Vahid Halilhodzic était l’un des premiers entraîneurs ayant validé leur billet pour la Coupe du monde 2018 en Russie, il a réussi à arracher la qualif’ au terme d’une campagne époustouflante avec le Japon, et depuis il s’affichait de plus en plus dans les medias en promettant au moins le même scenario que celui qu’il a réussi avec l’Algérie.
Ceci dit et au même moment, les résultats et les prestations n’étaient pas en sa faveur avec les Nippons, surtout après les deux derniers matches amicaux des Japonais face au Mali (1-1) et à l'Ukraine (1-2), des résultats qui ont confirmé le malaise ressenti en octobre (courte victoire sur la Nouvelle-Zélande, nul face à Haïti) et en novembre (défaites devant le Brésil et la Belgique) jumelés à des conflits avec d’anciens joueurs qui ont constitué un front et qui aura eu raison de lui. En effet, à 2 mois de la Coupe du monde 2018 en Russie, le Japon n'a plus de sélectionneur national. Comme révélé par Fuji TV, chaîne de télévision locale, la Fédération nipponne a en effet décidé de mettre fin aux fonctions de Vahid Halilhodzic, l’annonce devrait être faite aujourd’hui lors d’une conférence de presse.
Seule l’Algérie…
Ni Vahid ni ses deux adjoints français ne coacheront la sélection japonaise à la prochaine Coupe du monde, on parle d’un adjoint japonais qui assurera l’intérim et la mission, si son départ se confirme, ce ne sera pas la première fois que coach Vahid est éjecté de la sorte, puisqu’on se souvient tous qu’il a subi le même sort en 2010 à quelques mois de la Coupe du monde sud-africane, mecontents de l’élimination en quarts de finale de la CAN en Angola face aux Verts, les responsables ivoirien l’avaient privé d’aller en Afrique du Sud, ce qui lui a coûté un choc inoubliable qu’il a vite effacé avec un parcours extraordinaire avec l’EN qu’il qualifiera aux 1/8 de finale de la Coupe du monde-2014 au Brésil. Voilà encore une fois une preuve que ce coach est fait pour l’Algérie et que l’Algérie est faite pour lui. Il faut dire que depuis son départ il n’a jamais su retrouver ses marques et il n’a jamais cessé de raconter sur les différents plateaux télévisés son attachement à l’Algérie et a son peuple, et malgré tout ce qu’il a enduré avec Raouraoua, il a pu aller au bout de son travail, et c’est la raison pour laquelle on continue à le réclamer même 4 ans après ce douloureux départ.
Travail inachevé
Dans une dernière déclaration de l’ancien ministre des Sports et de la Jeunesse El-Hadi Ould-Ali, concernant un possible retour du coach bosniaque à la tête des Verts au vu des difficultés d’adaptation vécues par Madjer avec l’EN, l’ex-ministre avait déclaré : «(Après un long silence). La question doit être posée à la fédération et à ses responsables, elle est souveraine dans ses décisions, le staff technique actuel à sa tête Madjer et ses adjoints Menad et Ighil est aussi connu, il a une expérience comme joueurs ou coachs», s’est-il contenté de dire, sans affirmer ou infirmer ce qui se dit çà et là concernant le possible retour de Vahid.
Ayant annoncé son départ du Japon après la Coupe du monde et vu que les choses se sont accélérées dans le mauvais sens pour lui, il n’y a pas de doute qu’il sera la cible de plusieurs sélection, l’Algérie peut-elle être une parmi elles ?
- M. A.
Après la défaite de Lille contre Bordeaux
Benzia : «Ça se complique pour nous»
Après la défaite contre Bordeaux (2-1) samedi passé, les hommes de Christophe Galtier pointent toujours à la 19e place du classement. Le capitaine du LOSC, Yassine Benzia, a pris le temps d'échanger quelques instants avec les supporters lillois présents dans les travées du Matmut Atlantique. Un premier pas de réconciliation après les incidents face à Montpellier. Venu de lui-même à leur rencontre au coup de sifflet final, L’international algérien a parlé calmement avec les fans lillois. Ces derniers lui ont même proposé de prendre un mégaphone pour faire passer son message, mais Benzia a poliment refusé. Il a ensuite regagné les vestiaires, que ses coéquipiers avaient déjà rejoints depuis quelques minutes. Benzia a reconnu que Lille s'était compliqué la tâche en vue du maintien après cette nouvelle défaite. «On est déçus. On a fait quarante bonnes premières minutes, même si on ne produisait pas du beau jeu. Malheureusement, on a lâché cinq minutes et on l'a payé cash. Après, il y a une nouvelle erreur d'arbitrage (l'expulsion de Thiago Mendes). Cette année, on n'a rien avec nous, mais il ne va pas falloir lâcher. Oui, ça se complique, mais heureusement les concurrents directs ont aussi perdu. Il va falloir lâcher les chevaux la semaine prochaine.»
- H.
Mandi et le Betis sur un nuage
Le Betis Séville est sur un nuage. La formation andalouse a enchaîné un quatrième succès de rang en Liga samedi soir en dominant Eibar (2-0) et s'est installé provisoirement à la 5e place, synonyme de qualification directe pour la L’Europa League. Villarreal, qui accueille Bilbao lundi, peut toutefois repasser devant. Le Bétis de Quique Setien a pris l'avantage grâce au 11e but de la saison de Sergio Leon, parti à la limite du hors-jeu sur une ouverture de Barragan (21e). Barragan a été impliqué sur le but du break également, envoyant son centre en retrait avant d’être repris par Arbilla dans son propre but (50e). Lors de cette rencontre, les deux internationaux algériens Mandi et Boudebouz ont été titularisés. Si Mandi a joué l’intégralité de la partie, Boudebouz a été remplacé par Salé à la 68’. Les supporters du Bétis commencent à rêver de l’Europa League surtout que leur équipe est sur une courbe ascendante depuis 4 journées. Le Bétis n’a pas réalisé une telle performance, à savoir 4 succès d’affilée en Liga depuis 2011.Pour revenir au rendement des deux Algériens lors de cette rencontre, ils ont bien tenu leur rôle surtout Mandi qui semble très à l’aise dans le dispositif tactique en 3-4-2-1. L’ex-défenseur de Reims a été vigilant derrière contribuant à garder les bois de son équipe vierges. Il a également apporté le plus escompté en attaque grâce à ses montées offensives et sur les balles arrêtées. De son côté, Boudebouz a tenté d’apporter de la vivacité dans l’animation offensive, mais il n’a pas eu la réussite escomptée malgré ses efforts.
- H.