Après la victoire face à l’ES Mostaganem, Rhulani Mokwena, le technicien sud-africain du Doyen, a réuni ses joueurs dans le vestiaire pour leur rappeler l’importance de la continuité et de l’efficacité.
À Zéralda, le calme de la trêve internationale contraste avec l’intensité vécue ces dernières semaines. Le Mouloudia d’Alger, qui reste sur une série positive, a bénéficié de quelques jours de repos après son succès contre l’ESM. Mais Rhulani Mokwena n’a pas voulu laisser retomber la tension.
« On doit améliorer la finition »
Dans le vestiaire, juste après la victoire, il a pris la parole pour fixer le cap. « Je suis satisfait de notre progression, mais on doit encore s’améliorer dans la finition. Nous devons être plus concentrés devant le but », a-t-il lancé à ses joueurs. L’entraîneur sud-africain, exigeant dans le travail, veut que son équipe garde le même état d’esprit malgré la coupure imposée par la trêve. Ses joueurs ont compris son message, ils savent désormais qu’il agite le fouet dans la main quitte à en user au besoin. Cela dit en toute relativité, bien sûr.
Travail ciblé à la reprise, vendredi
En vérité, Rhulani Mokwena compte secouer ses joueurs sur le terrain et fouetter leur orgueil pour les faire réagir. Et ce dès la reprise des entraînements, prévue vendredi prochain à Zéralda, avec un programme centré sur l’efficacité offensive et la précision dans les enchaînements. Mokwena prévoit des séances spécifiques pour les attaquants afin d’affiner les automatismes et corriger les manques observés face à l’ESM. L’objectif est clair : transformer la domination du jeu en réalisations concrètes. Le staff technique insiste également sur la cohérence collective et la gestion des temps faibles, deux aspects jugés essentiels pour rester constant dans la performance.
« Le plus dur n’est pas de gagner, mais de répéter les performances »
Mokwena veut que son équipe continue à imposer son style, basé sur la possession, la discipline tactique et la vitesse de circulation du ballon. À moins de deux semaines du déplacement à Yaoundé, le message de l’entraîneur est limpide : « Nous devons garder notre rythme et notre exigence. Le plus dur n’est pas de gagner, mais de répéter les performances, semaine après semaine. »
M. Z.
