La JSK vient de traverser une période qui restera comme l’une des plus exigeantes de ce début de saison. En l’espace de 14 jours seulement, les Canaris ont disputé quatre rencontres officielles dont deux en Ligue des champions africaine face aux Ghanéens de Bibiani Gold Stars et deux en championnat national contre l’ESM et le PAC.
Ce rythme effréné, digne d’un véritable marathon, aurait pu mettre à mal l’effectif sur le plan physique comme mental, mais l’équipe dirigée par Zinnbauer a su répondre présente et transformer cette contrainte en un signe de force et de maturité. Malgré la fatigue et la pression, l’équipe demeure compétitive à tous les niveaux. En Ligue des champions, la double confrontation contre Bibiani Gold Stars a été parfaitement négociée, avec une qualification décrochée avec autorité. Sur le plan continental, ce succès apporte un supplément de confiance et confirme les ambitions du club. De son côté, le championnat n’a pas été négligé puisque l’ESM et le PAC ont eux aussi subi la loi des Canaris.
Une préparation physique sans faille
Au-delà des résultats, c’est la capacité physique des joueurs qui impressionne. Dans un tel contexte, beaucoup d’équipes finissent par enregistrer des blessures musculaires liées à l’enchaînement des efforts. Pourtant, la JSK n’a déploré aucune blessure grave. Les joueurs ont résisté à la charge de travail imposée grâce à une préparation millimétrée orchestrée par le préparateur physique Karim Chemoune. Avec l’appui du staff médical, il a su trouver l’équilibre entre intensité et récupération, tout en veillant au suivi individualisé de chaque joueur. Cette rigueur a permis à l’effectif de rester opérationnel et d’éviter les désagréments qui auraient pu compromettre cette série de matchs.
La force mentale des joueurs comme moteur
Résister physiquement est une chose, mais tenir mentalement en est une autre. Là encore, la JSK a fait preuve d’une grande solidité. L’enchaînement des voyages, la répétition des efforts et la pression inhérente à la Ligue des champions auraient pu peser lourdement. Pourtant, les joueurs ont affiché une détermination sans faille. Chaque rencontre a été abordée avec sérieux et engagement, sans jamais céder à la tentation du relâchement. Cette combativité et cette concentration démontrent une maturité collective qui sera précieuse pour la suite de la saison.
Zinnbauer et sa gestion intelligente de l’effectif
Le mérite de ces performances revient également au staff technique. Josef Zinnbauer et ses adjoints ont su maintenir le groupe dans une dynamique positive, en trouvant les bons mots et en effectuant les bons choix tactiques. La gestion de l’effectif, bien que limitée par un calendrier serré, a été effectuée avec intelligence. Certains remplaçants ont pu s’exprimer, apportant des solutions précieuses et prouvant que le banc possède lui aussi de la qualité. Cette gestion équilibrée entre les titulaires et les doublures montre que la JSK dispose des ressources nécessaires pour affronter de longues campagnes.
L’US Monastir, le véritable défi
Après cette séquence intense, le staff a accordé trois jours de repos aux joueurs. Une pause salutaire qui permettra de régénérer les organismes et d’évacuer la fatigue accumulée. Cependant, cette trêve ne sera pas synonyme de relâchement. Dès le retour à l’entraînement, l’ensemble du groupe devra se tourner vers le prochain objectif majeur qui est le match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions face à l’US Monastir. Ce club tunisien, habitué des compétitions continentales, représente un adversaire coriace difficile à manœuvrer, surtout sur son terrain. Pour la JSK, ce sera l’occasion de confirmer sa progression et de montrer que les victoires précédentes n’étaient pas qu’un feu de paille. L’avantage pour les coéquipiers de Hadid est de pouvoir aborder cette confrontation avec un effectif complet et une confiance retrouvée, deux éléments déterminants pour espérer franchir ce cap.
M. H.
