour regagner le royaume wahhabite, contrairement à ses coéquipiers en équipe nationale qui évoluent dans les pays du Golfe qui n’ont pas pu rentrer chez eux.

Interrogé par France TV-sport comment il passe cette période de confinement, Mehdi Abeid l’international algérien du FC Nantes dira : «On échange tous les jours avec le staff médical du club via Whatssap, nous devons envoyer tous les jours les données de notre montre-cardio, même pendant le confinement on travaille dur afin d’être prêt à la reprise du championnat», révèlera Mehdi Abeid qui reconnaît que «ce confinement est certes obligatoire mais rester à la maison sans sortir, c’est difficile mais nécessaire ! Un footballeur avec les déplacements et souvent loin de chez lui, là je suis avec ma famille tous les jours, elle s’amuse avec moi quand je fais ma séance de sport et je fais des jeux de société avec elle». Quant à ses échanges avec ses coéquipiers en équipe nationale, Mehdi dira : «Beaucoup sont en Europe et sont dans la même situation alors on parle, peut-être plus que d’habitude.» Toutefois, pour le milieu récupérateur du FC Nantes, il redoute que «la reprise sera repoussée à plus tard. Le football me manque déjà énormément, néanmoins il faut bien s’adapte, la vie et la santé sont plus importantes que tout». Et de lancer un appel : «Plus les gens resteront chez eux, plus vite la situation deviendra normale. J’ai une pensée pour le personnel médical qui travaille dans les hôpitaux qui prennent des risques pour nous, je les admire», conclura-t-il.

  1. S.

Benlamri bloqué en Arabie Saoudite

Le défenseur d’Al-Shabab est déçu de n’avoir pas réussi à quitter le territoire saoudien et venir se ressourcer chez sa famille en Algérie après que les entraînements et matches ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre. Contrairement à son coéquipier en EN Youssef Belaïli qui a réussi à quitter le royaume wahabite et se trouve depuis chez lui à Oran, Djamel Benlamri qui détient un certificat de résidence en Arabie Saoudite ne peut quitter le territoire que sur une autorisation délivrée par les autorités saoudiennes, comme il n’a pas obtenu cette autorisation avec la suspension des vols, Benlamri est contraint de rester à Ryad contre son gré, lui aurait tant aimé profiter de cette coupure pour séjourner chez lui en Algérie, il paraît que moralement il en est affecté car rester à Ryad pour ne rien faire, cela le dérange énormément, a-t-on appris.

  1. S.