Le coup est dur pour Vladimir Petkovic. Les blessures de Jaouen Hadjam et Samir Chergui ont complètement chamboulé ses plans et l’obligent à revoir sa gestion de l’effectif ainsi que ses options tactiques.
Contre le Burkina Faso, le sélectionneur a déjà dû improviser ; désormais, il devra trouver de nouvelles solutions pour la suite du tournoi.
Hadjam sera ménagé
Touché à la cheville après un tacle appuyé face au Burkina Faso, Jaouen Hadjam souffre d’une entorse. La blessure n’est pas grave, assurent les médecins, mais le latéral gauche sera mis au repos et manquera le prochain match face à la Guinée équatoriale.
La bonne nouvelle, c’est que le calendrier joue en sa faveur : avec des huitièmes de finale programmés le 6 janvier, le staff espère le récupérer progressivement d’ici là, à condition qu’il ne ressente plus de douleurs.
Coup dur
Le verdict est plus sévère pour Chergui. Touché à la cuisse, il devra observer plus de deux semaines de soins et de repos. Conséquence directe : sa coupe d’Afrique est terminée. Cette défection tombe d’autant plus mal que Petkovic comptait sur lui pour les matches face aux équipes les plus costaudes. Il l’avait choisi face au Burkina parce qu’il est, parmi tous les latéraux disponibles, celui qui pouvait le mieux assumer à la fois les tâches défensives et offensives sur le couloir, tout en ayant la capacité de glisser vers l’axe pour renforcer la défense.
Un atout majeur en moins pour le coach
Avec cette blessure, l’équipe nationale perd un atout important. Et pour ne rien arranger, le règlement strict de la CAN ne permet pas de remplacer un joueur blessé en cours de compétition. Petkovic devra donc faire sans lui jusqu’au bout. Le sélectionneur dispose certes de plusieurs options dans l’axe et sur le côté droit avec le groupe des 27 joueurs encore aptes. Mais il sait qu’il devra désormais se passer de l’un de ses éléments les plus fiables, son «soldat» préféré, au moment où la compétition entre dans sa phase la plus exigeante.
Mohamed Amokrane Smail





