Le CR Belouizdad a montré son plus mauvais visage au cours de la rencontre face à l’USM Alger et a laissé filer des points importants. Forcément, c’est l’entraîneur en chef de l’équipe Sead Ramovic qui se retrouve cible des critiques et qui confirme une tendance, un complexe développé lorsque l’équipe dispute de gros matchs.
On était en droit d’attendre une rencontre d’un bon niveau entre le CRB et l’USMA, deux équipes qui respiraient la confiance et notamment le Chabab qui restait sur deux succès en déplacement. Cependant, face à son voisin usmiste, la formation de Laâqiba a ressorti son terne visage du début de saison qui fait peur et qui ne rassure certainement pas. Il faut dire que le derby, et dans son intégralité, a été d’un faible niveau mais c’est la prestation du CRB qui interpelle le plus au cours de ce match.
Si la stratégie de l’USMA était claire, attendre et procéder par des contres, le Chabab se voulait ambitieux, mais la réalité est que l’équipe a été loin, très loin des attentes avec une prestation insipide qui a ressorti les inquiétudes du début de saison. Après cette rencontre, force est de constater que le CRB version Ramovic ne sait plus aborder ses gros matchs et le derby face à l’USMA en est une preuve vivante puisque c’est une suite logique d’un scénario vécu la saison passée. L’entraîneur belouizdadi a développé une sorte de complexe des grands rendez-vous puisqu’il n’y arrive clairement plus.
MCA, JSK, USMA
Cette tendance n’est pas une nouveauté mais c’est bel et bien une suite logique des évènements du moment que le CRB a déjà vécu ça, la saison dernière sous la houlette de Sead Ramovic. Cela avait d’ailleurs commencé par une défaite face au MCA en Supercoupe d’Algérie, ce qui a mis fin à 3 ans de domination. Ramovic s’était rapidement vengé en gagnant en coupe d’Algérie et depuis, c’est tout, plus rien. Il n’a pas réussi à battre le MCA en championnat, il a perdu face à la JSK mettant fin à 5 ans d’invincibilité face au Canaris et, surtout, il n’a pas réussi à battre l’USMA que ce soit en championnat, ou en finale de la Coupe d’Algérie la saison passée et avant-hier, il a encore été en grande difficulté face à cette même équipe.
Un bilan loin d’être positif
Il faut dire que Ramovic, et en plus de ne pas gagner face aux grands favoris du championnat, ne sait également plus battre les outsiders comme le CSC qui l’a accroché en début de saison ou encore l’ESS qui avait battu le CRB la saison passée ou encore la JSS qui a mis fin au règne du Chabab dans leurs confrontations directes. Un bilan qui n’est pas positif pour le technicien allemand qui se retrouve désormais de nouveau sous pression et qui doit tout mettre en œuvre pour essayer de repartir du bon pied sous peine d’être en difficulté, ce que personne ne souhaite à l’heure actuelle. Heureusement que la trêve arrive pour un Ramovic plus que jamais remis en cause et très critiqué pour ses choix et pour ses résultats.
I. Z.





