Interrogé par France TV-sport comment il passe cette période de confinement, Mehdi Abeid l’international algérien du FC Nantes dira : «On échange tous les jours avec le staff médical du club via Whatssap, nous devons envoyer tous les jours les données de notre montre-cardio, même pendant le confinement on travaille dur afin d’être prêt à la reprise du championnat», révèlera Mehdi Abeid qui reconnaît que «ce confinement est certes obligatoire mais rester à la maison sans sortir, c’est difficile mais nécessaire ! Un footballeur avec les déplacements et souvent loin de chez lui, là je suis avec ma famille tous les jours, elle s’amuse avec moi quand je fais ma séance de sport et je fais des jeux de société avec elle». Quant à ses échanges avec ses coéquipiers en équipe nationale, Mehdi dira : «Beaucoup sont en Europe et sont dans la même situation alors on parle, peut-être plus que d’habitude.» Toutefois, pour le milieu récupérateur du FC Nantes, il redoute que «la reprise sera repoussée à plus tard. Le football me manque déjà énormément, néanmoins il faut bien s’adapte, la vie et la santé sont plus importantes que tout». Et de lancer un appel : «Plus les gens resteront chez eux, plus vite la situation deviendra normale. J’ai une pensée pour le personnel médical qui travaille dans les hôpitaux qui prennent des risques pour nous, je les admire», conclura-t-il.
- S.
Benlamri bloqué en Arabie Saoudite
Le défenseur d’Al-Shabab est déçu de n’avoir pas réussi à quitter le territoire saoudien et venir se ressourcer chez sa famille en Algérie après que les entraînements et matches ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre. Contrairement à son coéquipier en EN Youssef Belaïli qui a réussi à quitter le royaume wahabite et se trouve depuis chez lui à Oran, Djamel Benlamri qui détient un certificat de résidence en Arabie Saoudite ne peut quitter le territoire que sur une autorisation délivrée par les autorités saoudiennes, comme il n’a pas obtenu cette autorisation avec la suspension des vols, Benlamri est contraint de rester à Ryad contre son gré, lui aurait tant aimé profiter de cette coupure pour séjourner chez lui en Algérie, il paraît que moralement il en est affecté car rester à Ryad pour ne rien faire, cela le dérange énormément, a-t-on appris.
- S.