Comme prévu, l’Union nord-africaine de football a tenu hier au siège de la Fédération marocaine de football à Rabat son assemblée générale élective.

 

Comme convenu, la présidence de l’union est revenue logiquement au libyen Djamel El-Djaâfari président de la Fédération de son pays, conformément au principe de la succession décidé précédemment par les membres de l’UNAF, puisqu’après le mandat de l’Egyptien Zaher, puis celui de Raouraoua, le Marocain Al-Fihri et enfin le Tunisien Al-Jarii, c’est au tour du Libyen Al-Daâfari d’assurer ce nouveau rôle.

 

Enfoncer le Cameroun et mettre le paquet pour le Royaume

Après le vote qui a permis d’élire le nouveau boss intervenu après la validation des différents rapports, financier et moral, les dirigeants du football nord-africain se sont penchés sur d’autres dossiers et des sujets d’actualité, parmi eux la coupe d’Afrique des nations 2019 qui aura lieu en juin prochain. Les intervenants ont pris la décision d’écrire un courrier à la CAF, comme nous le fait savoir le site officiel de l’UNAF, le sujet du courrier sera l’organisation de la CAN 2019, il y sera question de mettre la pression sur Ahmad Ahmad et son instance pour assurer un parfait respect du cahier des charges et une parfaite application de son contenu, il faut dire que le passage vers une CAN à 24 sélections a mis la barre très haut, cela a d’ailleurs causé des soucis au principal pays concerné, à savoir le Cameroun qui est en train de patauger et semble plus que jamais proche d’un retrait, c’est visiblement l’objectif ciblé par l’UNAF qui, en rédigeant ce courrier, veut mettre la pression sur la CAF pour qu’elle ne cède pas à la pression et ne fasse pas d’autres concessions, en acceptant à titre d’exemple d’organiser la première CAN à 24 équipes dans des conditions difficiles et des stades à moitié finis.

 

Timing parfait

Cette pression en ce moment de l’année et à quelques jours d’une réunion décisive du comité exécutif de la CAF durant laquelle d’importantes décisions sont attendues prouve que l’UNAF a décidé de jouer sa dernière carte pour appuyer la candidature ‘’de secours’’ envisagée par les Marocains, qui veulent réussir un deuxième coup après avoir réussi celui du dernier CHAN chipé au Kenya, les infrastructures du Royaumes chérifien sont prêtes à accueillir des compétitions d’envergure, eux qui ont même postulé pour la Coupe du monde 2026 tout récemment, ce n’est donc pas une simple CAN qui leur fera peur, et la nouveauté maintenant c’est le soutien des Tunisiens, des Egyptiens, des Libyens et surtout de l’Algérie, étant donné que le pays a pris part a l’AGO à travers le SG de la FAF, pour cette candidature, en attendant de voir ce qui va se décider dans moins d’une semaine par Ahmad Ahmad, sachant que ce dernier est tenté par un retrait de la CAN au Cameroun contre une promesse de leur attribuer l’honneur d’organiser la suivante, à savoir celle de 2023 initialement prévue en Guinée.

1. M. A.

 

La présidence de la commission technique pour l’Algérie

Durant les travaux de cette AGE de Rabat, les différents pays composant cette union se sont partagé les tâches et, surtout, la présidence des differentes commissions, les Marocains ont ainsi hérité de la plus importante commission, à savoir la commission des finances ; quant aux Tunisiens, ils ont hérité de la commission des compétitions, l’Egypte de la commission d’arbitrage, les Libyens ont eu la commission médicale et, enfin, l’Algérie la commission technique.

 

Un tournoi de l’UNAF pour les clubs cet été

En plus des différents tournois pour les jeunes dont celui des U17 qui aura lieu à Marrakech entre le 20 et le 27 décembre prochain, l’UNAF compte dorénavant attaquer l’organisation de tournois pour les clubs, c’est ainsi que l’été prochain devrait avoir lieu le premier tournoi du genre, il devrait avoir lieu en pleine période d’intersaison et permettra aux clubs des 5 pays membres de bien préparer la saison et profiter surtout d’un nouveau réaménagement des dates des compétitions africaines des clubs qui commenceront à partir de l’an prochain en septembre et prendront fin en mai, le tournoi en question se tiendrait dans l’un des pays membres fin juillet-début août de chaque année.

