Petkovic, acte II : place au jeu !

Publié le : 14 Octobre 2025

Qualifiée à la Coupe du monde 2026 avant même de disputer son dernier match face à l’Ouganda, l’équipe nationale aborde ce rendez-vous sans la moindre pression.

Pourtant, pour Vladimir Petkovic, ce match n’a rien d’anecdotique. Il marque, au contraire, le début d’une nouvelle étape dans la construction de son projet à la tête des Verts. Depuis sa prise de fonction, le technicien suisse avait une mission claire : remettre la sélection sur les rails et assurer la qualification pour les deux grands rendez-vous à venir, la CAN 2025 et le Mondial 2026. Objectif atteint. Avec une série solide de performances et une rigueur retrouvée, l’Algérie a su renouer avec la stabilité et la confiance. Mais Petkovic n’a jamais caché que cette première phase n’était qu’un préalable. À partir du duel face à l’Ouganda, une nouvelle ère débute. Désormais, il ne s’agit plus seulement de gagner, mais de jouer autrement. Petkovic de mettre en place une équipe au jeu plus fluide, plus collective et plus ambitieuse dans le jeu. La possession, le pressing coordonné et la gestion des transitions figurent au cœur de son travail depuis plusieurs semaines. Ce match sans enjeu lui offre l’occasion idéale pour expérimenter, corriger et tester de nouvelles variantes.

La route vers 2026 commence maintenant

Conscient de la nécessité d’élargir sa base de sélection, Petkovic profitera également de cette rencontre pour donner leur chance à certains éléments en quête de temps de jeu. Des éléments comme Luca Zidane, Maza, Hadj Moussa ou encore Kebbal devraient bénéficier d’un temps de jeu conséquent afin de s’intégrer progressivement dans le projet. Le sélectionneur veut observer de nouveaux profils et élargir la concurrence à tous les postes. Le grand défi de Petkovic réside dans la mise en place d’une identité forte. Après avoir assuré le rendement, il veut désormais imprimer sa touche. La CAN 2025, prévue en décembre au Maroc, constituera la première grande épreuve de vérité pour ce nouveau visage des Verts. Le sélectionneur national aspire à bâtir une équipe capable non seulement de rivaliser, mais surtout de séduire. En lançant cette “phase 2” dès aujourd’hui face à l’Ouganda, il ouvre un cycle où la performance passera par la cohérence, le jeu et la continuité.

 

K. M