 

Conférence de presse de 2 dirigeants blaugrana hier à Alger

Les «Barça Legends» de Ronaldinho, Rivaldo, Kluiverts… bientôt à Alger

 

24 heures avant la présentation effective du projet «Espai Barça», deux hauts responsables du FC Barcelone ont animé une conférence de presse hier à Alger, à l’initiative de l’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantes d’Alger. C’est d’ailleurs dans cet institut situé au niveau de la rue Khelifa-Boukhalfa, que Jordi Moix et Pau Vilanova, respectivement troisième vice-président et directeur de la commission sociale et responsable des peñas (clubs de supporters) étrangères du FC Barcelone, ont animé hier matin une conférence de presse. L’occasion pour eux de présenter les projets du club catalan en Algérie, puisque les blaugrana envisagent de créer leur propre école digne de ce nom ici en Algérie : «On choisira l’endroit propice et un club qui épousera notre culture pour appliquer notre politique de formation dans les meilleures conditions », dira Moix, un projet qui date d’après eux de 10 ans et qui va devoir voir le jour prochainement, ils ont promis de donner un coup de fouet dans ce sens afin de faire avancer la machine qui permettra aux jeunes talents algériens de suivre le modèle de la célèbre école la Masia et pourquoi pas de placer un jour un joueur algérien dans l’équipe A du grand club catalan, précisant que le projet de leur club est plus qu’un projet sportif : «Nous voulons apporter la vision du FC Barcelone ici en Algérie a travers plusieurs activités sur les plans sportif et culturel. Nous avons plusieurs projets dont celui portant sur la création d’une école de football suivant le modèle de notre célèbre Masia. C’est un projet qui date déjà de dix années que nous comptons relancer prochainement», dira le troisième homme fort du Barça.

 

«Apporter la vision du FC Barcelone ici en Algérie »

Une autre annonce a été faite par les deux responsables du Barça, elle concerne la prochaine visite des  « Barça Legends » une équipe composée  d’anciennes stars du club catalan, à l’image de Ronaldinho, Rivaldo, Kluivert, Giuly et Edmílson, ils se produiront bientôt en Algérie. «Cet événement est prévu à l’agenda des activités du FC Barcelone en Algérie», a déclaré Jordi Moix sans donner de date pour la tenue de ce match de gala regroupant d’anciennes gloires blaugranas. Les deux hauts dirigeants se sont aussi exprimés concernant un éventuel intérêt du Barça pour Mahrez sans préciser si tout ce qui a été dit sur lui il y a quelques mois était vrai, ils ont toutefois déclaré qu’ils seront intéressés par les meilleurs, quelque soient leur pays.

 

Présentation de la maquette du nouveau Camp Nou ce matin

Après la journée conférence hier, les deux dirigeants seront ce matin à la Bibliothèque nationale d’El-Hamma pour la présentation de la nouvelle maquette du stade Camp Nou. Le stade du Barça connaîtra une extension qui s’étalera jusqu’en 2021, le stade passera de 99 354 à 105 000 places, sans oublier la construction d’un grand palais des sports, une salle de 12 500 places qui remplacera l’actuel mini estadi, ce dernier sera transféré à 8,5 kilomètres du camp, plus exactement vers le centre d’entraînement du club et portera le nom de Yohan Cruyff. L’idée qui sera exposée aujourd’hui c’est l’implication du voisinage du Camp Nou, dans la gestion de cette enceinte, la plus grande en Europe, sans oublier des parkings souterrains  et autres patinoires et espaces commerciaux, un vrai réaménagement de tout le quartier de Les Corts qui coûtera la coquette somme de 600 millions au club.

1. M. A.

 

 

Le directeur de l’institut intervient pour rejeter une question « politique »

Parmi les faits marquants de cette conférence une question relative aux idées séparatistes de la Catalogne et les relations entre le club catalan et ce mouvement, le Barça a souvent été le premier défenseur de la cause et la question ne pouvait pas être évitée, sauf que le directeur de l’institut Cervantes, l’Espagnol Antonio Gil De Carrasco, est intervenu pour rejeter la question rappelant aux présents qu’il s’agit d’une conférence apolitique.